18.4.16

Christine BRIAND, 22 avril 2016

Les Journaux dessinés (2005-2016) de Christine Briand.
C’est un Journal, mais dessiné. Je dessine dans des Livres de brouillon d’un format plus petit que celui A5, qui présente l’avantage de pouvoir entrer dans l’une de ces vieilles boîtes à pharmacie en bois que je collectionne. Il y a huit cahiers bien rangés et empilés soigneusement dans la boîte. Le Hublot me donne l’occasion de les sortir pour la première fois. Il arrive aussi que les dessins s’étendent sur de plus grands formats de papiers, comme cela est le cas pour ces paysages. Mais, qu’ils soient quatre fois plus grands, ces dessins sont néanmoins de petits dessins ; car ce sont de petites choses, simples et modestes ; et c’est comme cela que je les aime — d’un trait et sans repentirs, pas de gomme ou à l’extrême exception, avec leurs présages et leurs consolations, dessins-béquilles, dessins-patiences, dessins d’encouragement, dessins pour rire aussi, mes dessins faits pour moi-même et que, finalement, je vais montrer au Hublot d’Ivry.













son hublot du soir



13.4.16

Martine MOUGIN, 15 avril 2016

 Le thème des Abeilles est pour moi lié à mon enfance, plus précisément à l'implication passionnelle de mon père avec ses ruches. Souvenirs mémorables visuels et olfactifs, enrichis plus tard par la découverte de « La vie des Abeilles » de Maurice Maeterlinck.
Après une formation apicole aux Ruchers du Jardin du Luxembourg et du Parc Georges Brassens, il me fallut alors m'impliquer dans le vif du sujet en qualité de photographe plasticienne.
Lauréate du concours « le Trou », les abeilles prirent place en 2015 sur les cimaises de la galerie Michèle Chomette à Paris, puis dans l'exposition « Arborescences ».
                                                                                Martine Mougin / Paris le 25 08 2014






le site de Martine ici

son hublot du soir

4.4.16

Dorota BAER, 8 avril 2016



Connaissez-vous l’épouvantable, au sens le plus fort du mot, « démon emporté » de Mikhaïl Vroubel - toile symboliste du début du siècle dernier, au Musée Pouchkine, à Moscou- ?
Si je mets cette œuvre, et pourquoi pas, en voisinage avec le travail présenté ici c’est que je suggère une parenté dans ce que je vois :
Dorota Baer, polonaise à Paris, femme slave et peintre de tout son être a transfiguré les mémoires douloureuses et extrêmes de sa race.
Elle a converti le démon, il était emporté et elle l’a retourné comme un gant. Elle l’a métamorphosé et fait se mouvoir, tout autre, sur la toile. Dans un geste vital et magnifique. Elle nous offre alors le flux joyeux de la vie. Elle l’étale généreusement et celui-ci chante en bleu, en jaune, scorpion de pluie, rencontre astrale, arabesque ou la Résurrection.

Thierry Kédinger








le site de Dorota ici 
d'autres choses

son hublot du soir