Vu de la distance d’un bras, dans un hyperréalisme qui tend au simulacre, le travail de Gokçe Celikel
présente la féminité, des féminités, dans un excès débordant : des visages retouchés en masques extravagants.
Ses toiles parlent du plaisir de l’auto-transformation, et évoquent des déguisements nostalgiques des enfances mal tournées-devenus adultes.Dans ce jeu, l’artiste-modèle adopte toutes les formes d’une féminité caméléon, et explore les possibilités multiples d’une identité fulgurante.
Dans la série des « Femmes Allongées », ces doubles portraits de femmes nous invitent dans un espace intime entre la lassitude et le plaisir, figées dans une image de conte de fées modernes, détournent le sentiment de voyeurisme et nous traquent avec leur regard perçant.
Laura Hugues


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