26.4.24

Marc FELD du 03 au 17 mai 2024

Je ne représente pas ce que je vois, je suis guidé par autre chose qui va se donner à voir, qui ne pourra être appréhendé que par l’oeil du spectateur, par sa présence, par sa vision.

Je cherche à être dans l’énergie de la couleur, dans l’intensité non dictée par la seule volonté. Je joue en permanence avec le hasard et l’aléatoire, j’invente des stratégies, pour faire surgir l’inattendu… Les formes doivent venir autant du mental que du corps, il faut s’abandonner…

 

Dans un espace temps infime, quelque chose se joue avant les mots, que les mots en écho au regard viendront éclairer par la parole, la réflexion ou le silence que les tableaux déclenchent chez « le regardeur ». La peinture tente de saisir l’insaisissable, l’improbable mouvement des choses ; quand je regarde, je ne vois rien, quand je peins, je m’approche d’une perception.

 

La peinture est la projection mentale du corps multiple du peintre dans son interrogation perpétuelle de l’acte de peindre. Entre aveuglement et éblouissement, se tient une frontière fragile où les mots n’ont pas encore surgit… Entre la vision et le regard, une résonance impalpable… Fragilité, intensité et mystère : présence(s). Le corps voit ce que l’oeil croit voir, le peintre ne voit rien ; peindre c’est un envahissement progressif, un ensevelissement sous les décombres, une brèche ! La peinture se situe avant le langage, dans la matière secrète des mots.

En peignant, je tente une approche, 

je guette ce gibier insaisissable qui est « moi »…

Marc Feld

  

« Pour Marc Feld, la peinture n’est pas une technique (ou si peu),

mais un surgissement – le lieu d’une présence tremblée, le lieu

sans lieu de la rencontre avec les grands morts.

Un surgissement vertigineux, inépuisable.

Ici, tout le corps voit – précisément ce que les autres ne voient pas.

Les êtres et les choses en leur centre d’inquiétude.

Marc Feld se re-connaît dans la peinture.

Il se re-connaît dans ce qu’il n’a pas voulu.

Ou voulu tant et si fort qu’il n’en savait rien.

Jusqu’à s’abandonner. S’il ne peint pas,

il n’est pas lui-même. Tout simplement – et splendidement. »

Zéno Bianu (poète, dramaturge, essayiste et traducteur français.)



Le site de Marc FELD ici
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Le lien catalogue "Bruissements"



13.4.24

Isabelle PEREZ du 19 avril au 03 mai 2024


Artiste plasticienne, née en 1966 à Paris, Isabelle Perez, explore depuis longtemps tant par la peinture, la sculpture et la gravure les thématiques de la mémoire et de la tragédie.


La mémoire qui ressurgit à l’occasion de grands drames mais échoue à les prévenir. 


La tragédie au sens baroque qui propose la représentation d’un monde instable et inquiétant où les apparences sont trompeuses.


Actuellement l’artiste est traversée par la question du rêve comme réalité mentale pouvant par l’art devenir réalité matérielle.

 


L'Instagram de Isabelle PEREZ ici
                      Son HUBLOT du 19.04.2024





30.3.24

Céline ACHOUR du 05 au 19 avril 2024

Ma démarche a longtemps été introspective, s’appuyant sur mes sentiments, mes tourments et mon histoire tout en évoquant des sujets universels dans lesquels chacun peut se retrouver : le temps qui passe, la solitude, la différence, les difficultés relationnelles, la violence des sentiments, la sexualité… J’ai longtemps pensé que ma peinture n’était ni militante, ni politique, qu’elle ne concernait que l’humain dans ses préoccupations existentielles, mais l’année 2020, la pandémie et les confinements successifs ont profondément modifié mon approche. Pour la première fois, je me suis mise à créer des peintures représentant un univers bien réel alors que nous vivions une expérience d’enfermement surréaliste.

Désormais, ma peinture ne traite plus uniquement de mes émotions. Elle traite de notre environnement, qu’il soit géographique ou technologique comme dans le tableau présenté « Intelligence Artificielle ». Il y est également question de choix et de notre façon de faire face aux changements, comme dans « A contre-courant ». Dans tous les cas, il y est question de notre humanité et de notre place dans un monde incertain et en perpétuelle évolution.


                  L'Instagram de Céline ACHOUR ici
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                     Son HUBLOT du 05.04.2023
                     Son HUBLOT du 12.04.2024

15.3.24

Albertine TRICHON du 22 mars au 05 avril 2024

Après des études littéraires et son diplôme des Beaux-Arts de Paris, Albertine Trichon pratique le dessin et la peinture entre Paris et Athènes.

