4.1.16

Miguel MARAJO, 8 janvier 2016

“Les phénomènes de créolisation sont des phénomènes importants, parce qu’ils permettent de pratiquer une nouvelle dimension spirituelle des humanités. Car la créolisation suppose que les éléments culturels mis en présence doivent obligatoirement être « équivalents en valeur » pour que cette créolisation s’effectue réellement.” Edouard Glissant
Miguel Marajo, fréquentant le  milieu intellectuel caribéen, assista, dès son plus jeune âge, aux premières  conférences  d’Edouard Glissant et de Patrick Chamoiseau sur le thème de la créolité, et fut en relation avec Aimé  Césaire en Martinique où il fut cofondateur du groupe d’expression plastique Totem. Il fut élève d’Olivier Debré puis d’Henri Cueco lors de sa  formation aux Beaux-Arts de Paris.
Commentant, de manière rétrospective, l’évolution de son travail, Miguel Marajo dit : “Je suis d’une génération dont le but est, tout en reconnaissant les vertus nécessaires du mouvement de la négritude, de faire de la diversité culturelle une richesse. Ma production picturale ne peut être comprise qu’en réaction à ces questions et non comme une tentative pour y apporter une réponse, pour autant que ce sont ces questions qui ont donné à mon œuvre la dynamique implicite de son écriture.”






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