26.12.20

Emmanuel RIVIÈRE du 08 au 22 janvier 2021

Emmanuel Rivière révèle le vide intérieur des corps et des sculptures, en déversant de la matière plastique (du silicone) à l’intérieur d’objets en bois, de sculptures, de masques, et de pièces ethnographiques creuses, dont il révèle à posteriori la forme-fantôme cachée.

Avec les « Suites » entreprises à partir de 2006, le travail de matérialisation du vide s’est transformé peu à peu en travail de matérialisation de la durée.

Les « Suites » racontent la genèse d’une forme et sa lente gestation dans le temps. Sur un assez long laps de temps (de plusieurs mois à plusieurs années), Emmanuel Rivière sculpte et agrandit un trou dans une matrice en bois, et, par le jeu successif des moulages-démoulages, il révèle les différentes étapes du travail et la transformation de la forme dans le temps, un peu comme le ferait le graveur lorsqu’il réalise une série des tirages, qui montrent l’apparition progressive du dessin. On pensera surtout à la série des Nus de dos éxécutée par Matisse entre 1909 et 1930, œuvre de référence pour Rivière, où l’on voit plusieurs étapes du travail, montrant, année après année le passage de la forme organique vers un synthèse plus monumentale.

Chaque pièce en silicone des « Suites » représente donc, au final, un moment de l’évolution de la forme dans le temps, une sorte de cristallisation, un « arrêt sur image » montrant la réalisation de la sculpture de l’intérieur. Les différentes sculptures composant une « Suite » ne doivent donc pas être vues isolément, mais chacune doit être prise comme un maillon d’une chaîne plus vaste qui se déploie dans l’espace et le temps. Si les sculptures des « Suites » peuvent être regardées en elle-même pour leurs pures qualités plastiques, ce sont aussi les écarts entre les sculptures qui doivent considérés et appréciés, puisqu’ils signifient la transformation de la sculpture dans la durée.

Emma Odin

 

Emmanuel Rivière a entrepris depuis 2006 plusieurs « Suites » :  Élevage de sculptures, Tête-Angle, Melancolic Chips ,Planaires, etc.


  
Le site de Emmanuel RIVIÈRE ici
Son Hublot du soir


12.12.20

Nobuko MURAKAMI du 18 décembre 2020 au 08 janvier 2021

   Pour une réalisation d’une œuvre, quelle que soient la taille, la dimension et la nature du travail (2 ou 3 dimensions ou l’installation) Je confectionne d’abord des grandes quantités de papiers pliés, et je les utilise comme des modules pour composer le corps physique de mon travail.  Un tout petit pliage de papier incorpore plusieurs facettes cachées, c’est comme une vie même, les histoires cachées ou non dites, les souvenirs s’abritent dans les plis. Ainsi en composant des modules de papier, le résultat gagne un aspect organique et vivant, je cherche un aspect qui donne l’impression de « profusion », « surabondance », en jouant avec la fragilité et la force du papier.


  L’enfance à Kyoto dans un environnement rurale. La maison traditionnelle dans laquelle j’ai grandi avait plein de coins sombres et mystérieux, j’ai eu les sentiments de l’amour et de la frayeur pour cette maison, elle a nourri sans cesse mes rêves. Dans la vie du village, il y avait de nombreux rituels pour à la fois célébrer et calmer les esprits de la nature. Les papiers blancs pliés avaient des fonctions spéciales ces jours-là, la surfaces des bâtiments du village ainsi que l’intérieur des maisons étaient habillés de ces papiers blancs. D’abord les papiers purifiaient les lieux, et ces papiers attirent les esprits sacrés. 


    Je suis très heureuse d’animer mon installation in-situ pour le Hublot d’Ivry en cette fin d’année, C’est un « Baiser éternel » entre un papillon et le Cosmos. Un papillon ça peut être moi, vous, vos parents, vos enfants, un arbre, une fleur, un serpent, un arc-en-ciel, nous sommes tous une vie dans cet immense espace plein de mystères. Je cherche un langage universel pour activer le dialogue avec cette obscurité, cette incertitude, ces étoiles.




