Vue de l'atelier |
Contretemps
Les perles s'enfilent sur les minces tiges de métal, créant une structure comme du temps noué, ainsi que Fabienne le définit. Un labyrinthe temporel à chaque fois recommencé, selon les modulations des lignes, des intervalles entre les espaces concentrés et les espaces de silence. Le mouvement rythmique des structures des perles est constitué d'une alternance de moments de tension et de détente, chaque moment de tension appelant son propre moment de détente.
Les perles s'enfilent sur les minces tiges de métal, créant une structure comme du temps noué, ainsi que Fabienne le définit. Un labyrinthe temporel à chaque fois recommencé, selon les modulations des lignes, des intervalles entre les espaces concentrés et les espaces de silence. Le mouvement rythmique des structures des perles est constitué d'une alternance de moments de tension et de détente, chaque moment de tension appelant son propre moment de détente.
Faire / s'affairer
Ces particules perles, boules d'argile produites d’un geste répétitif et preste, et dont la fabrication de la structure est déterminée par les temps successifs de la transformation de la matière : rouler, piquer, cuire, émailler, assembler et enfiler, nouer les liens. Et recommencer.
Le temps du faire est un temps qui existe mais il ne se donne pas à voir, comme pourrait l'être l'empreinte d'un geste dans la matière. Le faire sans cesse des mains agitées afin de pouvoir penser et vouloir avec obsession que ça tienne, que la forme tienne. Faire tenir l’ensemble, essai fragile d’équilibre.