10.11.24

Maurane CLOSIER du 15 au 29 novembre 2024

Maurane Closier est designer et céramiste.

Elle collabore avec des artistes, des manufactures, des galeries et des grandes marques, pour concevoir des objets de table, de décoration, ou des sculptures en série limitée.

Formée par Augusto Tozzola depuis 5 ans, elle pratique le tournage en céramique et a repris son atelier à Ivry sur Seine où elle forme professionnellement. 

Elle développe des séries de pièces en faïence rouge pour des commandes privées.

Les nuances sombres des émaux quelle utilise donnent à ses collections une profondeur particulière, et unifient les pièces dun paysage à la ligne simple, où lon voit apparaître et deviner la matière brute sous une surface brillante.

Maurane Closier cherche inlassablement et avec plaisir la beauté dun geste transmis et à transmettre, un geste qui prend forme avec patience, et justesse.


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25.10.24

Frédéric LÉGLISE du 01 au 15 novembre 2024

Les jeunes femmes de Frédéric Léglise fleurissent tels des motifs abstraits. Elles n’ont pas vraiment d’âge, ou plutôt elles sont éternellement jeunes, la bouche nacrée, la peau lisse et très souvent rose — rose qui n’est pas la couleur de la chair mais une couleur métaphorique, douce et lumineuse, comme s’il s’agissait de fleurs de lotus. L’artiste tire ce rose parfois vers le rouge (les corps prennent alors la teinte de sucres d’orge), parfois vers le blanc (comme une photographie surexposée). Dans les peintures les plus récentes, la peau devient brune, d’un brun qui dépasse le réalisme pour se transformer en enveloppe veloutée. Assis ou allongés, les corps s’épanouissent indépendamment du fond, traité avec des motifs géométriques (ceux du fauteuil) ou bien à la feuille d’or ou d’argent, comme une icône religieuse ou Pop, ou encore poudré de paillettes glamours. Ces peintures sont pourtant des portraits, la plupart ayant pour titre le nom du modèle — pas « modèle » au sens technique, mais la femme de l’artiste, des amies, des personnes rencontrées. Ce qui les distingue, ce sont les vêtements sophistiqués ou négligemment ouverts, la couleur des cheveux, l’arc des sourcils, l’expression. Mais les corps sont avant tout ces courbes lisses, caressées par les nuances de la peinture, mises en volume par la géométrie des étoffes soyeuses — expressions du plaisir visuel, de la plénitude sensuelle de la contemplation.

Anne Malherbe

Août 2020


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                      Son HUBLOT du 01.11.2024
                      Son HUBLOT du 08.11.2024



11.10.24

Edith LANDAU du 18 octobre au 01 novembre 2024

Pourquoi la photographie ?

J’ai découvert un appareil photo dans l’appartement de mes parents vers l’âge de 12 ans. 

La photographie est devenue alors l’outil d’expression qui m’accompagne encore aujourd’hui.

Il est un partenaire que je tiens par la main et qui me prend par le cou.

Pour ma part, en immobilisant l’instant, la photographie fonctionne comme un journal sauveur de la mémoire. Elle répond à la nature consciente ou inconsciente selon une dimension individuelle ou collective. 

Elle permet de raconter, de dénoncer, de rêver. De se disperser ou de se dévoiler, d’extérioriser, d’être objectif ou dramatique, être dans une surenchère affective, ou dans une retenue poétique.

Elle peut être un ennemi comme un ami en fonction de celui qui réalise et de celui qui regarde.


Votre « nature terrestre » lève un voile sur la nature animale dans son environnement. Que voulez-vous montrer ?

Chaque animal vit dans un monde propre à son espèce.

Il n’est pas doté du même langage que nous les humains, néanmoins ça ne retire rien à l’expression du sensible lorsque l’animal nous regarde.

Je guette cet instant troublant et privilégié qui semble traverser la barrière qui nous sépare tout en gardant son origine propre d’animalité.

 

Votre représentation des animaux familiers peut parfois être inquiétante. 

Est-ce volontaire ?

En redonnant à l’animal sa présence singulière dans son environnement, le caractère troublant de certaines photos vient peut-être d’un sentiment d’une étrange proximité entre nos deux conditions. 

À d’autres moments au contraire, l’être familier que nous connaissons, réintégré dans sa condition animale, devient étrange et inquiétant.


