15.3.24

Albertine TRICHON du 22 mars au 05 avril 2024

Après des études littéraires et son diplôme des Beaux-Arts de Paris, Albertine Trichon pratique le dessin et la peinture entre Paris et Athènes.

 

Elle voyage et expose en France, au Japon, en Allemagne, en Croatie et en Grèce. Ce sont des rencontres avec des lieux, notamment lors de résidences d'artiste en Croatie, au Mozambique, au Maroc ou bien simplement le trajet de la maison à l'atelier, qui l'inspirent. Plusieurs thèmes s’entrecroisent dans son parcours, les jardins, le canal, les piscines, les ordinateurs, les habitants et plus récemment, une série de compositions autour de son reflet dans le miroir et de la nature morte. Ils ont en commun une recherche formelle et chromatique singulière qui interroge l'espace et notre rapport à ce qui nous entoure.
 
A propos de cette dernière période, elle s’exprime en ces termes :
 « J’ai entamé cette série des reflets dans la glace pendant le confinement ; j’ai eu envie de m’approcher le plus possible des choses qui m’entouraient immédiatement. Les objets qui étaient à la maison, les membres de ma famille sont devenus centraux au cours de ces mois. Limitée dans l’espace, limitée aussi dans mes échanges avec le monde extérieur, je me suis mise à m’observer dans le cadre d’un miroir. Très vite ce cadre a été un prétexte pour m’échapper et jouer avec mon reflet. Boite de dialogue, support de mes pensées et de messages d’amour, le tableau tout entier se compose et recompose en cadres et tableaux infinis. Tantôt vanité tantôt fuite en avant dans l’imaginaire, mise en abîme de l’acte même de peindre, je reprends des motifs traditionnels de la peinture et les replace sous le jour de l’ère des écrans et du virtuel. Loin de vouloir atteindre la perfection technique, qui me semble déshumanisée d’une certaine manière, je construis mon tableau en expérimentant couleurs et compositions. Le lien que je crée entre les différents espaces du tableau et les objets représentés est une manière de me projeter à la rencontre de l’autre, de me recentrer sur ce qui me semble essentiel, c’est-à-dire la question de notre réelle place dans ce monde »


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Ses expositions à venir :

Du 06 juin au 06 juillet 2024
Galerie Cécile DUFAY
78 av. de Suffren / village Suisse N.27
75015 PARIS
https://galeriececiledufay.fr/

Du 19 au 30 septembre 2024
Galerie Marie-Claude DUCHOSAL
1, rue Ferdinand Duval
75004 PARIS


1.3.24

Filipe VILAS-BOAS du 08 au 22 mars 2024

Artiste qui examine avec humour nos temps hypermodernes, Filipe Vilas-Boas développe une critique satirique de la notion de progrès technologique tout en cultivant sa propre poésie analogique et numérique. Autodidacte, sa pratique a débuté en 2008 avec des interventions en réseau dans l'espace public. 

Ses installations, sculptures, vidéos et performances ont été présentées entre autres à la Biennale Némo au CENTQUATRE, à la galerie Fernand Léger, aux Teatros del Canal à Madrid, au ADAF à Athènes, au Share à Turin, à la galerie Zaratan et au MAAT à Lisbonne, au CCBB Belo Horizonte, Brasília, São Paulo, Rio de Janeiro au Brésil et au Tate Modern à Londres.

A propos de l'exposition au HUBLOT :

Failing in Love Larmes de crocodile, 2023

Techniques : Prothèse oculaire, eau, pompe, moteurs, nano-ordinateur, pot, terre et plante.

 

Larmes de crocodile est une installation qui confère à un œil robotique le regard et le système lacrymal d’un œil humain. Statue “en pleurs” au subterfuge apparent, de précieuses larmes s’en écoulent parfois et viennent ironiquement arroser une plante en contrebas. De quoi troubler l’assistance : même factice ou jouée, l’émotion touche. Une ancienne légende gréco-latine racontait que les crocodiles du Nil attiraient les naïfs en gémissant. Un jeu de dupes que le dispositif réactualise dans un duo émouvant entre l’être humain et non-humain.


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                      Son HUBLOT du 08.03.2024

16.2.24

Isabelle AUGÉ du 23 février au 08 mars 2024

Peindre, une évidence : avant les mots, je suis touchée par l’image. 

La peinture me fait voyager, elle m’amène aux frontières de ce que je connais.

 

Avant de peindre, je commence souvent par une pratique de yoga pour ralentir, sentir le mouvement de vie, une image encore floue apparaît, comme un souffle léger.

Vient le choix du support, de la technique, des pigments. Je m’accorde sur une couleur, souvent bleue, qui anime la surface et offre aussi un champ libre.
L’intention du départ se révèle. Elle se construit, la matière se dépose, se retire, des traces du hasard restent. 

Mes gestes tâtonnent ou cavalent, jouent avec les formes et les couleurs. 

Le tableau progresse par vagues, au rythme du souffle.


                   Le site de Isabelle AUGÉ ici
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                           Isabelle AUGÉ exposera ses œuvres du 20 mars au 06 avril 2024

                            A la Galerie / Éditions L. MAUGUIN 32 rue Vergniaud 75013 Paris

                    Son HUBLOT du 23.02.2024

2.2.24

Camille MERCANDELLI-PARK du 09 au 23 février 2024


“Mon inspiration découle de l'illustration naturaliste, explorant les processus organiques et l'imaginaire du monde vivant à travers le dialogue que j'initie entre le dessin et l'image imprimée. Pour ma série des Cristallisations, je peins directement sur des images imprimées d'œuvres de la Renaissance que je collecte sur internet, offrant ainsi une nouvelle forme à ces portraits, une sorte de "mise en culture" de la peinture. 

En résidence au Artlab Wasan sur l'île de Jejudo en 2022, j'ai mis en scène, pour ma série Still Life, des éléments naturels collectés autour de l'atelier, fusionnant le médium photographique et le dessin naturaliste, créant une œuvre à mi-chemin entre la réalité et l'imaginaire. 

Je collabore également avec le photographe Woojung Park pour la série Morphogenesis, où le tracé se superpose à la photographie, s'intégrant et figurant un réseau semblable au rhizome, connectant les végétaux à la terre, entre eux, et métaphoriquement, les pensées ou les réminiscences entre elles.


               Le site de Camille MERCANDELLI-PARK ici
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 Son Hublot du soir