 

Elle voyage et expose en France, au Japon, en Allemagne, en Croatie et en Grèce. Ce sont des rencontres avec des lieux, notamment lors de résidences d'artiste en Croatie, au Mozambique, au Maroc ou bien simplement le trajet de la maison à l'atelier, qui l'inspirent. Plusieurs thèmes s’entrecroisent dans son parcours, les jardins, le canal, les piscines, les ordinateurs, les habitants et plus récemment, une série de compositions autour de son reflet dans le miroir et de la nature morte. Ils ont en commun une recherche formelle et chromatique singulière qui interroge l'espace et notre rapport à ce qui nous entoure.
 
A propos de cette dernière période, elle s’exprime en ces termes :
 « J’ai entamé cette série des reflets dans la glace pendant le confinement ; j’ai eu envie de m’approcher le plus possible des choses qui m’entouraient immédiatement. Les objets qui étaient à la maison, les membres de ma famille sont devenus centraux au cours de ces mois. Limitée dans l’espace, limitée aussi dans mes échanges avec le monde extérieur, je me suis mise à m’observer dans le cadre d’un miroir. Très vite ce cadre a été un prétexte pour m’échapper et jouer avec mon reflet. Boite de dialogue, support de mes pensées et de messages d’amour, le tableau tout entier se compose et recompose en cadres et tableaux infinis. Tantôt vanité tantôt fuite en avant dans l’imaginaire, mise en abîme de l’acte même de peindre, je reprends des motifs traditionnels de la peinture et les replace sous le jour de l’ère des écrans et du virtuel. Loin de vouloir atteindre la perfection technique, qui me semble déshumanisée d’une certaine manière, je construis mon tableau en expérimentant couleurs et compositions. Le lien que je crée entre les différents espaces du tableau et les objets représentés est une manière de me projeter à la rencontre de l’autre, de me recentrer sur ce qui me semble essentiel, c’est-à-dire la question de notre réelle place dans ce monde »


                  Le site de Albertine TRICHON ici
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                                                                Son HUBLOT du 22.03.2024
                      Son HUBLOT du 29.03.2024

Ses expositions à venir :

Du 06 juin au 06 juillet 2024
Galerie Cécile DUFAY
78 av. de Suffren / village Suisse N.27
75015 PARIS
https://galeriececiledufay.fr/

Du 19 au 30 septembre 2024
Galerie Marie-Claude DUCHOSAL
1, rue Ferdinand Duval
75004 PARIS


1.3.24

Filipe VILAS-BOAS du 08 au 22 mars 2024

Artiste qui examine avec humour nos temps hypermodernes, Filipe Vilas-Boas développe une critique satirique de la notion de progrès technologique tout en cultivant sa propre poésie analogique et numérique. Autodidacte, sa pratique a débuté en 2008 avec des interventions en réseau dans l'espace public. 

Ses installations, sculptures, vidéos et performances ont été présentées entre autres à la Biennale Némo au CENTQUATRE, à la galerie Fernand Léger, aux Teatros del Canal à Madrid, au ADAF à Athènes, au Share à Turin, à la galerie Zaratan et au MAAT à Lisbonne, au CCBB Belo Horizonte, Brasília, São Paulo, Rio de Janeiro au Brésil et au Tate Modern à Londres.

A propos de l'exposition au HUBLOT :

Failing in Love Larmes de crocodile, 2023

Techniques : Prothèse oculaire, eau, pompe, moteurs, nano-ordinateur, pot, terre et plante.

 

Larmes de crocodile est une installation qui confère à un œil robotique le regard et le système lacrymal d’un œil humain. Statue “en pleurs” au subterfuge apparent, de précieuses larmes s’en écoulent parfois et viennent ironiquement arroser une plante en contrebas. De quoi troubler l’assistance : même factice ou jouée, l’émotion touche. Une ancienne légende gréco-latine racontait que les crocodiles du Nil attiraient les naïfs en gémissant. Un jeu de dupes que le dispositif réactualise dans un duo émouvant entre l’être humain et non-humain.


                 Le site de Filipe VILAS-BOAS ici
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                      Son HUBLOT du 08.03.2024

16.2.24

Isabelle AUGÉ du 23 février au 08 mars 2024

Peindre, une évidence : avant les mots, je suis touchée par l’image. 

La peinture me fait voyager, elle m’amène aux frontières de ce que je connais.

