31.1.22

Bahar MAJDZADEH du 04 au 18 février 2022


Bahar Majdzadeh est une artiste-chercheuse iranienne qui vit et travaille entre Paris et Marseille. Elle est résidente permanente au 6b. Elle a défendu une thèse en Art (recherche et création) à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 2019, et est actuellement Attachée Temporaire d'Enseignement et de Recherche (ATER) à l'Université d'Aix-Marseille (INSPE). 

Ses projets récents incluent aussi bien des travaux plastiques que théoriques qu'elle publie régulièrement. 

D'une certaine manière c'est comme avoir deux ateliers ; un atelier d'écriture, et un atelier de création. La recherche modèle le travail plastique et l'écriture modèle la pensée. Elle permet de comprendre ce que l'on pense, ce que l'on veut créer. Ses recherches plastiques sous forme d'images photographiques ou d'images cartographiques cherchent à rendre compte des enjeux politiques et sociaux propre à l'espace urbain et de la mémoire des groupes (sociaux) marginalisés. En sculpture, elle cherche à donner une forme aux traces laissées par la violence politique. 

En ce qui concerne ses recherches théoriques, celles-ci se concentrent sur la violence politique et l'exil. 

Ses pratiques artistiques de prédilection sont la photographie et la sculpture .


    L'Instagram de Bahar MAJDZADEH ici


Son Hublot de 21h33

13.1.22

Julia ROLLAND du 21 janvier au 04 février 2022


Julia Rolland née en 1979, vit et travaille entre Montreuil en Seine-Saint-Denis et Saint-Aulde en Seine-et-Marne.

Après des études littéraires elle entre aux Beaux-Arts de Paris en 2002 dans l’atelier de 

Jean-Michel Alberola.

Elle y pratique la peinture, le dessin monumental, la gravure la photographie et la video.

Diplômée en 2007, elle est sélectionnée pour participer à plusieurs salons et prix d’arts contemporains comme le Salon de Montrouge en 2008, Novembre à Vitry en 2009, le prix de dessin Pierre David Weill en 2005 et 2010, le prix de peinture Paliss’art en 2016 et enfin le Prix Marin en 2021 pour lequel elle est parrainée par Jean-Michel Alberola.

Elle expose régulièrement pendant cette période dans des lieux artistiques associatifs ou chez des particuliers, pour lesquels elle propose de présenter son travail en solo ou en collectif.

Elle enseigne la peinture et la gravure aux ateliers du Carrousel du Musée des Arts Décoratifs de Paris.


Je pars du réel. Un objet, un être, une image peut être à l’origine du désir de commencer un tableau. C’est toujours une rencontre. il y a dans mes dessins et peintures un mouvement de la présence à l’absence, une métaphore du processus de création. Observer les réalités qui m’entourent ou réinterpréter des images comme des photographies ou des gravures, fait de chaque tableau une clef d’interprétation du monde et de ma propre conscience. Par le travail de la touche picturale et des forces fluides de la peinture, c’est le sentiment tragi-comique de l’existence des choses et des êtres qui est exprimé, leur captation dans la mémoire et la psyché profonde. Les émotions créent des filtres qui changent la manière de voir et de peindre. Les images empruntées et l’expérience d’autres media comme la gravure, la photographie, la video ou la céramique, véhiculent à la peinture leur propre imaginaire et leurs textures qui font de chaque peinture ou série de peintures un processus pictural différent des autres.


Julia Rolland prépare actuellement son exposition à la galerie Maître Albert qui se tiendra du 

10 février au 03 mars 2022 au 6 rue Maître Albert 75005 Paris.



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                        Son HUBLOT de 21h21

2.1.22

Benjamin GOZLAN du 07 au 21 janvier 2022

Benjamin Gozlan, né à Paris en 1974, vit et travaille à Ivry-sur-Seine.

L’artiste a étudié un an à l’Universitat de Barcelona Facultad de Belles

Arts en 2000, avant d’être diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des

Arts Décoratifs en 2001.

Benjamin Gozlan, peintre coloriste.

A l’origine de la peinture : le chaos catastrophe comme création du

monde. Boue déversée, lumières obscurcies, enfouies.

Puis l’acte de peindre tel un passage à l’acte : la temporalité du geste

définit l’espace, donne forme à la matière.

Forme pure de jouissance.

"L’œil en rut du peintre" pour citer Gauguin.

La couleur inonde la toile, tons clairs saturés, traces picturales tourmentées, 

déformées, mouvements, rapidité du geste, force vitale.

La couleur, balayant les clichés, fait jaillir le fait pictural.

La force des rapports de tons évoque les forces s’exerçant sur les

hommes.

L’artiste nous donne à voir la puissance du non visible. 

Surgit une présence issue du chaos, d’un retour aux origines.

Interroger encore et toujours l’humain, 

peindre les grands sentiments catastrophiques.


Peindre l’atemporel.


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