29.4.18

PLACID, le 04 mai 2018

 Ça fait plus de 40 ans que je dessine tous les jours et j’ai tout essayé, et je tâche de continuer à tout essayer : caricature, dessin d’humour, dessin de presse, gravure, bande dessinée, illustration, « dessin-dessin », peinture (je fais rentrer la peinture dans la catégorie du dessin). Toutes les techniques aussi : mine de graphite, fusain, sanguine, peinture à l’huile, acrylique, encre de chine, crayon de couleur, stylo-bille, et cætera.

Mon sujet est la représentation du monde qui m’entoure, de manière fantasmatique lorsque j’étais plus jeune, et aujourd’hui de plus en plus « réaliste ». Je m’efforce de travailler sur le motif, comme le faisaient les impressionnistes à la fin du XIXe siècle, pratique tombée malheureusement trop vite en désuétude, alors qu’elle offre des ressources illimitées, et qu’elle permet de ne pas penser, mais juste de faire, sans idée préalable. Le sens vient après, si on cherche un sens, le dessin est un jeu, je m’efforce que ce jeu soit lisible par tout un chacun.
Depuis une dizaine d’années j’ai commencé une série de paysages à la gouache, avec lesquels je prépare un livre, et dont je vais exposer un bon nombre en novembre prochain à la galerie Corinne Bonnet dans le quatorzième arrondissement de Paris.
C’est un paysage de cette série que j’expose au Hublot, place Voltaire. Mon sujet est la place Voltaire, vue depuis le Hublot, gouache que j’ai réalisée sur place, les 16 et 17 avril dernier. Ainsi les visiteurs pourront comparer sujet et peinture en se retournant à 180°. J’espère que ce jeu pourra amuser les habitants de la place Voltaire et les passants d’Ivry et d’ailleurs.




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23.4.18

Le Wen ZHONG, le 27 avril 2018


L’utérus est le lieu destiné à contenir l'œuf fécondé, considéré comme le premier espace de vie.
Le stérilet, qui est un outil contraceptif, est aussi un des symboles de la libération sexuelle des femmes.
Mon oeuvre part de la forme de l’utérus et du stérilet pour explorer l’espace intérieur du corps de la femme, j’envisage ce postulat comme une nouvelle recherche dans l’art du corps féminin. 
Les petits bonhommes se relient en exprimant la vie à partir de l’utérus, c’est la perpétuation de la vie de l’homme.
Au centre de l’oeuvre, le triangle rouge emprunte à la forme du stérilet et de l’utérus, je compare les fonctions différentes entre les deux : conception et contraception.
Mon oeuvre profite de l’espace du hublot, qui est ici comme le ventre d’une femme. 

Nous épions l’espace intérieur du corps féminin à travers la fenêtre ronde. 

Le hublot fait partie de mon oeuvre, ils forment un ensemble, un premier espace pour l’homme.




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16.4.18

Florence GUILLEMOT, le 20 avril 2018


C’est le simple, l’ordinaire, le proche et leurs mémoires qui m’intéressent.
Je travaille ainsi à partir d’objets du quotidien ou de l’environnement proche, mis en scène selon des techniques mixtes (dessins, collages, photos, vidéos, couture).
Depuis quelques temps, c’est le matériau « cheveu » qui est mon outil de réflexion.
Réflexion portée par les différentes symboliques qu’il représente : féminité, énergie vitale, force, mémoire, temps.
Pour le Hublot, c’est l’aspect féminin du cheveu que je propose sous forme de clin d’œil avec cette « Poursuite d’un mythe » et les notions d’ambiguïté, de leurre, de fatalité, de ludique etc…dans la séduction.
Et puis, mettre des nasses dans un hublot, c’était tentant…



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8.4.18

Fred MARS Landois, le 13 avril 2018



J’ai délaissé le sens, j’ai embrassé la poésie .
J’ai puisé dans ma mythologie personnelle des phrases à tiroirs.
Depuis 20 ans ou presque.
J’ai jeté des confettis sur le bitume, mis une table sur une plage, j’ai fait des drapeaux, tapé sur des enclumes, j ‘ai fait des
tours de passe-passe sans magie.
Elle ne m’a jamais lâché, au contraire elle
 
grandit la poésie du genre humain.
La poésie pop de mes ancêtres
.
De l’or pour les contemporains.
Je suis de ces artistes qui ont le déhanchement humain.
 

De ma fougue jusqu’à ma morgue quel qu’en soit le Celsius,
sans théorie bien fondée.
Comme l’a dit Nougaro « la poésie c’est mon dada », la mienne reste en suspens le nez collé au hublot.



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1.4.18

Marcos CARRASQUER, le 06 avril 2018


"Il y a tout un tas de trucs qui traînent dans les compositions de Marcos Carrasquer (cartons à pizzas, boîtes de sardines, poisson qui grille sur un fer à repasser, pièces de monnaie, crânes…) mais surtout des pendules qui ne tournent pas rond.
Des centaines de détails fourmillent, des détritus et des sacs plastique, superbement réalisés.
Curieusement, on ne peut s’empêcher de sourire devant ces histoires grinçantes. Les toiles sont servies par un dessin prolifique, précis, délirant, qui mêle lowbrow et peinture satirique hollandaise. On pense aux peintres du XVIIe siècle Adriaen Brouwer et Josse van Craesbeeck.
Né aux Pays-Bas, de parents ayant fui le franquisme, Marcos Carrasquer vit en France et peint des contes qui virent au cauchemar."
       Clémentine Mercier




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