Je crois que toujours, partout, à toutes les échelles, « il y a ».
Qu’il y a une saturation de présences, que l’espace qui nous entoure
est cette saturation. Je perçois des présences.
Je ne sais pas en déterminer la nature, mais mon intuition est
qu’elles doivent être très changeantes, qu’elles peuvent être subtiles, comme
très «épaisses».
Aussi, à l’intérieur de ce que nous identifions comme «forme», je
vois un champ de possibles, le monde vivant, toujours en mouvement.
En sculpture ce que je cherche c’est d’incarner et de révéler ces
présences.
Je passe par l’Animal, car il y a ce débordement joyeux de la forme
animale quand elle se déploie, et que je vis également lorsque je taille le
bois.
Et dans le chêne, la rencontre est si vive, et si grave, tellement animale.
Et dans le chêne, la rencontre est si vive, et si grave, tellement animale.
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