23.12.10

Georges NOËL, 24 décembre 2010

« Le NOËL de Laurent »


Né 1924 à Béziers dans une famille d'origine catalane, Georges Noël fait des études d'ingénieur et, après la guerre, sera dessinateur-projeteur pendant neuf ans.

En 1956, il s'installe à Paris où il noue des relations amicales avec les Nouveaux Réalistes tout en s'intéressant à Dubuffet, Fautrier, Fontana, aux «graffitis» de Brassaï, ainsi qu'à l'Automatisme.

13.12.10

Mickaël DOMINGUEZ, 17 décembre 2010

Installation (détail)
                                        

22.11.10

Martine DERRIER, 26 novembre 2010


"J’ai toujours été fascinée par la langue et tout ce qui est en rapport : la lettre, le mot, la phrase, le texte, l’œuvre écrite de sa plus petite unité à sa forme la plus accomplie aussi bien son contenu que son contenant : la lettre du mot, le mot de la phrase, la phrase du chapitre, etc... C’est ainsi que je me suis intéressée très tôt au graphisme, pour faire les annonces du salon de coiffure de mes parents, à la publicité quelques années plus tard dans une école de publicité puis aux Beaux-arts, à la poésie (autre épisode de ma vie) puis au théâtre qui occupe toute ma vie actuelle.

Le théâtre est à mon sens une belle illustration de la mise en scène du texte qui doit être très précise vis-à-vis de l’utilisation des mots, de leur sens et de l’espace-temps qu’ils occupent. Mon travail plastique est devenu plus marginal, tout en restant attaché au graphisme, aux enluminures et à l’écriture. Maintenant, je me libère de tous mes apprentissages pour revenir à mes premiers émois de composition des lettres, des mots, leur place dans un espace donné, leur sens, leur mise en jeu dans un souci poétique ou ironique. La forme puzzle, suite, pointillée a émergé avec l’évidence de ce qui précède : l’imbrication du plus petit au plus grand, le mot paysage, l’abstraction proposée par le dessin, la citation qui nous ramène au sens..."

8.11.10

Joëlle JOLIVET, 12 novembre 2010



Du grand roman épique de Herman Melville, Moby-Dick ou le Cachalot [1851], Joëlle Jolivet et Gérard Lo Monaco ont retenu dix scènes dont la succession dessine, à grands traits, l’histoire du capitaine Achab poursuivant de sa haine fanatique le cachalot blanc qui l’a mutilé. Chaque composition, au moment ou le lecteur tourne la page, se met littéralement en scène, selon un savant travail de découpe, et l’on croit tenir entre les mains, dix fois, la maquette d’un décorateur, reproduisant en miniature les personnages en pleine action et le riche décor où ils évoluent.

La délicieuse magie de ce théâtre privé rappelle les séductions du diorama du XIXe siècle, succession de vues peintes auxquelles de subtils jeux d’éclairage donnaient, pour le spectateur qui les contemplait dans l’obscurité, l’illusion du relief et de la perspective. Cette impression d’images venues d’un monde lointain est accentuée par le choix qu’ont fait les deux artistes de composer les pages du roman qu’ils ont voulu illustrer dans le style tapageur des affiches d’autrefois. Le regard s’attarde sur les fantastiques irrégularités de la typographie du texte et s’aventure dans les profondeurs et les détails de la scène qui lui correspond avec le même bonheur de retrouver, devant tant d’étranges beautés, les émerveillements de l’enfant.

Pour Le Hublot, Joëlle Jolivet a réalisé un diorama d'environ 150 x 150 cm
(ceux du livre font environ 19 x 29 cm...)


Davantage de choses encore ici ou
et visite d'atelier dans cet album :


28.10.10

Cyril PENOUTY, 5 novembre 2010

Balthasar BURKHARD, 29 octobre 2010


Balthasar Burkhard, né en 1944, est mort cette année, le 16 avril, à Berne (Suisse), sa ville natale.

Il appartient à cette génération d’artistes si peu préoccupés de briller, sans doute parce qu’il fut en retrait dans ses années de formation à la Kunsthalle de Berne, dont il fut photographe attitré. C’est à son retour des Etats-Unis, où il enseigne à Chicago, qu’il expose une série sur toile à Bâle (1983), puis à Berne (1988). Des «pieds» aux «veines», il découpe le corps en morceaux choisis et l’isole en fragments, entre réalisme et sublimation.


13.10.10

Eric GARAULT, 22 octobre 2010


Bidonvilles-sur-Seine

"En région parisienne, près de trois mille personnes (roumaines et bulgares principalement) vivent dans des baraquements indignes, l’indifférence est totale : Une vingtaine de baraques faites de planches et de tôles sont alignées le long du Boulevard des Maréchaux, à quelques encablures du Parc de La Villette à Paris.

7.10.10

Françoise ROY, 15 octobre 2010


"Françoise Roy est de ces artistes, rares, qui avancent avec une tranquille évidence, du moins leur parcours pourrait le laisser penser. En réalité, elle glisse rapidement sur les difficultés de la vie, ne vous encombre pas de pathos. Et peut-être a-t-elle raison quand elle affirme avoir eu de la chance."

Marie-Françoise Le Saux,
Conservateur en chef des musées de Vannes,
mai 2009.

Vue de l'atelier


et visite d'atelier dans cet album :


5.10.10

Claire MOOG, 8 octobre 2010

"L’espace des toiles de Claire Moog s’organise comme un territoire à plusieurs étages, à plusieurs “tiroirs”.
Un territoire rêvé, un paysage intérieur. Parfois c’est aussi le paysage de rencontres fortuites avec des papiers, journaux, plans de villes… Assemblés, superposés, ils deviennent le terrain de jeux de la peinture, pour écrire une histoire avec ses non-dits, ses pensées secrètes, pour mettre en scène les couleurs, pour exprimer la saveur du vivant, dans sa richesse et sa complexité, pour donner à voir sans dévoiler. L’outil est là pour écrire, tracer un chemin, faire resurgir, tout à coup une couleur, un espace oublié. La toile devient le lieu - mouvement d’une pensée qui se structure, d’un être qui prend forme, d’un mot qui s’invente..."

 


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