 

Avant de peindre, je commence souvent par une pratique de yoga pour ralentir, sentir le mouvement de vie, une image encore floue apparaît, comme un souffle léger.

Vient le choix du support, de la technique, des pigments. Je m’accorde sur une couleur, souvent bleue, qui anime la surface et offre aussi un champ libre.
L’intention du départ se révèle. Elle se construit, la matière se dépose, se retire, des traces du hasard restent. 

Mes gestes tâtonnent ou cavalent, jouent avec les formes et les couleurs. 

Le tableau progresse par vagues, au rythme du souffle.


                   Le site de Isabelle AUGÉ ici
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                           Isabelle AUGÉ exposera ses œuvres du 20 mars au 06 avril 2024

                            A la Galerie / Éditions L. MAUGUIN 32 rue Vergniaud 75013 Paris

                    Son HUBLOT du 23.02.2024

2.2.24

Camille MERCANDELLI-PARK du 09 au 23 février 2024


“Mon inspiration découle de l'illustration naturaliste, explorant les processus organiques et l'imaginaire du monde vivant à travers le dialogue que j'initie entre le dessin et l'image imprimée. Pour ma série des Cristallisations, je peins directement sur des images imprimées d'œuvres de la Renaissance que je collecte sur internet, offrant ainsi une nouvelle forme à ces portraits, une sorte de "mise en culture" de la peinture. 

En résidence au Artlab Wasan sur l'île de Jejudo en 2022, j'ai mis en scène, pour ma série Still Life, des éléments naturels collectés autour de l'atelier, fusionnant le médium photographique et le dessin naturaliste, créant une œuvre à mi-chemin entre la réalité et l'imaginaire. 

Je collabore également avec le photographe Woojung Park pour la série Morphogenesis, où le tracé se superpose à la photographie, s'intégrant et figurant un réseau semblable au rhizome, connectant les végétaux à la terre, entre eux, et métaphoriquement, les pensées ou les réminiscences entre elles.


               Le site de Camille MERCANDELLI-PARK ici
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 Son Hublot du soir

19.1.24

Alexia DRESCHMANN du 26 janvier au 09 février 2024

Les lieux et environnements intermédiaires, en transition, utopiques ou sans frontières sont souvent les points de départ de mes recherches. 

Dans le cadre de l'exposition "Sans décors" proposée au Hublot, mes dernières recherches autour de la montagne et des glaciers prennent place au sein d'une installation rappelant le cabinet de curiosités profitant ainsi du cadre atypique de ce lieu incontournable.

Dans mon travail plastique, les images, la photographie font sources et expérimentations : Photographies sans appareils, techniques dites "anciennes ou alternatives", l'image est malmenée, revisitée et mise en scène.
L'accident, l'erreur et le hasard sont valorisés rendant chaque photographie unique.


La photographie prise par autrui, la photo du quidam dite vernaculaire tient une place omniprésente dans mon travail tout comme les objets dits "désuets" ou anciens.


                   Le site de Alexia DRESCHMANN ici

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                      Son HUBLOT du 26.01.2024

10.1.24

MEILLEURS VŒUX 2024

                            Merci aux Artistes qui ont partagé le HUBLOT 2023

Olivier ALIBERT . François ANDES . Stéphane BLANQUET . Paolo BOOSTEN . Charline BOURCIER . Etienne de BARY . Diane de CICCO . Muriel DOREMBUS . Chrystel EGAL Delphine EPRON . Roy FORGET . Georges FRANCO . Iris GALLAROTTI . Céline GUICHARD . Roxanne HEMERY . Isabel JUDEZ . Guillaume LAVIGNE . Indra MILO . N'Bo . Frédéric TADDEÏ ANGE . Emily WALCKER . Esther WUHRLIN . PASSWORD YELTES

Mise en images Joëlle JOLIVET 

6.1.24

DIANOBIN du 12 au 26 janvier 2024

DÉSIRS DE VUE  Installation au Hublot

 

Je mène un travail plastique où les créations se posent en interaction immédiate avec la vie courante. 

 

L’équilibre entre soutenir et être soutenu, se traduit en objets, peintures ou volumes légers et malléables. 

 

Pour cette installation au Hublot, je propose le chien d’aveugle. 

 

Entre fantasme et angoisse, il accompagne vers le réel. 

 

Par symbiose entre la discipline dévouée du chien, et la confiance donnée, le monde est redéfini et devient à nouveau préhensible. 



                      Son HUBLOT du 12.01.2024 

                      Son HUBLOT du 19.01.2024