14.12.15

Colette CL, 18 décembre 2015

Cabinet de curiosités iconoclaste

“Guerres et Partages” ou “L’image du héros, une idée reçue à travers les âges”
Cette carte Blanche que m’offre le Hublot me permet d’affirmer mes partis pris liés à l’actualité française et internationale dans le cabinet de curiosité que je réalise derrière la vitre du hublot. 
Cet Œil du Cyclone * met en abîme les us et cultures, religions et croyances sous le faisceau des guerres mondiales.
Archives, images d’Epinal, livres côtoient des objets laissés pour compte, jouets, jeux de société, ouvrages éducatifs, timbres postaux, figurines iconiques universelles, que parsèment des clins d’oeil aux artistes d’hier et d’aujourd’hui qui m’animent.
Emettre l’idée qu’avec un rien, chacun peut créer un tout, en lien avec les autres.
En contrepoint, dans la salle Voltaire attenante au Hublot, je propose les œuvres de 23 artistes, des pratiques ancestrales au Noomuseum HD 3D multimédia de Yann Minh, comme premier terrain d’échanges pour redécouvrir ensemble ce voyage extraordinaire qu’est le partage d’idées, l’apport et le métissage de cultures, sans préjugé, tabou, ni interdit ; et construire à l'unisson pour rien, et avec presque rien, un nouveau monde l’espace d’une soirée.
Utopie ? vous avez dit utopie ?

* Emission de Canal + créée par Alain Burosse de 1991 à 1999 


               Le site de Colette Chevrier ici

8.12.15

Jean LANCRI, 11 décembre 2015

« Je serai votre miroir » ou « Au travers du « O » de HublOt, de LOve et de VélO ».

Les cinq œuvres (+ un vélo) réunies pour cette « installation »  invitent à interroger la frontière entre l’espace de l’art (enclos derrière la vitre du « Hublot ») et l’espace de la vie (déployé côté rue, devant cette vitre). Elles s’évertuent à mettre en joue, de part et d’autre d’une vitre, quelques-uns des enjeux de l’amour et de l’art. Mais, si elles cherchent à entrelacer art de l’amour (dans la rue) et amour de l’art (dans la vitrine du « Hublot »), elles entendent ne le faire qu’en oblique. Aussi ne montrent-elles que cinq fragments (+ un vélo)  d’un ensemble  titré « Le Cycle de Cheval-à-Vélo » ; lequel se plaît à mettre en scène   feu le  Facteur Ferdinand Cheval (1836-1924).  L’installation du « Hublot »  tente de jucher sur sa bécane  (voire sur un cheval à bascule d’autrefois) ce rêveur présumé naïf : à cheval sur l’anagramme qui relie VELO et LOVE. Mais que dire des effets induits par les rouages de cette machinerie verbale,  pour peu que s’y égrènent les pulsions, que s’y engrènent les passions ? Tandis que, dans l’installation du « Hublot »,  l’arc d’Eros peu à peu se bande, les petits meurtres entre amants,  dépeints là, n’ont  d’autre visée que de mettre en représentation, comme « scène primitive » de toute fiction, les fictions amoureuses qui relèvent du crimen amoris. Notre farceur de facteur ne cherche qu’à y pointer l’impossible nœud du fantasme qui lie Eros et Thanatos ; en miroir de ce qui a cours dans la rue : de l’autre côté du « O » de l’œil rond du « Hublot ». 

* Sur les enjeux et les jeux que mobilise le « Cycle de Cheval-à-vélo », on peut consulter le site : www.lancri.com




le site de Jean Lancri ici