24.3.14

Gilles RIGOULET, 28 mars 2013


"Je regarde dans le silence les objets de la maison, conscient de leur forme, de leur beauté. A la manière de Morandi, une carafe, un vase s’assemblent, deux verres parlent des moments partagés. Une fleur fanée devient éternelle, plus forte que l’amour. Le calme s’est posé… Je sais que ce moment est un passage, que tout va disparaitre.
La silhouette d’un arbre, le dessin d’un rocher, l’aura d’un paysage parlent à l’esprit. Depuis des millénaires, l’homme entretient une conversation secrète avec la nature. Les légendes et les croyances sont les traces de cette fascination. La nature est la source de mon recueillement.
Je réalise ces images avec un film Polaroid n&b qui n’existe plus, le 665, film positif à negatif récupérable. Pour moi, le Polaroid est la clef de l’imaginaire, l’accès à l’irréel, une frontière invisible entre le temps et l’intemporel. L’image Polaroïd est insoumise, en perpétuel mouvement. Elle conte une histoire étrange, au-delà des mots et des apparences.
Reste le noir et blanc. Il est là, profond, révélant la forme, dans sa simplicité et sa présence."      Gilles Rigoulet





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20.3.14

Jeanine SALESSE et Jean BERTHET


Née à Paris, Jeanine Salesse a vécu à Montrouge puis à Ivry sur Seine où elle a exercé la profession d'institutrice.
Elle a toujours écrit de la poésie et quelques nouvelles.
Elle fait partie de deux jurys littéraires et participe certaines années au Printemps des poètes.
Son premier recueil date de 1988.
Quelques titres:
"Le pont de neige" aux éditions du Dé bleu
"Le brûlé des choses" , "Un mulet aux sabots de cuir" aux éditions Tarabuste
"Le pain de pierre" et "En ce mai lointain" aux éditions Jacques Brémond.
Ce dernier livre a été écrit en hommage à Jean Berthet, artiste peintre et sculpteur, qui a vécu et était actif à Ivry.
"La rose de carême" aux éditions La Part Commune. Ce livre est écrit en petites proses durant quatre périodes hivernales, en voicila 4ème de couverture





Jean Berthet, né en 1932, mort en 1992, peintre, dessinateur et sculpteur, a très peu montré de choses de son vivant. 
Janine Salesse a écrit des poèmes en prose à partir des « effigies », dessins et encres préparatoires pour des  sculptures métalliques.




13.3.14

printemps des poètes, 14 mars 2014

Cette semaine,  en clin d'œil au Printemps des Poètes (dont l'affiche est de Ernest Pignon Ernest), le  hublot sera poétique.

Venez  avec 2 exemplaires d'un poème  que vous avez choisi (ou que vous avez écrit), un exemplaire que vous lirez (ou ferez lire) et un exemplaire destiné à etre accroché au Hublot et qui y restera toute la semaine.
Ce second exemplaire devra être manuscrit ou imprimé (ou autre) sur papier (ou autre) en format A4 (21x29,7) maxi et en caractères suffisamment lisibles depuis l'extérieur du Hublot.
Nous ferons cela en toute simplicité,faites vous plaisir !






le site du printemps des poètes ici

4.3.14

Gaetano PERSECHINI, 7 mars 2014


Ecrire et peindre.
Où se rendre. La couleur enfouit la toile, la terre boit l’eau : la buée quitte un nuage. Le bleu se perd dans le gris : gris exploré et chaque pinceau retient la leçon. Le poème rejoint la fable sur l’or dispersé des saisons (si le jaune montre la lumière).
Rien n’est dit. La suggestion façonne le doute à l’angle du cadre arrondi. Hublot, si c’est un œil, il laisse voir une seule couleur à la fois. D’autres facettes fondent l’envol, dans l’atelier – le peintre est roi. Maître-chanteur, oiseau, les couleurs avancent un secret, ciel en sa profusion. Fleurs ou nuages, suggestions fragiles, un murmure captive un reflet. Le poète le joue, note grave où le peintre entend sa toile.
                             Isabelle Lévesque, du travail commun sur les livres d’artiste avec Gaetano Persechini



162x130, huile sur toile



100x100, huile sur toile


son hublot