Le site de Nobuko MURAKAMI ici
Son Instagram
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                      LES VŒUX 2021 AVEC LES ARTISTES DU HUBLOT DE 2020



5.12.20

Azul LOEVE du 11 au 18 décembre 2020

Beaucoup de gestes sociaux sont devenus rares depuis le début de la pandémie 2020,
Se prendre dans les bras ne se fait plus sur la place publique, plus de contact physique, pas d'étreinte.

Azul Loeve profite de cette unique exposition maintenue cette année pour remettre un abrazo au cœur de la ville, au centre d'Ivry.

Pour le Hublot, son œuvre porte donc un titre Espagnol et parle le langage du corps, les embrassades familiales, les amoureux qui s'enlacent, l'accolade entre camarades, les étreintes des adieux et des retrouvailles.

Azul Loeve a peint un Abrazo à l'accent Argentin, "deux danseurs de tango, tout en bleu, la couleur de mon médium, au lieu du rouge et noir traditionnel de cette danse. Ils ressemblent à une ancienne photographie, pourtant leurs mouvements se perçoivent dans les coups de pinceaux, et la figuration s'abstrait entre leurs bras, dans la chimie des sels de cyanure.

La cyanographie est méconnue, à mi-chemin entre la photo et la peinture, c'est un art du bleu. J'utilise cette encre photosensible en alliée de mon imaginaire, avec des jeux infinis d'interprétation, de poésie, de lumière."



Le site de Azul LOEVE ici
et son instagram

Son Hublot du soir



26.11.20

Martine de BAECQUE / Cora TEXIER du 04 au 11 décembre 2020

 «Ombres et lunaire», lithographie à quatre mains. 

Mise en espace par Cora Texier et Martine de Baecque 

Ce projet est parti de l’envie de partager nos sensibilités de travailler le dessin sur pierre calcaire. La passion pour la lithographie qui nous anime toute deux nous a réuni pour cette création commune. Nous sommes deux artistes qui travaillons habituellement dans nos ateliers respectifs. 
Pour « Ombres et lunaire» la finesse de l’encre et du crayon ont réussit à conjuguer nos univers. L’installation que nous vous proposons au Hublot convoque la fragilité, le mouvement, ses lignes dessinent des espaces dans une lecture imaginaire et fantastique. Nous nous sommes aventurés sur le territoire du rêve à mi-chemin entre le minéral, le végétal et l’animal. « Ombres et lunaire » est une lithographie à quatre mains d’un rêve en mouvements perpétuel.

 

• Martine de Baecque

Dessiner toujours dessiner, du papier toujours du papier, de l’encre toujours de l’encre !

Diplômée des Beaux arts de Paris en dessin en 1989, spécialisée en lithographie je crée en superposant des dessins et des couleurs, je crée avec le temps, mes créations parcourent des souvenirs, des secrets, des actualités et des paysages qui sont autour de nous et en nous. Je cherche la finesse et la transparence pour rendre l’éphémère et le mouvement visible. Mes lithographies sont des espaces imaginaires allant jusqu’à l’abstraction.

• Cora Texier, Plasticienne Lithographe
Ce qui me préoccupe et m’inspire est la relation que nous pouvons avoir avec notre corps au sein de cet univers. La matière qui nous compose est tellement infini, complexe et est celle du système dans lequel nous vivons. Le cycle est l’élément important et déterminant. Cette relation à la cellule et au vivant caractérise ma démarche, infiniment petit et infiniment grand. La forme que cela peu prendre dans mon travail ne peu exclure le cercle et l’espace qui à eux deux représentent le «tout». 

