29.9.19

Miguel MARAJO le 04 octobre 2019


"Miguel Marajo est un artiste peintre et dessinateur qui questionne l’aliénante uniformité des critères esthétiques de notre société occidentale. 
ll se joue des traits pour éveiller une authenticité non assujettie aux canons de beauté. 
Son œuvre explore avec un humour caustique, poésie et lucidité la foisonnante richesse 
des rapports culturels."





                   Le site de Miguel MARAJO ici
                        Son Hublot du soir

22.9.19

Benjamin GOZLAN le 27 septembre 2019


Benjamin Gozlan, né à Paris en 1974, vit et travaille à Ivry-sur-Seine.
Peintre coloriste.
A l’origine de la peinture : le chaos catastrophe comme création du monde.
Boue déversée, lumières obscurcies, enfouies.
Puis l’acte de peindre tel un passage à l’acte : la temporalité du geste
définit l’espace, donne forme à la matière.
Forme pure de jouissance.
« L’œil en rut du peintre » pour citer Gauguin.
La couleur inonde la toile, tons clairs saturés, traces picturales tourmentées, déformées, mouvements, rapidité du geste, force vitale.
La couleur, balayant les clichés fait jaillir le fait pictural.
La force des rapports de tons évoque les forces s’exerçant sur les hommes.
L’artiste nous donne à voir la puissance du non visible.
Surgit une présence issue du chaos, d’un retour aux origines.
Interroger encore et toujours l’humain, peindre les grands sentiments
catastrophiques.
Peindre l’atemporel.


                  Le site de Benjamin GOZLAN ici
Benjamin Gozlan participe avec plus de 50 artistes Ivryens au "Voyage de Gagarine", une exposition parcours en hommage à la cité Gagarine à Ivry. A parcourir les 21, 22, 28 et 29 septembre 2019.
                         Son Hublot du soir

15.9.19

Eliz. BARBOSA le 20 septembre 2019


Elisabeth De Castro Barbosa, dite Eliz. Barbosa est née en région Centre en 1973. Elle est diplômée de l’École des Beaux Arts de Bourges.
Son travail se formule par séries, dont les deux dernières : la série Opéra Chromatique depuis 2013 et la série Furcifer depuis 2017.
Depuis un an, je travaille sur cette série Furcifer, qui est une continuité de la série Opéra Chromatique, ce sont des recherches tournées vers la couleur. J’aime à exploiter le motif circulaire de la peau du Caméléon Panthère (Furcifer Pardalis) et l’idée que cet animal change de couleur, me fascine. Cette série est un prétexte pour comprendre les variations, les vibrations des couleurs. Tout simplement, je désire que les peintures de cette série réagissent au gré de l’ombre et de la lumière !
Nombreux sont les peintres qui ont travaillé sur la couleur, sujet à mon sens qui est intemporel. Je citerai Delacroix (Notes de Dieppe, 1854) : 
« j’ai fait toute ma vie du linge assez vrai de ton. Je découvre un jour, par un exemple évident, que l’ombre est violette et le reflet vert. Voilà des documents dont un savant serait peut être fier ; je le suis davantage d’avoir fait des tableaux d’une bonne couleur avant de m’être rendu compte de ces lois. Un savant trouverait sans doute que Michel-Ange, pour n’avoir pas connu les lois du dessin et, que Rubens pour avoir ignoré celles de la couleur, sont des artistes secondaires. »
                                                                                                                                                  Eliz. Barbosa 2018





                  Le site de Eliz. BARBOSA ici


8.9.19

ANNE MANOLI le 13 septembre 2019


                                                                                                                                                     « Sous la peinture d’Anne, une vie grouille, palpite et cette vie prend le dessus.  Quand les toiles d’avant se cachaient derrière une matière si épaisse qu’elle en était monument, les œuvres d’aujourd’hui sont des films, du papier bible, de l’organdi, une peau diaphane et fragile. Anne Manoli se laisse apparaître au monde. Les meurtrissures, stigmates, blessures, du dessus de la toile sont autant de traces de l’usure du temps qui fait son œuvre en dessous, en dedans. Les transparences sont comme la preuve d’un affouillement de l’intérieur, de quelque chose qui sourd dedans, dessous, qui use à force de vouloir s’extraire, s’échapper, comme une explosion sous la peau, sous la cendre. Et face à cette révélation il y a dans notre regard un choc ; du démembrement nait le remembrement, le hasard, la maladresse, l’accident, la violence, laisse place à une suave férocité où la matière est dure comme une aquarelle, la couleur est douce comme un roc, de la tambouille
nait le met, du marécage s’échappe la vie qui se crée. »

Extrait du texte de Charlotte Thoraval : « L’Atelier métamorphose » écrit à l’occasion de l’exposition « Les moires » à la Galerie Nicolas Deman Paris 2018
Anne Manoli est représentée par la Galerie Nicolas Deman à Paris

                     Le site de ANNE MANOLI ici
                         Son Hublot du soir


1.9.19

Pascale CONSIGNY le 06 septembre 2019


C’est le caractère solide et immédiat de la peinture qui motive Pascale Consigny à peindre plutôt que d’utiliser les photos et les films qu’elle réalise et dont elle tire les captures d’écran comme sujet de peinture, qui reste pour elle le meilleur moyen de transmettre la mémoire d’un événement, d’une situation. 
« J’aime le rapport direct qu’entretient la peinture avec le spectateur, direct et la plupart du temps, gratuit. L’action que mène le Hublot d’Ivry m’enthousiasme pour cela. Elle permet une relation directe entre une œuvre et un simple passant curieux. 
Le hublot donnant sur une place qui ressemble à une cour d’école ou un terrain de jeux, c’est aux enfants que j’ai vu jouer sur cette place que j’ai eu envie de m’adresser. » 
Pour que son adresse aux passants soit entière, Pascale Consigny a choisi, non pas d’exposer une œuvre existante, mais de créer une œuvre spécialement pour le Hublot, à la dimension du Hublot, « sur-mesure ». 
« Le « sur-mesure » appartient au luxe, et je voulais que notre échange soit de l’ordre du luxe »
Ce grand dessin, réalisé spécialement à la taille du hublot représente d’autres enfants qu’elle a rencontrés en Jordanie et photographiés munie d’un accord gouvernemental de photographier dans la rue. 
Elle a voulu faire écho à la ville d’Ivry dont les panneaux d’entrée affichent que c’est une ville jumelée et messagère de la Paix : « J’ai eu envie moi aussi de créer un jumelage entre les enfants de la place Voltaire à Ivry sur Seine et ceux du quartier de Al Muqabalein à Amman. Ces enfants subissent la folie des adultes, aussi bien sur le plan religieux que sur le plan politique, et sont coincés dans une situation invivable. Malgré cela, ils sont heureux, drôles, ils ont eu envie d’échanger avec moi, de jouer le temps d’une soirée. 
Ils font partie des 2 200 000 palestiniens réfugiés en Jordanie dont la moitié a moins de 15 ans. Sur les photos que j’ai choisies pour peindre ces enfants, ils semblent nous dire :
« Et maintenant qu’est ce qu’on fait ? » 




                   Le site de Pascale CONSIGNY ici


                        Son Hublot du soir