28.5.13

Sophie BOISTEAU, 31 mai 2013




Ma recherche photographique tente d’aller à l’essence de la notion de paysage en l’abordant dans sa dimension sensible, dans sa capacité à faire passer un ressenti, une émotion ambivalente à la fois intime et universelle.

Plage est un travail qui propose une représentation autre de l’archétype du paysage de plage ; non idéalisé où il n’est pas à son acmé mais où la photographie tente de s’approcher au plus près de son essence. Une étendue qui paraît infinie, une plage de couleur qui se décline et tend vers l’abstraction. 

Dans la continuité de ce travail sur la plage, j’ai réalisé (pour Le Hublot) en détournant un objet banal, un paysage de mer qui tente de faire passer l’essence de ce paysage sans réellement le représenter.

S. B.
D'autres photographies de Sophie BOISTEAU sur son site 
et son accrochage dans Hublots du soir.

22.5.13

Léila PAYET, 24 mai 2013



"L’échec est un ingrédient primordial, qui fait partie intégrante des mises en scène que je construis. L’absurdité des gestes qui échouent, s’échouent et se donnent en spectacle (...)"
L.P.

Certains travaux de Léila PAYET sont visibles ici et son installation pour le Hublot .

14.5.13

Nathalie TACHEAU, 17 mai 2013






Le corps occupe dans le travail de Nathalie Tacheau une place centrale : il est à la fois le vecteur, le motif et le sujet. Sa pratique artistique trouve son origine dans le flux de la vie quotidienne et interroge le corps – au dedans et au dehors – comme un espace à découvrir.
De l’installation au dessin, du monumental à l’intime, l’artiste met en scène des scénarios poétiques caractérisés par une impression de cyclicité et d’inachèvement.
Utilisé à l'origine pour matérialiser une pensée en train de naître, le dessin est aujourd'hui pour Nathalie Tacheau une pratique artistique à part entière. Elle traite ses personnages tantôt de manière naïve, volontairement malhabile et sans perspective, tantôt avec une grande précision du trait.

C’est à travers une réflexion constante sur la relation à l’autre que le sens se dévoile, par strates, au spectateur. Il s’articule autour du souvenir, du regard que l’on porte sur l’univers de l’enfance et la complexité des rapports humains.
Avec force, Nathalie Tacheau montre les pleins et les creux d’un corps en suspens, nécessairement flou, où semble se diluer l’être tout entier.

Nathalie Tacheau nous dit : « Je construis en profondeur une architecture de l’intime qui rend un corps visible par les strates de vie qui le composent. Un corps dont l’identité se construit grâce au récit de l’autre.  Cette composition devient le point d’encrage d’une narration qui m’échappera par le regard de l’autre également. Mon travail interroge  le corps, sa place, sa perception, ce qui peut faire lien et qui est à l’œuvre, entre le particulier et l’universel.
Je souhaite représenter un corps, lieu de narration pour tous, que chacun peut endosser et habiter comme il lui plaira, ou pas. ».

Marie-Cécile Ruault Marmande, Dedans-dehors (extrait) 


D'autres réalisations de Nathalie TACHEAU sur son site.