28.9.11

Eric GARAULT, 30 septembre 2011



Il y a un an, Eric GARAULT donnait à voir dans Le Hublot  quatre  images de son travail "Bidonvilles-sur-Seine".

A l'occasion de la première Nuit blanche à Ivry-sur-Seine, il montrera dès vendredi soir et pendant une semaine un "slideshow" au sujet certes plus léger (un aperçu dans Hublots du soir) mais toujours empreint de cette humanité dans l'approche et le traitement qui font de ses photographies des photos pas comme les autres. Elles sont à (re)découvrir ici et . 

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Samedi 1er octobre 2011, toujours dans le cadre de la première Nuit
blanche à Ivry-sur-Seine, à partir de 19 heures et en même temps que 9 autres sites dans la ville (programme complet téléchargeable ici), la place Voltaire accueillera des projections, des performances, des installations et des interventions de

Erik GRILLO :
Un Chemin de fictions




Charles PIQUION



Compagnie TERRAIN VAGUE : Zone d'Usurpation Temporaire
Performance projection de Dorsaf Ben Nasser
Corps et voix de Annick Bouissou, Abdellah Noukrati,
Bianca Iannuzzi et Marine Midy
Technique de David Baudenon et Etienne Exbrayat
Photographie de Valentina Camozza



Rémi UCHEDA : Un mur de fumée
avec Laurence Luminet, Anne-Catherine Nicoladzé, Lauren Chanel,
Antoine Ragot (danseurs) et Cyril Leclerc (lumière)

14.9.11

Laurence VIDIL, 16 septembre 2011


Parabole de la cabane
série Le drap-sur-le-balcon

« Dans le travail que je mets en place, les propositions d'images construisent des espaces non fixes, qui doivent pouvoir cheminer encore. Images filmiques, images photographiques, images objets, auto-images qui rencontrent les images de l'autre, représentations des gestes. Peut-être y-a t-il une volonté d'arrêter le temps, non pour annihiler un mouvement, mais pour trouver une place et une durée aux choses, aux gestes, aux paroles, aux sons, entre une histoire universelle et une histoire singulière, un état présent de la mémoire.»

Parabole de la cabane, montage miroir sur sac à gravats rouge


Parabole de la cabane : montage vertical
Parabole de la cabane : montage sol / mur 





















« La parabole de la cabane est un dessin, récurrent où sont tracés au scotch 2 cubes et entre eux une composition à chaque fois identique de modules. Les lignes prennent possession des matières plastiques industrielles, visuellement marquées par des transparences, brillances, ou la densité du rouge. Il y a toujours l'idée du montage qui se tisse sur un principe des images ouvertes. Ces fragments d'architecture simple s'inscrivent sur ces surfaces ou plans, se déplaçant à l'intérieur d'espaces dans un rapport duel du mur au vide, du mur au sol.  0n n'y rentre pas mais  ces éléments  engagent des lieux momentanés.»

Laurence VIDIL

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Huit des dix-sept sérigraphies de La parabole de la cabane, série Le drap-sur-le-balcon, seront exposées au Hublot : une par jour, de vendredi soir à vendredi après-midi. L'un de ces accrochages sera visible dans Hublots du soir.

L'ensemble complet, suivi d'un texte de Laurence VIDIL, fait l'objet d'un album :


Egalement de Laurence Vidil, son site internet et un texte à propos de Fabienne Oudart.

7.9.11

Alexandra SÀ, 9 septembre 2011



Il vaut mieux fumer des Definitivos provisoirement
que des Provisorios définitivement


En suspension, détail
(...) Au Portugal, il y avait deux marques de cigarettes que j’aimais bien, l’une s’appelait « Definitivos » et l’autre « Provisorios ». Je cherche alors les marques de cigarettes sur Internet afin de vérifier à quoi ressemblent ces fameux paquets dont les noms me séduisent. Pas d’image dans un premier temps mais un slogan apparaît : « Il vaut mieux fumer des “Definitivos” provisoirement que des “Provisorios” définitivement ». J’en ferai le titre de mon texte car il y a dans cette phrase une synthèse du paradoxe qui me plaît et qui tend à éclairer un certain nombre d’œuvres récentes d’Alexandra Sà, sans parler des plus anciennes dans lesquelles la chute, figure essentielle, remplissait cette fonction de nommer autrement cette instabilité, ce provisoire et ce définitif. Il y a aussi dans la manière dont nous sommes « tombées » ensemble sur cette phrase magique, une intensité qui correspond à l’époque - la trouvaille hasardeuse des moteurs de recherche qui toujours, par son immédiateté, vérifie et intensifie la rencontre avec l’information. Et puis, cette approche par ricochets me semble en phase avec la manière dont le travail de beaucoup d’artistes se construit aujourd’hui. Un point de départ ancré dans la matérialité des objets, puis une recherche sur leur existence, leur fonction, leur contexte sémiotique, scientifique, culturel… Jusqu’à synthétiser leur histoire en une forme plus ou moins fixe, plus ou moins provisoire dans le définitif ou définitive dans le provisoire et, la possibilité qu’advienne un univers.(...)
Maëlle DAULT
extrait, "Alexandra Sà - Catalogue", Editions Analogues, 2010




En suspension, 2010
impression A3 ("Le Saut dans le vide"
d'Yves Klein, corps pixellisé en bleu),
ventilateur, 120 x 40 cm




Retrouvez Alexandra Sà sur son site
et la pièce présentée :

Feuilleté, 2010
bois contre-plaqué cintrable,
tréteaux modifiés
60 x 80 x 80 cm

dans Hublots du soir.

1.9.11

Nathalie HURTIER, 2 septembre 2011







Pirogues, bouts, bateaux-panier et cordes ébauchent dans « La Vague fantôme, un monde à la dérive ».









Accoste sur des rivages aux ondulations de papier coloré, loin, très loin du « Business angel », métronome d’une civilisation à la déroute dans les pas de « L'Esclave au filet ».







Regarde dans « L'Eau des pleurs » le mascaret ondoyant comme une « Danse avec les œufs ».









Découvre « De toutes autres figures », l’une ou l’autre… « L’Homme-poisson », « Venu du fond des âges » ?







« Dans un battement d’ailes », « Devant le temps », cherche dans les liens tribaux « Le Nœud manquant » et « Dans l’obscurité, l’écume… Vole, attends » !




Retrouvez Nathalie Hurtier sur son blog
et dans Hublots du soir. 


« Attachez vos peintures, des collages immédiats »

by Byl