Aksouh appartient à la « génération des années 30 » qui, sur le sol immémorial d’une abstraction commune aux expressions berbères et arabes, cristallise au long des années 50 la modernité picturale en Algérie.
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Parmi le pays pur des formes et des couleurs Aksouh va s’engager, à partir de sa densité méditerranéenne, dans l’exploration non-figurative de la lumière même. Son itinéraire semble commencer au bord des rivages familiers, des lueurs qui traversent leurs profondeurs d’émeraude […]. Puis sa peinture, au long des années 70, ouvre le champ du regard, dans une autre distance le fait accommoder au beau milieu du jour sur le tissu sans faille du visible.
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Univers d’affleurements, mosaïques à demi-effacées, strates de pierres se levant du fond d’anciens murs, cailloux ou galets sertis dans la poussière des chemins comme dans les marbrures de la vague : aucun titre ne vient enfermer la vision, la peinture d’Aksouh jamais n’identifie les lieux du monde dont elle se trouve comme accueillir obliquement la rumeur.
AKSOUH, le nacre de l’être [Extrait de] / Michel-Georges Bernard
Le wikipédia de Mohamed AKSOUH ici
Actuellement au Musée d'Art Moderne, une oeuvre de Mohamed AKSOUH
est présentée au sein de l'exposition collective
Et bientôt Galerie CONVERGENCES
Son HUBLOT du 28.06.2024