"Cosmos" Cora Texier
"Espace 1" Martine de Baecque

"Espace 4" Martine de Baecque

"Végétal III" Cora Texier

Le site de Martine de Baecque ici et
Le site de Cora Texier ici
Leur Hublot du soir


22.11.20

Fabien TURBLIN du 27 novembre au 04 décembre 2020

A la mémoire du  Capitaine Nemo 

Un Monde :

Tout semble s’y mouvoir de façon fugitive, tout semble échapper, fuir, dès lors qu’un mouvement s’esquisse. 

Un monde immense, rempli d’écueils, un monde sans haut ni bas, sans repères solides, tangibles, toute vie surnage ou se dilue. 

Fuites, violences,  prédations en tout genre pour règles élémentaires de survie. 

L’immobilité , la vitesse, l’exubérance tapageuse, la fusion au sein d’un groupe, le minuscule ou le colossal, l’exhibition de caractères offensifs, les parades en armures, l’art du camouflage, le gigantisme ou l'entretien d’une mauvaise réputation sont les atouts maitres de la préservation des individus, des espèces. 

Des acharnés, des goinfres, des assoiffés de meurtres, des calculateurs, des paresseux, des laborieux, des instinctifs, des constructeurs, des solitaires, des solidaires, des parasites, des débonnaires, des acteurs comiques ou tragiques, des anonymes et des hystériques, et bien d’autres caractères encore…

Notre monde et son cortège de vanité ? Cela y ressemblerait bien, mais, pas tout a fait, le contrôle électronique, la surconsommation, l’orgueil et la fatuité en sont absents !

Il y règne un inquiétant silence, qui rend humble, précaire, fragile. Les assassinats s’y font sans bruit, les accouplements sans gémissements. Un silence absolu, hors la présence du grand nuisible : l’homme pêche, l’homme poubelle, l’homme béton, l’homme pétrole, l’homme guerre, l‘homme tourisme de masse, le grand nuisible, l’égocentré sur sa jouissance, sur sa volonté de puissance, le grand déséquilibré empêtré dans sa néoténie.

Un monde onirique : Chimères, Grandgousiers, Sirènes, Léviathans, Anges, Diables et autres créatures à peine croyables, des plus majestueuses aux plus répugnantes, des plus minuscules au plus monstrueuses, des plus pacifiques aux plus effroyables. Un monde qui n’a d’équivalence que dans les profondeurs obscures de nos cavités cérébrales, féeries et cauchemars.

Un monde du dessous imaginé pour échapper à celui du dessus trop réel, trop matérialiste trop lourd, trop blessant, de plus en plus dénué de sens, d’espace et de liberté, concentré des vanités humaines. 

Griffer d’une ligne de fiévreuses arabesques apaise. L’image se modelant progressivement et se dévoilant enfin à l’instant du tirage suspend l’actualité temps, répare provisoirement les plaies infligées par un désenchantement du monde. 

L’esquive par l’art…Le « Nautilus », l’art de la fugue, « Vingt mille lieues sous les mers »…


                   Le site de Fabien Turblin ici




14.11.20

Guillaume DIMANCHE du 20 au 27 novembre 2020

Mon travail est observation, étude des environnements, des humains et de leurs liens. Il est souvent engagé avec des outils et des techniques de créations contemporains, digitaux mais aussi avec les plus premiers, pigments, encres ou grattages. Loin de n'importe quelle retouche cosmétique, mes recherches sur la photographie sont des essais de correction des perspectives. Elles se traduisent dans une écriture photographique particulière sur ces sujets, inscrites dans de nombreux champs de l'histoire picturale. Les compositions et les travaux de montage, de fabrication, de production, les transcriptions de ses scrutations sur mes environnements quotidiens, naturels et artificiels, deviennent des objets. Je produis à partir de l’histoire et de mythologies, sérieusement et avec humour, une image du monde globalisé, décrivant la vie et la mort des contemporains dans leurs sociétés.

