26.10.11

Octavio BLASI, 28 octobre 2011









"Ainsi Octavio Blasi se tient-il face aux choses, attentif avec un zeste d'indolence, sensible mais sachant garder ses distances.








Ce n'est pas un hasard si l'ironie, l'humour et un rien de désenchantement accompagnent sa peinture.










Ce qui ne l'empêche pas de se donner à fond."

Philippe CYROULNIK




"Donnant donnant" (1, 2 et 3)
2005-2006
acrylique sur toile
147 x 114 cm chacune



Retour sur l'accrochage de

"Trois états d'une chaise", 2007
6 photographies couleurs encadrées, copeaux de bois, sciure de bois
 et charbon de bois dans trois bocaux en verre étiquetés
dimensions variables



NB : cette pièce était la contribution d'O. Blasi au projet "Assises".

19.10.11

Olivier VALÉZY, 21 octobre 2011

« Vers la fin de l'année 1993, Olivier Valézy emploie le "pop-up", système de pliage, comme technique. Le papier plié développe le volume lors de l'ouverture de son support ; diptyque ou triptyque, ainsi le pop-up devient mural. Ce support apporte aux sculptures un univers personnel. O. Valézy va évoluer du papier fort, rigidifié par la peinture, au carton ondulé qui s'imposera pour les œuvres monumentales. Si la technique est la même, il ne s'agit pourtant plus de pop-up, les œuvres ne seront plus pliables. La dénomination pop-up est cependant conservée car elle exprime le concept de l'œuvre.

Rien ne se perd, tout se transforme.
Le carton perçu en tant que matière industrielle et recyclable est une métaphore, donnant un sens supplémentaire à la facture de la sculpture.»
C.L.


« Olivier Valézy pousse à l’extrême l’utilisation du papier et du carton qui constitue la matière même de ses créations. Et si le trait et la couleur demeure des valeurs incontournables dans ses tableaux-sculptures, elles contribuent le plus souvent à la mise en scène du sujet. »
XLM

Retour sur l'accrochage
dans Hublots du soir.

12.10.11

Noriko KOMA, 14 octobre 2011

«  X  »

"La Méditerranée", 2002, 120 x 120 cm
Peinture traditionnelle Japonaise sur toile : poudres de minéraux,
de coquillages et de verre, pigments, encre de Chine, feuilles de
métaux, colle animale et pâte rouge pour sceaux

« Lorsqu’on subi une catastrophe, on s’habitue assez rapidement, on relativise. On essaie d’avoir une vie "normale" qui continue malgré le risque de mort. Dans la guerre, les enfants naissent et jouent dos à dos avec la mort. Ils grandissent avec la guerre et deviennent des soldats comme leurs pères. Cela, je l’ai appris au Moyen-Orient. Vivre avec la mort, c’est pas seulement dans les pays en guerre. On n’a jamais pensé que le géant Tsunami puisse avaler plus de 23 000 vies japonaises en quelques heures. Il n’y avait qu’une chance sur cent milles pour que ça arrive répétaient les autorités ; l’accident nucléaire est arrivé trop facilement. Comment éviter à nos enfants restés sur place la contamination et l’inconnu ? Ce qui est sûr, c’est que la mort peut frapper à n’importe quel moment ; ce qu’on peut faire seulement, c’est se donner et continuer à vivre.

A la mémoire de victimes du tremblement de terre et du tsunami survenus le 11 mars 2011 au nord-est du Japon. »
Noriko KOMA


Retour sur l'accrochage de
"X", 2011, peinture sur toile, 120 x 120 cm

5.10.11

Christian SINDOU, 7 octobre 2011

Fragmentation / Hétérogénéité
Les fragments : ils s’écrivent comme séparations inaccomplies ; ce qu’ils ont d’incomplet, d’insuffisant, travail de la déception, est leur dérive.
L’hétérogénéité : de là qu’on ne puisse pas dire qu’il y ait intervalle, puisque les fragments, destinés en partie au blanc qui les sépare, trouvent en cet écart non pas ce qui les termine, mais ce qui les prolonge, ou les met en attente de ce qui les prolongera...

C. Sindou : "Sans titre", 2011
(triptyque : 30 x 72 cm - technique mixte sur toile et papier)

Lassitude
La lassitude devant les formes, c’est aussi le désir des formes espacées, rompues dans leur pouvoir qui est sens, et dans leur composition qui est syntaxe ou continuité du système.

 
C. Sindou : "Sans titre", 2011
(70 x 100 cm - technique mixte sur papier)

Répétition
Une répétition non religieuse, sans regret ni nostalgie, retour non désiré ; le désastre ne serait-il pas alors répétition, affirmation de la singularité de l’extrême ? Le désastre ou l’invérifiable, l’impropre.
extrait de L’Écriture du désastre, 1980, Gallimard

Retour sur l'accrochage dans Hublots du soir.