Interview complète d'Édith Landau pour le magazine Corridor Elephant à retrouver pages 16 à 25 

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                      Son HUBLOT du 18.10.2024
                      Son HUBLOT du 25.11.2024







26.9.24

Vincent PUREN du 04 au 18 octobre 2024

Une proposition au dialogue entre sensualité et regards.

Pour amorcer ce dialogue, Vincent Puren réalise des œuvres où l’Humain est au cœur de son travail à travers, principalement, la peau et le portrait… 

La nature sensuelle de la peau est pour lui un langage à part entière. La peau est notre enveloppe charnelle, notre frontière physique avec le monde extérieur, mais c’est aussi notre première expérience sensorielle à travers le sens du toucher. 

Le toucher, un langage à la fois unique et universel. Peindre des corps et la peau. 

Son obsession, consiste à capturer ce langage avec l’envie de réveiller un inconscient émotionnel, mais surtout avec l’envie de communiquer avec le regardeur d’une manière profonde et intime. 

Cette sensualité cutanée est également liée pour lui aux souvenirs, aux fantasmes et aux rêves. Un travail sur la temporalité des expériences émotionnelles que nous avons vécues ou nous ne vivrons peut-être jamais… C’est pourquoi l’objet ne doit pas être trop explicite, il faut que l’œuvre suscite une interrogation, un doute. 

Ce désir de dialogue passe également à travers des regards échangés. La réalisation de portraits en peinture, sujet qui traverse les siècles depuis l’Antiquité, lui permet de capter ces regards. En continuant à perpétuer la tradition picturale du portrait il cherche là aussi, comme avec la peau, à créer une connexion, à dialoguer avec les autres mais aussi avec lui-même.


Vincent Puren vit et travaille à Clichy (92). Artiste plasticien, formation arts graphiques à l’École de l’image des Gobelins de Paris.

 

                  Le site de Vincent PUREN ici
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                      Son HUBLOT du 04.10.2024
                      Son HUBLOT du 11.10.2024





14.9.24

Natalianne BOUCHER du 20 septembre au 04 octobre 2024

Ce travail de dessin au fusain de la série Chemin ainsi que la série photo Paysages apprivoisés traitent de notre rapport sensoriel et métaphysique à la nature. Je dessine des paysages désertiques qui se rapprochent de la texture d’une peau et photographie des montagnes avec une démarche similaire à celle pour un portrait. Dans la série Chemin, le travail sur une image fixe est abordé comme une unité qui fait partie d’un mouvement et je propose pour cela des dessins sous forme de triptyques qui tracent un chemin continu. 

Je tente de transmettre la sensation du corps éprouvé par l'extérieur (textures, plis, volumes) et une interrogation sur ce que représente le désert et l'érosion. Le désert comme expérience enivrante à un espace brut et aux éléments naturels, mais également une expérience faite de crainte au regard des dégâts de l’anthropocène, dont la désertification croissante en est un des témoins.


Née en 1988 au Mexique, Natalianne grandit en France et se forme à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD) en Cinéma d’Animation. Elle réalise des courts-métrages hybrides, des clips musicaux, explore les effets spéciaux pour le cinéma et filme pour le théâtre et la danse. Actuellement, Natalianne se concentre sur son travail de plasticienne (fusain, photo et peinture à l’huile), et développe un court-métrage de fiction en animation au fusain, «Ton Feu» avec Guillaume Le Pape. 

Le film est en recherche de production(s).



                Le site de Natalianne BOUCHER ici

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                      Son HUBLOT du 20.09.2024

                     Son HUBLOT du 27.09.2024

            


30.8.24

GUACOLDA du 06 au 20 septembre 2024


Guacolda est une artiste française née au Chili de parents français. Son prénom, Guacolda, est celui d'une princesse indienne légendaire, ce qui influence profondément son œuvre artistique. Influences de la peinture classique à l'art néo-pop, le fil conducteur de toutes les œuvres de Guacolda - gravures, peintures, vidéos, dessins - est le trait. Il les lie, symbolisant souvent "lien", "empreinte" ou "vibration". Agissant comme un générateur d'événements inattendus, le trait tisse un sens dans son travail.

 

Guacolda est une artiste transdisciplinaire, diplômée de l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Paris et des Beaux-Arts de Barcelone. Elle est régulièrement invitée en résidence d'artiste ; à Tokyo, à Lisbonne, au Liban, etc. Elle utilise divers médias : la peinture, la gravure, la photographie et la broderie, cette dernière étant un médium qu'elle continue d'explorer et de réinventer. Ses œuvres se trouvent dans diverses collections privées et institutionnelles. 

