4.1.25

Odile BOUXIROT du 10 au 24 janvier 2025

Née à Nancy, mon enfance s’est nourrie de moments solitaires, cachée au milieu des broussailles, au ras de terre, dans le jardin de mes grands-parents ou dans la campagne lorraine. À travers mon regard d’enfant, un monde merveilleux s’ouvrait à moi. Cet univers de « jardin sauvage » est resté gravé pour toujours dans mon imaginaire comme un monde synonyme de plénitude et de sensualité.

 

Cet imaginaire a nourri une sensibilité aux causes environnementales. La nature est la source d’inspiration de mon travail particulièrement le monde végétal. Je ne cherche pas à encenser sa beauté comme les peintres classiques ont pu le faire magnifiquement mais plutôt à provoquer questionnement chez le spectateur. 

L’étrange est souvent présent dans mes toiles : forêts aux troncs dénudés dans un fouillis de broussailles, branchages fluorescents inspirés des nouveaux modes de culture (hors-sol des fermes urbaines), une impression de mystère se dégage laissant la réponse à chacun. Je décline cette démarche à travers différentes séries protéiformes à la frontière du figuratif et de l’abstrait. 

Ma peinture aspire à interpeller, questionner, parfois déranger, mais aussi toucher émotionnellement le spectateur par un traitement plastique sensible. L’acrylique est travaillé brut, à sec au spalter, gratté ou poncé, parfois passé à la taloche, ou aussi en multiples couches de glacis. On y retrouve une influence de mon travail parallèle, d’art mural (travail de commande). Au-delà de la simple représentation visuelle, ce travail souhaite susciter une réflexion et une réaction émotionnelle chez ceux qui le contemplent.  

 

Diplomée de l’École des Beaux-Arts de Nancy, je vis et travaille à Paris. Après avoir passée 5 ans en bureau d’études (design d’espace) après mon diplôme, la peinture est devenue mon activité principale. Le dessin, à la pointe fine ou à l’encre, tient une place importante que ce soit en esquisse d’étude ou en carnet de voyage.



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                      Le HUBLOT du 10.01.2025




7.12.24

Antoine BATAILLE / Cassandre LEPICARD du 13 décembre au 10 janvier 2025

Antoine BATAILLE est un peintre basé à Ivry-sur-Seine. Diplômé en 2021 de l’école d’architecture Paris Val-de-Seine, sa pratique oscille entre expérimentations architecturales, carnets de voyages et peintures. Lors d’errances, qu’il pratique principalement dans les lieux reculés, il arpente le paysage à la recherche des derniers bastions de nature, prenant comme sujet les résurgences mystiques présentes dans le monde sauvage.

Cassandre LEPICARD est une peintre basée à Ivry-sur-Seine, diplômée en 2022 de la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg. Au cours de ses études, elle s’est nourrie de références scientifiques, s’est intéressée aux liens existants entre l’anatomie humaine et l’art. En parallèle de ces recherches, elle a passé de longs moments au contact du monde sauvage. Ces expériences ont éveillé en elle des interrogations profondes sur la relation symbiotique entre l'organisme humain et le monde naturel, questionnant les frontières entre l’être humain et son environnement, le vivant et l'inerte.

Projet :

Nous sommes enchantés de participer au Hublot, cette lucarne lumineuse est l’occasion d’offrir une vision singulière d’Ivry, ou plus précisément d’Ivraie. Le nom d’Ivry proviendrait de l’ivraie, une plante qui poussait en abondance sur ces terres, le long des rives de la Seine. À travers notre composition de peintures à l’encre et à la cire, nous proposons un espace où l’on peut rêver au passé de cet endroit fantasmé et à ses premiers habitants : les Ivraiyents ? Ces images nous plongent dans une époque lointaine, indéfinie, où ce nom, inspiré par cette graminée vivace, a été attribué à ce territoire

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                        Le HUBLOT à 4 mains 
          Cassandre LEPICARD et Antoine BATAILLE 13.12.2024
                    Antoine BATAILLE 20.12.2024
                   Cassandre LEPICARD 27.12.2024
         Antoine BATAILLE et Cassandre LEPICARD 03.01.2025 








22.11.24

Frédéric DAMBREVILLE du 29 novembre au 13 décembre 2024

« Esthétique de la résistance »

Ma peinture est indissolublement liée à mon écriture. Et, pourrais-je dire, à mon engagement éducatif. Travaillant avec des enfants, j’ai peint des enfants... Et lorsque j’ai entrepris, il y a longtemps, très longtemps, des recherches sur ma famille, j’ai peint des « portraits de famille », au pastel à l’huile, et en grand format, à partir de documents d’archives que j’ai découverts et réinterprétés. Au même moment, je peignais de grandes toiles abstraites inspirées de l’action-painting. Parallèlement à l’écriture du livre Les Disparus de Gatti de Gamond, qui m’a pris 13 ans de recherche et d’élaboration, j’ai pratiqué la gravure sur cuivre à la pointe sèche, dans des formats de plus en plus importants, sur le motif des ronces que j’ai peintes à Bruxelles, d’abord au pastel, en privilégiant les masses et la couleur, puis avec des pointes de carreleur pour graver plus profond et avoir de « beaux noirs », en concentrant mon trait sur le contour et la forme, de manière pratiquement abstraite, m’efforçant de conserver le mouvement de la plante, sans possibilité de repentir. 

Frédéric Dambreville, novembre 2024

En regardant Théodore Rousseau

A  L M. (en souvenir de l’exposition « La voix de la forêt »)

Je ne cesse de construire et déconstruire le paysage au second plan, inspiré de Théodore Rousseau, d’un de ses tableaux représentant une source, dans le département du Doubs (La Source de Lison, 1863).

Il y a comme un double hommage : à ce merveilleux peintre de paysages que j’admire depuis très longtemps, et au personnage féminin, contemporain, qu’on voit de dos, en train de contempler une peinture de Rousseau. Elle-même grande dessinatrice de paysages, et, en particulier, de masses forestières, d’arbres. 

C’est donc un hommage à la nature et à la peinture. Au portrait et au paysage. Au vivant.

Je ne cesse de reprendre à la fois le paysage et le personnage, même si ce ne sont que des « détails ». Tous deux se fondent dans la source, et notre regard est (ou doit être) le regard du personnage.

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                      Le HUBLOT du 29.11.2024
                      Le HUBLOT du 06.12.2024


10.11.24

Maurane CLOSIER du 15 au 29 novembre 2024

Maurane Closier est designer et céramiste.

Elle collabore avec des artistes, des manufactures, des galeries et des grandes marques, pour concevoir des objets de table, de décoration, ou des sculptures en série limitée.

Formée par Augusto Tozzola depuis 5 ans, elle pratique le tournage en céramique et a repris son atelier à Ivry sur Seine où elle forme professionnellement. 

Elle développe des séries de pièces en faïence rouge pour des commandes privées.

Les nuances sombres des émaux quelle utilise donnent à ses collections une profondeur particulière, et unifient les pièces dun paysage à la ligne simple, où lon voit apparaître et deviner la matière brute sous une surface brillante.

Maurane Closier cherche inlassablement et avec plaisir la beauté dun geste transmis et à transmettre, un geste qui prend forme avec patience, et justesse.


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                      Son HUBLOT du 15.11.2024
Son HUBLOT du 22.11.2024