16.12.18

Charlotte SALVANÈS du 21 décembre 2018 au 11 janvier 2019


La peinture de Charlotte Salvanès donne à voir avec netteté ce brouillage de la vue envahie du désir de voir. L’ordinaire se transmue et se fait peinture. Elle dit aimer suspendre dans le temps de la peinture. Là où Bonnard fait peinture dans une forme de mouvement brownien, les toiles de Charlotte, sous un calme apparent, concentrent une extrême énergie en un point de compacité vibrante où l’ordinaire se dissout dans un presque irréel. Toujours une tension vers la vie s’arrache d’ un élément qui enserre, une eau métallisée, une eau blanche comme un gel, un filet.
L’ordinaire intime et sa transposition intérieure se tissent, chez Charlotte Salvanès, dans une œuvre picturale condensée par l’émotion. 
Josiane Assuied, novembre 2018 (extrait)



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9.12.18

Isabelle MILLET le 14 décembre 2018


A travers ses photographies, Isabelle Millet tente de restituer l’épaisseur du temps et fabrique des images où le quotidien devient un artifice, une étrangeté issue de l’évidence.
Par changements de registres, elle aborde d’autres territoires, d’autres mémoires entre le réel et l’imaginaire où chacun peut reconnaître un fragment d’histoire secrète.




                  Le site de Isabelle MILLET ici
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2.12.18

Marc-Antoine BEAUFILS le 07 décembre 2018


Les dessins et peintures de Marc-Antoine Beaufils sont nourris depuis des années par les ambiances urbaines, les friches industrielles et les territoires ferroviaires. A partir de ces sujets, il a imaginé Parelondriss, une cité intemporelle et onirique constituée d’éléments épars et sillonnée par des trains dont on ne sait s’ils circulent réellement, mais où tout ce qui y est visible reste plausible. La représentation de cette cité, sous différents angles et sous forme de séries est devenue son sujet principal.
En tant qu’habitant d’Ivry il a souvent eu recours à l’environnement immédiat pour l’avoir arpenté, dessiné et photographié de multiples fois. Depuis un pont enjambant des voies ferrées, il a  réalisé une série de formats identiques de 80 x 80 cm représentant la même scène à différentes périodes de l’année, sous différents climats ou heures de la journée. C’est une peinture issue de cette série qui est présentée au hublot.



  

               Le Facebook de Marc-Antoine BEAUFILS ici
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25.11.18

Carlos GINZBURG le 30 novembre 2018


   ART POST-CONTEMPORAIN

1. Dans l'instant de ma naissance, je vois défiler devant moi ma vie entière 
    jusqu'au jour de ma mort.

2. Dans l'instant de ma mort, je vois défiler devant moi ma vie entière 
    jusqu'au jour de ma naissance.

3. Le mouvement 1.et 2. dans une boucle récursive infinie, éternelle.

    Carlos Ginzburg, novembre 2018


                        
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18.11.18

Serge LAURENS / FESTIVAL DES SOLIDARITÉS INTERNATIONALES LE 23 novembre 2018



Je travaille à déconstruire les symboles de notre environnement commun
en questionnant le sens des informations, des images qui nous entourent.
Depuis quelques années j’utilise le matériel urbain en le détournant pour créer
de nouveaux points de vue en utilisant des champs visuels digitaux ou non.

Sans renoncer aux expérimentations aux médiums traditionnels (peinture dessins)
je développe, d’autres recherches où le geste, les matériaux, sont autant
d’éléments qui se rencontrent et s’assemblent.

Cette installation pour Ivry sur monde propose aux passants de s’interroger sur le langage urbain
et sur la mémoire que la signalétique nous expose et sur l’imprégnation qu’elle développe indirectement dans notre mémoire. Ici, cette mémoire en filigrane renvoie aux noms des auteurs le nom de leurs propres œuvres.

Pour le Hublot il s’agit d’une bibliothèque mémorielle ou les noms des auteurs se mélangent à leurs récits.
Sans distinction d’espace un peu comme dans notre propre mémoire.
Quand un spectateur regarde la toile il identifie un ou 2 noms en fonction de son vécu, de sa culture.


                   Le site de Serge LAURENS ici
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11.11.18

Yann FOUGEROUX le 16 novembre 2018


"Ils croyaient vaincre ma résistance en me soumettant au sévère régime du cachot  au pain sec et à l’eau. Alors, avec le triomphant sourire de l’ironiste, j’ai trempé le quignon dans la cruche."                                    
E.Chevillard 

 Qu'en penses-tu ? Ça ne décrit pas mon travail, mais ça décrit bien comment je le fais.


Le site de Yann FOUGEROUX ici
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4.11.18

Olivia CLAVEL le 09 novembre 2018

Née d'un père peintre, son nom d’artiste est Electric Clito lorsqu’elle co-fonde avec Kiki Picasso, Loulou Picasso, Lulu Larsen, Bananar et Jean Rouzaud le collectif Bazooka associé au mouvement punk. Serge July leur propose d’illustrer le journal Libération, ils appliquent à l'actualité les mêmes méthodes de détournement et de contestation qu'envers l’art.
Dessinatrice de BD, l’humour d’Olivia Clavel est mis en œuvre dans le magazine Actuel, Métal Hurlant, Hara-Kiri, Charlie Mensuel « Punks esthètes : Bazooka's not dead », Technikart, SAS IdeoClean…

En 1976, elle publie les aventures de "Joe Télé", son alter ego fictif sous le nom d'Olivia "Télé" Clavel.
 Elle réalise un clip avec  Brigitte Fontaine, et « L'Oeil du Cyclone » d’Alain Burosse Canal + …
Icône toujours quoique davantage retranchée elle poursuit sa quête picturale où elle développe un monde coloré, fluo, dans lesquels les rêves de ses personnages de BD s'envolent et s'échappent dans la nuit...


