3.8.17

Lorraine PELLEGRINI, 8 septembre 2017


La 41 ème métamorphose de Kafka et les 40 précédentes:
Est-ce que je trahis Kafka en dessinant ces métamorphoses ( les siennes 41 métamorphoses) ce n’est pas intéressant de le savoir parce que le fait de montrer ce qui ne doit pas être vu est une mystification. Une peinture est toujours un leurre, un piège de l’œil. Il n’empêche que l’œil du Hublot où se reflètent la 41ème métamorphose et les 40 précédentes est bien l’œil de Kafka. Cet espace hors d’échelle, entre vrai et faux lieu est un passage de l’absence de Kafka comme on dit « un ange passe » quand on le voit passer.
Je dis que je sais que Kafka est un peintre et aussi il est une petite bête parce que réfléchir l’empêche de pleurer.
Je dis que je ne sais pas comment envisager en corps l’orbite vide d’une place publique où se tiennent chaque vendredi des hommes et des femmes qui semblent scruter une chambre inaccessible.

Lorraine Pellegrini



son hublot du soir