16.9.18

Antonio ZULUAGA le 21 septembre 2018

« …Antonio Zuluaga questionne la notion de l’esthétique de la ruine et de quelle manière celle-ci peut faire écho dans notre modernité.
En usant de ces motifs (vestiges, fragments, ruines, monuments…) Antonio nous propose une réflexion qui va au delà d’un discours unique sur ce qui nous est donné à voir.
Dans son travail régne une sensation de calme et de silence. Les photographies baignent dans une lumière particulière sans qu’aucune silhouette humaine ne vienne en perturber la perception. Dans chacune des scènes qui constituent son œuvre, les images mettent le spectateur dans une sorte d’étrangeté contemplative. Le vrai sujet se camoufle à la limite du visible.
Il apparaît comme ce détail perdu qui une fois découvert fait bifurquer le sens de l’œuvre. Il inflige au regard du spectateur une perception en zigzag depuis la surface vers la profondeur avant de découvrir que l’une et l’autre sont interchangeables. Ces détails nous permettent plus largement d’aller au-delà de l’apparence, percer le substrat visuel et explorer les profondeurs.
Les œuvres d’Antonio Zuluaga nous laissent une libre interprétation, elles incitent le spectateur à son appropriation et l’invite à cultiver son imagination, en lui proposant de se confronter à sa perception, comme s’il faisait une relecture du réel et de sa représentation… »

Emmanuelle Cannavo (extrait)

Vestiges centrale nucléaire



                  Le site d'Antonio ZULUAGA ici
                      Son Hublot du soir