Ses dernières expositions
Galerie Corinne Bonnet - Acrylique - dessin - gouache - 2018
Maison Rouge - Vidéo, BD, gouache - « L'esprit français  Contre cultures » - 2017



                  Le site d'olivia CLAVEL ici
                        Son Facebook ici
                    Et sur France Culture ici
                   
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15.10.18

Filip MIRAZOVIC du 19 octobre au 09 novembre 2018


Filip Mirazovic s’inscrit dans la lignée des maîtres anciens par l’usage de la figuration et de la narration. Il se réfère à l’imagerie du passé (paysage allégorique, scène de genre) à laquelle il associe des éléments du présent (transports, cinéma, industrie, énergie). Il réalise des tableaux représentant des paysages et des scènes d’intérieur. Ses compositions aux sujets plutôt sombres traduisent le regard acerbe qu’il porte sur les civilisations occidentales.
 Il s’agit ici d’allégories composites et personnelles. Avec des bouts de histoire de l’art, d’histoire personnelle et d’histoire politique et sociale de son pays de naissance - la Yougoslavie ; avec des bouts de comptes de fées et de cartes postales.  Dans cet espace reconstruit, l’irréalisme des échelles souligne la nature éminemment symbolique des objets ; en référence aux productions du Moyen Âge, leur taille se révèle proportionnelle à leur importance.
La démarche engagée de Filip Mirazovic vise à apostropher le conservatisme occidental (notamment dans les sphères du pouvoir économique et politique) et à l’interroger sur l’avenir de notre société.

L’homme et son confort dominent ici clairement la nature qui, néanmoins, commence à se rebeller. En laissant s’immiscer les catastrophes écologiques dans les appartements du pouvoir, l’artiste pointe les fragilités récurrentes de notre système menacé par la persistance de son modèle et de ses élites.
Lauranne Germond




           Le site de la galerie ou expose Filip MIRAZOVIC ici

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7.10.18

Johanna PERRET le 12 octobre 2018


Johanna Perret cultive l’ambivalence. Si d’apparence chaque œuvre demeure limpide, leur sujet, en revanche, ne se livre pas au regard qui ferait l’économie d’une étude. Les fleurs empoisonnées, les paysages évanescents de pollution ou l’ornementation de sévices ritualisés, ne trahissent pas à première vue la dualité de leur nature. Qu’elle se trouve dans la forme ou dans le choix de l’image elle constitue pourtant un sujet de réflexion.  

« L’ambivalence » est l’apparition d’un double sens contradictoire mais exprimé et visible. Dans l’analyse elle se distingue clairement de « l’ambiguïté » - qui n’a pas cours ici  car elle implique une confusion du sens. 
Ces images témoignant de notre violence, actuelle ou historique, sanglante ou psychologique, disent la double façon de voir et de penser qui, bien que porteuse d’une contradiction, permet la profondeur où s’agite l’âme humaine. 
                                                                                                                          Hervé Ic - 2017




Le site de Johanna PERRET ici
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30.9.18

Pierre GUERCHET-JEANNIN le 05 octobre 2018


Ma peinture est issue de la figuration, d’une certaine perception des paysages et du regard que je porte sur l’espace construit qui m’entoure. Peinture passée au tamis de la surface en deux dimensions, qui rejette tout trompe-l’oeil et offre un travail en à plat.
Mes surfaces se composent exclusivement de plans juxtaposés. La ligne n’a pas de place sinon en dehors de ma volonté.
La gamme des couleurs, la palette, évolue lentement, acceptant parfois de nouvelles colorations. Les œuvres se répondent l’une à l’autre, comme bougent les mesures d’une musique répétitive.
Les couches successives de couleur, plages superposées, traces de vies antérieures ou strates de sentiments recouvert à deviner, luttent et se composent jusqu’au point d’équilibre qui permet au tableau de se définir.





             Le site de Pierre GUERCHET-JEANNIN ici
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24.9.18

Anne L.RAFFALLI le 28 septembre 2018


"Slugs leave slime trails when they move."

Les pieds dans la boue, les yeux dans le ciel. Entre ombres et lumières, dans une trouée la couleur se déploie. Je peins à l'acrylique sur grands et petits formats, tout ce que j'ai vu, les forêts, les lisières les bords de mer, les gens, les bêtes, les jours et les demi-jours, et aussi tout ce que je n'ai pas vu, les abîmes, la Musique...Une trace laissée sur l'herbe brille, le slime en équilibre sur les choses, dessine des chemins sauvages. Sous le soleil, les secondes passent, des siècles passent, les couches de couleurs se sédimentent. La lumière éclate tout, et parfois l'ombre gagne.




Le site d'Anne L.RAFFALLI ici
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16.9.18

PLEINS FEUX / PORTES OUVERTES des 21, 22 et 23 septembre 2018

A l'occasion des PLEINS-FEUX / PORTES OUVERTES des ateliers d'artistes d'Ivry-sur-Seine (et d'ailleurs) , Le HUBLOT invite 8 artistes à exposer salle Voltaire à Ivry les 22 et 23 septembre 2018, vernissage le 21 septembre à partir de 19 h.

Marcos CARRASQUER - Beatriz GUZMAN CATENA - Gökçe ÇELIKEL - Hang LU 

- Mohamad OMRAN - Anne VAN DER LINDEN - Le Wen ZHONG - Antonio ZULUAGA 

Toutes les informations sur ces artistes sont à retrouver sur notre blog dans la liste des SITES et ARTISTES EXPOSÉS