7.10.18

Johanna PERRET le 12 octobre 2018


Johanna Perret cultive l’ambivalence. Si d’apparence chaque œuvre demeure limpide, leur sujet, en revanche, ne se livre pas au regard qui ferait l’économie d’une étude. Les fleurs empoisonnées, les paysages évanescents de pollution ou l’ornementation de sévices ritualisés, ne trahissent pas à première vue la dualité de leur nature. Qu’elle se trouve dans la forme ou dans le choix de l’image elle constitue pourtant un sujet de réflexion.  

« L’ambivalence » est l’apparition d’un double sens contradictoire mais exprimé et visible. Dans l’analyse elle se distingue clairement de « l’ambiguïté » - qui n’a pas cours ici  car elle implique une confusion du sens. 
Ces images témoignant de notre violence, actuelle ou historique, sanglante ou psychologique, disent la double façon de voir et de penser qui, bien que porteuse d’une contradiction, permet la profondeur où s’agite l’âme humaine. 
                                                                                                                          Hervé Ic - 2017




Le site de Johanna PERRET ici
Son Hublot du soir