25.2.18

Thierry CAUWET, le 02 mars 2018


Peintre, Thierry Cauwet né en 1958 expose depuis 25 ans en France et à l'étranger. 
Nomade, son oeuvre commencée en 1978 s'imprègne des lieux où il  séjourne : Paris, Rome, la Martinique, Marseille, la Réunion, Paris à nouveau... et se ramifie à travers l'emploi de nombreuses techniques et médiums traditionnels ou nouveaux, images immobiles ou en mouvement : photographie, vidéo, film, peinture, estampe, vitrail, image numérique, etc. 
Le corps présenté (réel?) ou re-présenté, politique ou poétique, l'espace et le temps comme autant de parallèles, forment les constantes de son travail.
Très vite remarqué par Catherine Millet dans les années 80 pour ses tableaux vivants, il fait l'objet de plusieurs articles dans Artpress. D'autres critiques d'art s'intéressent à son travail : Pierre Cabanne, Gilbert Lascault et surtout Pierre Restany avec qui il développe une relation intellectuelle privilégiée. 
En 1981, il est invité à la Biennale de Paris, en 1984 à la Biennale de Venise. Depuis, il est régulièrement présenté dans les principales foires d'art contemporain  (Fiac, Los Angeles, ArtJonction, etc.) et  travaille en permanence avec la Galerie Alain Oudin. 
Ses oeuvres appartiennent à de nombreuses collections publiques (Frac, Bibliothèque Nationale etc.) et musées (Centre Georges Pompidou, Musée national d'Art moderne,  musées de la carte à jouer, etc.).





Le site de Thierry Cauwet ici

Son Hublot du soir


11.2.18

Anne VAN DER LINDEN, du 16 février au 02 mars 2018

Portrait d'Anne van der Linden en Mrs. Blood
Anne Van Der Linden ne fait pas dans la dentelle. Et ses ouvertures graphiques sont - au sens premier - des opérations anatomiques. La coupure effectuée et les personnages qui la créent ou la supportent crée un jeu de miroirs  où l’animalité rejoint un gothique sous la lune noire d’une forme particulière d’amour.
En un univers corporel, sensoriel et mental l’artiste quitte pour notre plaisir la lumière vers l’obscur. De grands yeux exorbités deviennent des constellations dionysiaques. Joie et douleur y sont jumelles là où la fantasmagorie tient d’une mythologie chère aux Décadents de la fin du XIXème siècle mais où le gore côtoie l’humour aussi noir que jouissif.
L’ironie des grands créateurs irréguliers de Belgique retrouve chez Anne Van der Linden une fabulation plus que conséquentes en des contes propres à rendre insomniaques.  La psyché en est secouée et le fantastique exploré au plus près des corps là où la femme est souvent le signe de gravité au milieu d'étranges histoires d'amour sacrificielles. La transgression garde la part prépondérante pour des catharsis les plus intenses.
Jean-Paul 

                A suivre pour Anne van der Linden l'exposition "Zoo"                
                Galerie Corinne Bonnet 63 rue Daguerre 75014 Paris
                         du 29 mars au 28 avril 2018
                  




                  Le site d'Anne van der Linden ici

                        Ses hublots du soir


                  

5.2.18

Olga ROCHARD, le 09 février 2018

Les enfants se déguisent,
C'est un jeu très sérieux,
dédoublement, altérité,
« Car Je est un autre...»
Ils changent d'identité.
Retranchés derrière leur masque,
ils observent sans être vus.
Dans l'attente, le devenir,
ils deviennent inquiétants.
Absorbés par cette altérité,
ils acquièrent pouvoir et liberté.
Et dans cet univers parfaitement clos,
ils jouent la possibilité de l'attaque.
Ce sont des héros,
A l'assaut de la société des adultes.
Leurs regards sont des miroirs.

Olga ROCHARD


    



















                                             


         
                   Le site de Olga Rochard ici
                       Son Hublot du soir