Ce travail empreinte un chemin ténu dans la photographie. Plus qu'une description ou qu'une représentation d’un document scénarisé ou non, je montre mes sujets de manière frontale. Je cherche la capture du souffle, enrichis des différentes phases de post-production, en digital ou en intervention directe sur le support. Depuis la prise de vue, qui peut être une rafale frénétique, dans ces photographies, les découpes, les assemblages et l’aspect visuel final, je révèle un contraste complexe, une création poétique, entre douceur, subtilité et âcreté, je révèle une image.

                                                     Le site de Guillaume Dimanche ici

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8.11.20

Chrystel EGAL du 13 au 20 novembre 2020

 Au coeur et à la marge « C.= » dessine un langage, un demi monde dans lequel s’ouvre une voie… Un passage.

 

Semblant ne jamais renoncer à ce qui la meut, sa pratique, qui pourrait s’apparenter à celle d’une exploratrice des états intérieurs, utilise plusieurs médiums et donne autant ses faveurs aux mots qu’aux images, occupant ainsi un large spectre de création. 

Dans un mouvement qui va du cœur à la marge, selon l’équation C.=,  - sorte d’hyper convergence du signe et du sens -, et selon une double dialectique, les images se lisent et les mots (se) font image. Entre figuration et abstraction, quelque chose de l’ordre du désir et de l’absolu vital s’exprime là, depuis la rage et la hardiesse des premières œuvres, quand la Thaïlande et New-York étaient les toiles de fond à la création, flirtant avec les états limites et les extrêmes, jusqu’aux travaux récents, plus doux, plus abstraits, plus flottants. Si le passage du temps a adouci les sujets, l’énergie vibre toujours. Images manifestes,  mots hypercut (c’est à dire qu’ils sont précis, nets, incisifs, percutants, poétiques), le langage se joue de la polysémie, varie du français à l’anglais, est mis en action lors de performances. Les images se lovent sur la rétine, les mots coulent de corps, passent par la bouche, mettent la main en mouvement, s’écrivent au rythme de la pulsation.

Quelles que soient les différentes périodes, je vois dans toute cette matière un moyen de mettre  en forme la subjectivité et la complexité. Eros, Thanatos, Zen…Si le travail artistique de Chrystel Egal était étudié dans le champ de la psychanalyse, il mettrait en évidence combien sa pratique artistique est un dialogue permanent du conscient avec l’inconscient, un lâcher prise « tenu » d’où émerge la puissance de savoir recommencer. Recommencer pour être vivante dans son art, et renaître à chaque fois par lui et en lui. Lieu du présent, lieu sacré, qui creuse le cœur des choses pour en faire surgir de la « vivance » dans le réel. Une certaine prise de liberté, audacieuse assurément. 

 

Marie Gayet - Curatrice indépendante




Le site de Chrystel Egal ici
Son parcours ici

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1.11.20

Anne BRENNER du 06 au 13 novembre 2020

Anne Brenner est une artiste vivant à Paris. 

Bien qu’élevée en France, elle est née au Canada où elle a passé sa petite enfance.

Les expériences des grands espaces naturels du Canada et la peinture classique de la culture européenne sont devenues des influences profondes dans sa pratique artistique, reflétant une approche réaliste et poétique des questions écologiques.

Après son diplôme de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris et une licence en Arts Plastiques de Paris1 Panthéon-Sorbonne, elle est lauréate de la Villa Médicis Hors-les-Murs. Cette bourse lui a permis de résider un an et demi en Afrique où elle a réalisé un projet sur les animaux qui l’a engagée vers son travail actuel.

Anne a exposé dans divers lieux, y compris au Centre Georges Pompidou pour "L'empreinte". 

Ses expositions personnelles incluent la Cité des Sciences et des Arts, La Villette, Paris et le Muséum d'Histoire Naturelle de Grenoble. 

Son travail a été présenté à Photo-London Art Fair 2019.

Elle a participé à « Figures de l’animal » au Centre d’art contemporain de Meymac et à la Summer Exhibition 2019 à la Royal Academy à Londres.

Elle a exposé en solo à la Galerie d’Art du Parc, Centre d’art, Trois-Rivières, Québec, Canada en automne 2019.

