29.9.14

Carmen CHARPIN, 3 octobre 2014, PLEINS FEUX et NUIT BLANCHE, 4-5 octobre 2014


Derrière le Hublot, il y a la salle Voltaire. A l’occasion des Pleins Feux et de la Nuit Blanche, une quinzaine d'artistes ayant déjà accroché au Hublot y exposeront une œuvre samedi de 14 heures à minuit et dimanche de 14 heures à 20 heures. Les portes seront ouvertes, venez nous découvrir…. 
affiche atelier Philippe Bretelle

Et c'est Carmen Charpin qui ouvrira le bal vendredi soir dans le Hublot, pour notre rendez-vous habituel et hebdomadaire.




«S'engager dans un travail de tissage, c'est choisir un moyen d'expression qui demande du temps. Dans cette époque dominée par la vitesse, obsédée par le passage trop rapide du temps, je ressens le besoin de le capter, le retenir et, à travers le tissage, le matérialiser.»
Carmen Charpin

22.9.14

(oliveDUPONT), 26 septembre 2014


Oui, c'est assez, décidé, lancé, trop difficile, injuste inégal, le travail de peintre si ardu à mener parfois, qui se vend peu, conditions de travail limites, confort de l'amateur (d'art) mis en péril, artiste à la peine, pinceaux dépenaillés, tubes moribonds, local sur-facturé par un marchand de sommeil (sommeil pictural s'entend, Morphée jaune de pigment) avide.

Ceci est un préavis de grève oui, à l'instar du personnel navigant d'Air France, arrêt des décollages illimités pour l'heure, glacis en stand-by, champ coloré à l'arrêt.

Reprise du travail quand les conditions à la peinture seront réévaluées par les diverses instances dirigeantes.

Foin des plaintes d'un public pris en otage oui véritablement (travail d'atelier stoppé net, au point mort je confirme) arrêt des départs (joli!) à l'atelier. Et ce quel que soit le mécontentement et le ras-le-bol exprimés par l'usagé.

Assemblée générée et colorée au Hublot sur la place Voltaire à Ivry-sur-Seine vendredi 26 septembre 2014 à partir de 19 heures.
                                                                                           (oliveDupont)












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15.9.14

Sophie SAINTE-MARIE, 19 septembre 2014


Sophie Sainte-Marie est plasticienne. Après une formation tournée vers les arts vivants et quelques années à travailler pour Jean-Paul Gaultier, elle se consacre à la peinture et au dessin. En 2011, elle fonde avec Laurence Hirsch, le collectif Les Accordeurs de Platane, axé sur le travail in situ et plus particulièrement sur le Land Art. Parallèlement, et depuis 2010, elle est la collaboratrice artistique de Laure Favret pour la compagnie Dard'art.



son site ici

11.9.14

Marc CHARPIN, 12 septembre 2014


Pour faire une estampe.

Marcher à travers les bois et les champs
de préférence en hiver.
Installer son regard dans le rythme de ses pas.
S'imprégner des ombres.
Observer les vibrations du noir sur le blanc.
Puis faire du feu et éclairer l'atelier.
Prendre place, chercher le geste juste
pour écrire une présence
aux couleurs disparues de l'automne.
Lentement, dans l'ordre des tailles,
les réseaux rectilignes se superposent,
s'impriment, ensuite, couche après couche
imprégnant le papier qui révèle,
enfin, une double intention de mémoire.

                                 Marc Charpin (1935-2014)








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2.9.14

Diane de CICCO, 5 septembre 2014


Ma peinture est toujours un voyage (souvent semé d’embuches) pour arriver en cet endroit que je n’aurais su définir auparavant et qui provoque en moi l’étonnement. Ce que je pose sur la toile au commencement est une intuition poétique, une vision intérieure. C’est un départ vers un espace imaginaire, vers une manifestation du mystère. Il me faut « connaître » ce nouveau territoire, ce paysage sans nom et le faire mien ou repartir. L’acceptation, le « oui » peut ne venir parfois que beaucoup plus tard, après l’avoir atteint. Je me sens alors en résonance avec l’œuvre.  L’aboutissement est cette indéfinissable justesse. Je crois que c’est cela qui lui confère le pouvoir d’entrer en résonance avec l’autre. Nous sommes alors si loin de la raison. C’est tout le mystère de l’âme.Le parcours est long, le risque à la fois énorme et ridicule. Trois pas en avant et deux pas en arrière. Il faut rester debout et vaillant, ne pas chercher le résultat. Il arrive quand on ne l’attend pas. Je me dis par exemple : « Aujourd’hui a été une bonne  journée. J’ai remis plusieurs toiles en question ». Cela veut dire que j’avance. Mais vers quoi, je ne sais pas. J’essaie d’avoir une certaine tendresse pour moi-même et ne pas laisser l’exigence me paralyser. Je suis funambule, il faut trouver encore et encore l’équilibre subtil entre arrogance et humilité, risque et prudence, exigence et bienveillance. Et il faut savoir attendre...
Diane de Cicco









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