26.5.15

Jean-Michel MARCHAIS, 29 mai 2015

 « L'art du calcul doit mourir dans notre indifférence »
                                                     Jean-Michel Marchais



son hublot


18.5.15

Christine BOEHM, 22 mai 2015

Un père Noël dessiné les quatre fers en l'air et c’est la rigolade de mes proches.
Déjà, à ce jeune âge, je prenais le dessin très au sérieux et aimais la peinture. Cependant, je ne me suis pas dirigée vers les beaux-arts, mais ai exercé toute ma carrière en tant qu’infirmière, ce qui au contact des corps, implique d’être très observatrice, au rythme de la vie et de la mort.

Depuis quelques décennies, je peins ce qui me passionne : le mouvement, l’énergie, la singularité de l’être que je puise dans l’essence même de la nature.


Les vanités, 2014, huile sur toile (90x90)

3ème toile : les chemins, 2008, huile sur toile (100x80)


Sans titre, 2003, huile sur toile (130x130)

son hublot



4.5.15

Hyacinthe OUATTARA, 8 et 15 mai 2015

« Mon premier contact avec les installations, c'était en 2007 avec le projet d'exposition Sans issue en duo avec mon collègue et ami Pierre Garel.
L'exposition Sans issue était une installation qui traitait du thème de l'émigration. Dans cette exposition, je rendais hommage à Yaguine et Fodé, guinéens morts à 14 et 15 ans dans le train d'atterrissage d'un avion à destination de la Belgique, à travers 21 peintures suspendues avec cordes et chaussures.
Ce fut une belle expérience, et depuis j'ai eu envie de continuer.
L'aspect mise en scène que j'aime bien dans une installation, qui est assez parlant je trouve, me donne une sensation différente que lorsque je peins...
C’est-à-dire partir d'un objet ou d'une pièce pour raconter une histoire quelconque afin de créer un discours direct entre la pièce et le spectateur.
De cette idée est née une série de deux installations que j'ai réalisées en 2010, qui s'appelait France-Au revoir soit la première avec des pièces de radio, d'ordinateur et de télé et la deuxième, avec des vêtements, un téléviseur et des pièces de radio, pour dire que l'Afrique n'était pas la poubelle du Nord, toute cette « merde » dont l'Occident n'a plus besoin, qu'on jette en terre africaine et dont, moi, je me sers pour dire « retour à l'envoyeur ».
Toujours sur cette même lancée, un an après, soit en 2011, j'ai réalisé une série de trois installations. Cette fois-ci, une avec des sacs de riz transformés en trousses de toilette qui s'appelait Rien ne se perd, pour parler du recyclage des objets qui nous entourent.
Ensuite, une deuxième avec plein de chaussures, un panneau de bouteilles et des cordes suspendues sur une barre de fer qui s'appelait Au fil du temps, histoire de provoquer une réflexion autour de ce que peut devenir un objet quelconque qui a fait parti de notre vie, qu'on a utilisé et jeté...
Et après une troisième installation, intitulée Accumulations : un amas d’objets usés en plastique sur un mur avec projection d’un diaporama de photographies (objets usuels transformés par la photographie) afin de partager un regard sur les accumulations d'objets...
C’est également un aspect de mon quotidien que je cherche à traduire dans mes installations, là où je vis, les installations sont dans mon quotidien, partout il y en a : les marchands ambulants, le secteur informel, etc. » 





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ses hublots du soir