     Le site de Anne Brenner ici
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25.10.20

Emmanuelle BOLLACK du 30 octobre au 06 novembre 2020

 


                Le site de Emmanuelle Bollack ici
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21.10.20

Lorraine PELLEGRINI du 23 au 30 octobre 2020


Le mot peut-il rassurer, assurer la chose ?
Je dois appeler la chose par son nom: ARBRE, qui ne dit pas tout du dessin d'un arbre et pourrait s'étendre infiniment ou se couper.
C'est autour du mot ARBRE que l'imaginaire d'une représentation picturale s'enroule.
"La Cerisaie", "En attendant Godot", "Strange Fruit" : un arbre, trois scènes, une chanson, l'attente de ce qui n'est pas.
Voilà ce mot ARBRE et les mots de trois textes qui trament destins sur destins et constituent le tissu ou se greffent les traits et les formes de mon travail.
Lorraine Pellegrini


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3.10.20

Klervi BOURSEUL le 09 octobre 2020


Les encres et gravures de Klervi Bourseul évoquent un univers hybride entre l'homme et l'animal, entre le rêve et la réalité. A travers des silhouettes fantomatiques, l'utilisation de la transparence associée à des touches de peinture épaisse, se crée un dialogue entre l'étrange 
et le séduisant. 
L'artiste provoque des renversements, oppose des éléments, crée des couples improbables. Les thématiques, centrées autour du vivant: la nature, la figure animale, la figure humaine, véhiculent avec elles leurs symboliques. 
Celles ci, une fois couchées sur le papier se métamorphosent encore pour révéler un autre monde. Le geste de peindre, graver ou dessiner cherchant sans cesse à exprimer l'inconscient. On peut discerner ici un oiseau, un insecte ou encore une figure humaine. Ces éléments figuratifs ne sont pourtant pas là pour nous narrer une histoire mais plutôt pour évoquer chez le spectateur, à travers leurs croisements, la part d'ombre, de doute et de questionnement inhérents à notre existence, manière d'évoquer la vanité humaine comme le faisaient les peintres flamands au 17ème siècle 




Les réalisations de Klervi Bourseul sont instinctives, souvent sans croquis préalable, mais dans un rapport étroit au corps, du geste avec la matière qu'elle travaille. L'élaboration de son œuvre se fait par collage, composition et recomposition, dans le plaisir de peindre, de graver, de jouer avec le hasard, à la manière des surréalistes et de l'écriture automatique.
Nathalie Petit

                  Le site de Klervi Bourseul ici
                    Le Hublot du 09 octobre 2020
                    Le Hublot du 16 octobre 2020




20.9.20

Nathalie BEKHOUCHE le 25 septembre 2020

Mon travail interroge le lien qui existe entre une matière, ses capacités plastiques et les questionnements spécifiques qu'elle soulève. Simplement, il tente d'exploiter la portée symbolique, historique, géographique et linguistique des gestes, des savoir faire et des matériaux textiles. Le tissage n'est plus simplement une action de construction formelle mais devient une manière de penser et de construire, à part entière. L'univers si spécifique des textiles offre un vaste champ de recherche formel et poétique. Il semble restreint mais aborde finalement de manière subtile certains concepts généraux telles que la transmission, l'industrialisation, la colonisation, la consommation, la mondialisation...

Mon travail tente de mettre en lumière ce qui unit subtilement les techniques, matériaux et objets textiles avec leur environnement passé et présent.

Au Hublot...

Le geste de détissage semble aussi absurde que technique. Paradoxalement, celui-ci permet de faire resurgir la structure, la souplesse, la fragilité et la force des matières textiles. La frontière qui oppose l'art de l'artisanat, l'utile de l'inutile et le construit du détruit est ainsi remise en question. Rehaussé sur la structure d'une lanterne, le tissu détissé tente quant à lui, de mettre en lumière le lien qui existe entre les matières textiles, leur savoir faire, leur histoire et l'océan.

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