Un jeu sur et dans l'image de Marko Milovanovic.
UN VENDREDI SUR 2 À PARTIR DE 19 H PLACE VOLTAIRE, un artiste installe dans une fenêtre une œuvre qu'il donne ainsi à découvrir 24 h/24, aux passants et habitants du quartier. L'accrochage est prétexte à un apéro-rencontre, ouvert à tous et en présence de l'artiste, pour partager un moment de convivialité et d'échange qui dure depuis maintenant des années. Une seconde œuvre de l'artiste est présentée hors vernissage le vendredi suivant.
26.1.16
19.1.16
Marianne ABERGEL, 22 janvier 2015
"Marianne Abergel est sculptrice-céramiste. Son œuvre protéiforme est guidée par les transformations, inventions morphologiques ou chimie des émaux, par la subtile et changeante vivacité émergeant de la terre et des poudres. Ses hybridations permanentes créent des mondes à part, complets, évidents, qui s'insinuent dans l'imaginaire et déplacent les points de vue."
Freddy Lebowsky, 2015
13.1.16
Jean-Marc MOSER, 15 janvier 2016
Libellés :
MOSER,
Photographie
C'est en en 1990 que Jean-Marc Moser a
réalisé la série de photographies « La petite ceinture de
Paris ».
La petite ceinture désigne cette ligne
ferroviaire qui fonctionnait jusqu'en 1935 environ sur la périphérie de la
capitale et qui a arrêté toute activité en 1985.
Muni d'un appareil 24 x 36, et de films
diapositives ‘poussées' à 3200 ISO, Jean-Marc Moser a exploré de nuit un
tronçon partant de la cité internationale jusqu'à la station Javel, tronçon
dans lequel alternaient des voies en extérieur ainsi que des tunnels.
Pour Moser cet univers désolé fut l'occasion
de « descendre » au plus profond de soi.
Le résultat est un ensemble d'images dans
lesquelles des lumières diffuses produisent un effet pictural puissant et le
sentiment d'une temporalité en suspens.
Au-delà de la séduction première, ces images
engagent le médium photographique dans les limites de son expression et
attestent par là même son autonomie : en effet ces images que l'on
pourrait confondre avec une sorte d'abstraction picturale ressortissent autant
à la photographie qu'à ce qu'on pourrait appeler « Le
photographique ».
4.1.16
Miguel MARAJO, 8 janvier 2016
“Les phénomènes de créolisation sont des phénomènes importants, parce qu’ils permettent de pratiquer une nouvelle dimension spirituelle des humanités. Car la créolisation suppose que les éléments culturels mis en présence doivent obligatoirement être « équivalents en valeur » pour que cette créolisation s’effectue réellement.” Edouard Glissant
Miguel Marajo, fréquentant le milieu intellectuel caribéen, assista, dès son plus jeune âge, aux premières conférences d’Edouard Glissant et de Patrick Chamoiseau sur le thème de la créolité, et fut en relation avec Aimé Césaire en Martinique où il fut cofondateur du groupe d’expression plastique Totem. Il fut élève d’Olivier Debré puis d’Henri Cueco lors de sa formation aux Beaux-Arts de Paris.
Commentant, de manière rétrospective, l’évolution de son travail, Miguel Marajo dit : “Je suis d’une génération dont le but est, tout en reconnaissant les vertus nécessaires du mouvement de la négritude, de faire de la diversité culturelle une richesse. Ma production picturale ne peut être comprise qu’en réaction à ces questions et non comme une tentative pour y apporter une réponse, pour autant que ce sont ces questions qui ont donné à mon œuvre la dynamique implicite de son écriture.”