Guacolda vit et travaille en France, près de Paris. 

Son travail a été présenté dans le livre De Fil en Aiguille (2018) de Charlotte Vannier.  


Démarche 

Ce qui fonde le travail de Guacolda c’est le trait. Le trait en tant qu’empreinte, lien, vibration ou trame. Le trait sillon gravé dans la plaque, le trait de surface, dessins et peintures, ou le trait-fil fait matière. Son travail invoque des corps et des portraits d’hommes, de femmes, des figures références de l’histoire de l’art, des autoportraits, au travers de trames et de superpositions. Elle fusionne par exemple des figures de la culture religieuse avec des références modernes telles que des acteurs de cinéma, des personnes de son entourage. Son approche artistique se veut une invitation à interpréter le trait, le détail dans chaque œuvre. Les trames de ses créations, traits de peinture, d’encre ou de fil, créent une vibration. Brouiller les limites, les figures, les réalités pour proposer une autre vision du réel, libre d’interprétation.

 

Article de Laure Perny pour Le Parisien 


              Le site Fiber Art Fever de GUACOLDA ici
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                      Son HUBLOT du 06.09.2024
                      Son HUBLOT du 13.09.2024

5.7.24

Guillaume LAVIGNE du 12 juillet au 06 septembre 2024

Voilà plus de vingt ans que Guillaume Lavigne peint et grave. Des formes et des volumes. Des êtres et leurs enveloppes. Des visions denses, très personnelles. À l’huile et à la gouache. À l’eau-forte et à l’aquatinte. Sur le papier et sur la plaque de métal. Au pinceau et à la pointe sèche. Vingt ans que, comme des dons chuchotés, l’artiste nous offre ses épiphanies.   


Sur un mur de l’atelier, dans la lumière d’un après-midi de janvier sont réunis les realia du peintre, sept petites toiles qui sont les dernières nées de ses œuvres. Pinceaux dans un pot, brosses et tubes isolés sur un fond troublant. Peinture dans la peinture, peinture de la peinture. Autoportrait du peintre réfracté en ses outils et en sa création. 


Ces toiles intimes, au plus près de lui, de son quotidien et de son métier, de son être et de ses rêves, de ses certitudes et de ses recherches, on les attendait. Depuis longtemps on attendait de faire leur connaissance. Elles ont la gravité des œuvres essentielles. On y sent l’artiste à l’aise. Son regard posé sur son quotidien atteint à une intensité nouvelle. En fixant les quelques objets comptés qui le relient le mieux au monde, il ne manque pas de se livrer. Ces pinceaux au garde-à-vous, ce tube de peinture écrasé par un pouce qui ne doit pas être loin, ces brosses plus ou moins lourdes et plus ou moins soyeuses magiquement épinglées sur le vide, autant de révélations. De l’intimité que l’artiste entretient avec la création.   

 Les épiphanies de Guillaume Lavigne (extrait) / Vincent Simonet


Le site de Guillaume LAVIGNE ici

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                      Son HUBLOT du 12.07.2024
                            Le 02.08.2024 
           deuxième oeuvre des petits formats de l'été
                   15.08.2024 troisième oeuvre
                            27.08.202
  4e et ultime oeuvre des petits formats de l'été



24.6.24

Mohamed AKSOUH du 28 juin au 12 juillet 2024

Aksouh appartient à la « génération des années 30 » qui, sur le sol immémorial d’une abstraction commune aux expressions berbères et arabes, cristallise au long des années 50 la modernité picturale en Algérie.

[…]

Parmi le pays pur des formes et des couleurs Aksouh va s’engager, à partir de sa densité méditerranéenne, dans l’exploration non-figurative de la lumière même. Son itinéraire semble commencer au bord des rivages familiers, des lueurs qui traversent leurs profondeurs d’émeraude […]. Puis sa peinture, au long des années 70, ouvre le champ du regard, dans une autre distance le fait accommoder au beau milieu du jour sur le tissu sans faille du visible. 

[…]

Univers d’affleurements, mosaïques à demi-effacées, strates de pierres se levant du fond d’anciens murs, cailloux ou galets sertis dans la poussière des chemins comme dans les marbrures de la vague : aucun titre ne vient enfermer la vision, la peinture d’Aksouh jamais n’identifie les lieux du monde dont elle se trouve comme accueillir obliquement la rumeur.

