30.5.17

Françoise ROY, 2 juin 2017

Depuis maintenant 21 ans je vis et travaille à Ivry-sur-Seine où je marche, déambule d’un point à l’autre en centre ville au gré de mes activités et de mes rencontres. Les passages, les places et les terrasses des bâtiments construits par les architectes Renée Gailhoustet et Jean Renaudie dans les années 1970 invitent à la découverte.
L’installation, Nuits et Jours, réalisée en décembre 2016 au Kiosque Raspail puis, en 2017 cette série de peintures et ces monotypes, éclatés ludiques et colorés de points de vue, reflètent mon attachement à cette ville où j’aime résider et travailler.




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24.5.17

Jean-Pierre SEFERIAN, 26 mai 2017

« L'image trompe. Sous un paysage de pudeur, elle cache sa véritable nature : une traversée du désert. Non plus la représentation de cette traversée, mais la traversée elle-même, l'épreuve vécue.
Le courage de quitter les terres confortables de la figuration, l'inquiétude de se perdre, la force de poursuivre, le désir d'un ailleurs.
La main dessaisie trace sur le papier les formes de sa liberté. Plus rien n'est sûr désormais, il ne reste plus qu'à jouer, à évoluer dans cet espace où voir est en devenir. »





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16.5.17

Caroline MOISAN, 19 mai 2017

Des femmes, hommes, enfants, qui sont à la fois la guerre et la paix, qui agitent nos pensées, nous révèlent l’âme dans tous ses états, de la colère à la tendresse, en passant par toutes les émotions des plus douces aux plus sauvages.
Ils nous subjuguent, nous dérangent, nous ressemblent et parfois tout à la fois. Leurs yeux uniques ou multiples nous regardent et nous renvoient au plus profond de notre moi intime. Intemporels, rebels à toute étiquette, ils imposent leur singularité.






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9.5.17

Isabelle AUDOUARD, 12 mai 2017

Isabelle Audouard donne à voir, depuis déjà quelques années, des pièces qui ne sont ni tout à fait des sculptures, ni réellement des constructions ou des compositions. Donc, selon la langue et le lieu, le travail des volumes et leur habillage construisent la sensation d’un espace naturel dans lequel elle noue un lien ambivalent entre fusion et contraste qui peuvent aussi se faire en résonance. Mais il ne faut pas s’y méprendre ! L’artiste qui investit librement l'espace réinvente les lignes, les volumes, les matières pour y inclure le temps, la nature, l’homme et l’érotisme, le tout avec légèreté et volupté.
Ainsi, Isabelle Audouard habille les volumes d’un jeu de textures, tandis que les débords les protègent. Cette alternance de pleins et de vides, de courbes et de décrochements joue avec les angles de vision et façonne « une architecture » tour à tour imposante, en apesanteur, en équilibre, unifiée ou éclairée. Faisant montre d’échappées visuelles sur l’espace, hors du dessin. L’identité forte de son travail compense ainsi l’échelle de l’espace tout en favorisant la perception d’ensemble.
Cette recherche, d’un dialogue fécond entre la quiétude d’un espace clos et l’ouverture de l’espace, légitime ainsi le parti de formes simples et franches dans la veine du constructivisme Russe, associé à des matériaux proche de l’arte povera, dans lesquels se lit, en filigrane, l’héritage de l’abstraction géométrique.
Qu’il s’agisse des dessins préparatoires, des grands dessins, des sculptures, ou encore des volumes sculptures, chaque élément se caractérise par un équilibre statique faisant écho au langage de formes, qui fait du vide un ciment entre les volumétries en tension. A chacun d’en voir la genèse, dont l’axialité, dynamisée par un travail sur les décrochements, autorise les ruptures et les sources d’inspiration. La stèle, le menhir ou encore la borne kilométrique sont les formes primales, qui par différents médiums, pour reprendre les propos de l’artiste « donne naissance à des volumes dans l’espace ».

                       Marie-Pierre Mazeau-Janot, historienne de l’art.












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2.5.17

Jean-Pierre BERTOZZI, 5 mai 2017 et Madeleine SINS 28 avril 2017

POLARITÉ

-ce qui se construit-ce qui se transforme-


Couleur-noir et blanc, solitude-échange, altruisme-égoïsme, engagement-désengagement, composition-décomposition, minéral-végétal, vide-plein, net-flou, rond-carré, positif-négatif. Les polarités s’opposent ou se complètent. Les travaux présentés sont les échos de polarités propres mais aussi communes dans une recherche instantanée où deux œuvres s’harmonisent dans leur différence.


deuxième semaine, Jean-Pierre Bertozzi

Une idée de départ que je sais évolutive. Le mécontentement, quel qu’il soit, comme la facilité, le déplaisir du regard, le non-frétillement, me guident vers d’autres axes. Ces états picturaux ne sont que le reflet d’états d’âmes. Ils changent, s’épanouissent, se radicalisent ou s’arrêtent. Je recherche l’accord. Ou l’harmonie des deux.




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