23.4.22

François BOSSIÈRE du 29 avril au 13 mai 2022

Les couleurs superposées produisent une épaisseur temporelle, un foisonnement sous-jacent. Mes colorations résultent de métamorphoses pour devenir des reflets de souvenirs, de moments privilégiés.

 Je peins les figures immémoriales que sont les maisons qui signifient aussi des familles, des histoires de voisinages, des temporalités. Ces maisons peintes sont de proportions communes, elles peuvent appartenir à tous ceux qui les regardent. Elles peuvent livrer des secrets, éveiller des réminiscences.

L’œuvre est accomplie quand je la vois autonome et régénératrice, ouvrant sur un ailleurs qui est iciquand je suis convaincu de sa capacité à atteindre l’empathie et la mémoire du spectateur.

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9.4.22

Dominique POUZOL du 15 au 29 avril 2022


GRrr…fait le Monstre

 

« Les Monstres qui peuplent mes créations sont un prétexte pour traiter des questions identitaires (ethniques, culturelles ou de genre) et relatives à la discrimination. Mais plutôt que de me complaire dans une attitude de souffre-douleur/martyr, leurs mises en situation appellent à l’échange, à l’auto-acceptation et à la découverte mutuelle. 

Des objectifs qui font écho, à mon sens, à ceux du Hublot d’Ivry : ESPACE DE RENCONTRE ET D’ECHANGE.

 

Avec mes Monstres, il est question de comment je me suis longtemps perçu ; et de comment j’ai souvent l’impression d’être perçu…

La fragmentation renvoie à la notion de « créolisation », au métissage ; A la possibilité d’une (re)combinaison, voire à celle d’une absorption, d’une assimilation ou d’une intégration. 

J’en arrive à la conclusion que ces questions trouvent un écho universel. Car, quel que soit notre genre ou orientation sexuelle, nos origines sociales ou géographiques, nous sommes tous le produit d’une identité hybride, composite. Ces préoccupations, dans ma pratique, s’incarnent via un bestiaire difficilement identifiable. Que je regroupe sous le vocable deMonstres.

Ces recherches plastiques – faisant tantôt des emprunts aux créatures fabuleuses de la mythologie gréco-romaine, tantôt au folklore antillais largement influencé par la symbolique judéo-chrétienne et les cultures africaines - ont abouti à mon vocabulaire plastique tel qu’il existe actuellement.

 

Les Monstres inspirent la peur, l’incompréhension, voire, fascinent. Notre relation avec ces derniers peut alors se révéler ambigüe. Relevant d’un rapport d’attraction-répulsion. 

Tout comme notre attitude face à la crise sanitaire que nous traversons, ou face à toute forme d’exclusion. Nous pouvons saisir l’opportunité qui nous est offerte pour faire le point sur nos valeurs, nos certitudes et nous réinventer. »


Trois grandes gueules / Technique mixte sur papier / 130 x 220 cm
Gueule blanche
Gueules colorées

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