 

AKSOUH, le nacre de l’être [Extrait de] / Michel-Georges Bernard




Le wikipédia de Mohamed AKSOUH ici



       Actuellement au Musée d'Art Moderne, une oeuvre de Mohamed AKSOUH 

  est présentée au sein de l'exposition collective



Et bientôt Galerie CONVERGENCES


                                                                         
                      Son HUBLOT du 28.06.2024
                      Son HUBLOT du 05.07.2024

7.6.24

Isabel AGUERA du 14 au 28 juin 2024

Isabel Aguera, diplômée de l’Ecole nationale des Beaux-arts de Paris, peint depuis plus de trente ans. Son travail ayant attiré rapidement l’œil de collectionneurs et d’agents étrangers, ses œuvres voyagent à travers le monde entier et sont présentées dans de nombreuses foires et galeries hors de nos frontières. Dès lors, elle se consacre entièrement à sa pratique artistique et se nourrit de nombreux voyages, ayant une prédilection pour cette Babylone contemporaine qu’est New-York où elle se mêle au foisonnement des différentes scènes artistiques underground. La ligne de front entre réel et imagination est souvent à l’ouvrage dans le travail d’Isabel Aguera d’où un élément figuratif central qui, de son propre aveu, lui permet de garder prise avec la réalité première qui est donnée à voir à notre rétine. De cet élément, un bouillonnement sans contraintes emprunte alors une route constituée de hasards et d’accidents afin de faire jaillir un langage pictural hors des contrées balisées du langage et de la narration. Durant l’acte de création nait alors une peinture qui se raconte autant qu’elle conte. 

Investiguant les territoires de sa mémoire, prospectant des univers fantasmés où l’invention et la découverte de nouvelles écritures est le moteur, Isabel Aguera conserve toujours comme fil d’Ariane dans sa démarche plastique la composition ; l’agencement de chacune de ses œuvres découlant d’un travail préparatoire constitué d’innombrables esquisses et croquis où le geste est guidé par le désir d’un trait qui se suffirait à lui-même, presque déconnecté de toute pensée, où peinture et écriture se côtoient. De ces épreuves, telle une œuvre architecturale les fondements étant alors posés pour le basculement créatif nécessaire à la réalisation de ses toiles. Loin de s’enfermer dans un processus de création balisé et routinier, Isabel Aguera s’astreint à repousser toute zone de confort qui ampute souvent les régénérations et possibles mutations, cherchant ainsi à se réinventer en prospectant des territoires propices à de nouvelles écritures... De celles-ci naissant souvent la liberté, cette dynamique nécessaire à l’exploration où les chemins de traverses et les prises de risques sont constants. Ne se souciant pas du regard du spectateur ni du résultat, le trajet qui amène à l’œuvre est aussi important que l’œuvre achevée elle-même.    

                                                                                                    Romain'Grieco'ANTHROPART 


                     Le site de Isabel AGUERA ici
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                     Son HUBLOT du 14 juin 2024
                    Son HUBLOT du 21 juin 2024


24.5.24

Guillaine QUERRIEN du 31 mai au 14 juin 2024


Ce qui m'émeut dans un dessin de paysage, ce sont les traces indescriptibles, indicibles et pratiquement invisibles, de mon rapport à l'espace dessiné à cet instant là. L'état de captation dans lequel je suis, l'étonnement d'une lumière, un reflet, une posture, un bruissement, dans un lieu avec lequel j'ai une relation très intime, mais qui me surprend toujours. Une manière de se perdre totalement dans la perception, en laissant de côté la représentation. C'est là que reproduire, ou même utiliser ces dessins que l'on appelle parfois préparatoires, devient si difficile.

A l'atelier, comment retrouver cette émotion-là, cette immersion qui permet de "lâcher" en gardant pourtant une certaine complexité des formes, une construction d'espace, une limpidité des couleurs ? Sans doute le rapport à la "matière peinture" prend-il le relais, créant l'étonnement, la conversation et même souvent la lutte, qui finalement fera que l'œuvre gardera quelque-chose de ce "vivant" là. Une petite trace de ce rapport au monde.


Le site de Guillaine QUERRIEN ici
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Son HUBLOT du 31.05.2024
Son HUBLOT du 07.06.2024