25.9.17

Sophie BOSSELUT, 29 septembre 2017

Quand elle ne fait pas de films, Sophie Bosselut continue à explorer la matière, le vivant, à imaginer des formes en jouant avec les aléas, à peindre et dessiner les processus de transformation. C'est la première fois qu'elle présente son travail sur porcelaine, ici la série commencée en 2016 qui a pour titre Eating Failures. Entre graphisme contrarié et expressionnisme sous-jacent, son univers joue sur les contrastes d'énergies où lignes et taches se rencontrent. Elle cherche l'origine du  trouble, via la couleur, les tremblements. Sans fin, des tempêtes et des avènements.

"Solve et Coagula": Sophie Bosselut voit le jour sous le soleil de Toulouse en 1982. Depuis, le Feu ne l'a pas quittée: dans les regards qu'elle pose sur le monde et à l'incandescence affirmée que ses films explorent sous le filtre philosophal d'une transmutation de la matière qui se devine plus intime, puis dans les constellations filantes de ses dessins et peintures qui avouent délicatement les potentialités en latence de ciels qui se rêvent infinis. Récemment, le Feu maîtrise ses propres outils puisque Sophie Bosselut s'approprie l'Athanor des céramistes pour suspendre, pour surprendre, dans l'intervalle d'un instant qu'une cuisson précède, la noce chymique des éléments. L'alchimie opère."  
                                                                          Nadia Barrientos, conférencière et écrivain







  

le site de Sophie ici
sa page facebook
son hublot du soir 
 

18.9.17

Céline CORNILLAUX, 22 septembre 2017

"Depuis des années, Céline Cornillaux utilise plusieurs matériaux tels que l’acrylique, le
pastel, l’encre... tous reliés par du papier de soie. Ce papier fragile sert de conducteur et de
révélateur. Des jus colorés détrempent le papier, traversant le support pour accéder aux dessous, murs, sols. Il varie selon les espaces et les « trouvailles » comme la toile de verre utilisée pour tapisser les murs avant peinture, le non tissé ou le voile transparent. En séchant, la peinture laisse remonter à la surface des histoires, des traces propres à chaque lieu, espace ; dévoilant un bestiaire de formes, d’animaux et personnages."




 

le site de Céline Cornillaux ici

Egalement ce week end, 
les pleins feux
portes ouvertes des ateliers d'artistes à Ivry 

le hublot du soir de Céline 
 


12.9.17

Gokçe CELIKEL, 15 septembre 2017

EN FACE
Vu de la distance d’un bras, dans un hyperréalisme qui tend au simulacre, le travail de Gokçe Celikel
présente la féminité, des féminités, dans un excès débordant : des visages retouchés en masques extravagants.
Ses toiles parlent du plaisir de l’auto-transformation, et évoquent des déguisements nostalgiques des enfances mal tournées-devenus adultes.Dans ce jeu, l’artiste-modèle adopte toutes les formes d’une féminité caméléon, et explore les possibilités multiples d’une identité fulgurante.
Dans la série des « Femmes Allongées », ces doubles portraits de femmes nous invitent dans un espace intime entre la lassitude et le plaisir, figées dans une image de conte de fées modernes, détournent le sentiment de voyeurisme et nous traquent avec leur regard perçant.

Laura Hugues



le site de Gökçe ici
son instagram ici
son hublot du soir