10.12.23

Iris GALLAROTTI du 15 décembre 2023 au 12 janvier 2024

Artiste plasticienne et vidéaste née en 1975, Iris Gallarotti vit à Bagnolet et occupe le poste de PRAG (professeure agrégée d’Arts Plastiques) à l’Université de Bordeaux Montaigne. Elle est diplômée de l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Paris et de la HEAD Genève. 

L’artiste manipule, transforme et construit, des images. Des images comme peau, surfaces de rencontres, théâtre d’entrelacement et de collision entre une réalité vécue et sa mise en fiction. Le corps et sa mémoire est au centre de ses préoccupations, il est le point crucial de son travail. Le temps et la durée, matières sensibles, sont aussi des matières premières du processus de recyclage des images et de leurs métamorphoses. La logique du montage par découpe et collage, que l’artiste rejoue autant dans ses photos, ses vidéos et ses installations, lui permet de révéler ce qui sans cesse échappe, ce qui ne peut être élaboré par le langage.

« Avec Les Enfantômes, ensemble initié en 2016, Iris Gallarotti poursuit sa réflexion autour des images-souvenirs, qu’elles soient fixes ou mobiles, et de leur plasticité. Munie d’un boîtier 6 x 6, l’artiste réalise des images au long cours, en liberté, principalement dans un territoire propice à la rêverie : une île.  […] Proche parfois de pratiques amateurs par le caractère spontané de ses prises de vue comme d’une certaine photographie documentaire, le travail de la plasticienne s’en éloigne aussi, fondamentalement, car il est l’objet d’un lent processus d’imprégnation sensible. Le retrait nécessaire, parfois pendant de longs mois, avant que l’artiste ne reprenne contact avec ses images. Comme une lente révélation obligée, avant que chaque image prenne une place qui lui revienne, au sein d’un corpus plus vaste, au sein de di- ou tryptiques. Car Iris Gallarotti opère des choix, elle découpe, manipule ou surimpressionne - hybridant parfois ses clichés à l’aide d’outils numériques -, pour explorer les potentialités matérielles des images photographiques. Manière de faire se rejoindre des contraires, ombres et spectres lumineux, corps et matières organiques, et faire coïncider des fragments ou des unités de temps séparés. Un art du montage, littéralement, en écho à la pratique de la Vidéo également expérimentée par Iris Gallarotti, et, plus sûrement encore, à un cinéma des origines qui donnait à voir le miracle des apparitions lumineuses. » Hugues Blineau 2022

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                     Son HUBLOT du 15.12.2023
                      Son HUBLOT du 22.12.2023
                      Son HUBLOT du 29.12.2023
                      Son HUBLOT du 05.01.2024





25.11.23

N'Bo du 01 au 15 décembre 2023

À l’origine, les histoires familiales de guerres coloniales. 

Des femmes effacées. 

Des hommes sommés d’obéir. 

Des enfants terrifiés. 

 

Les peindre, c’est tâcher de rattraper une existence.

C’est inatteignable de redonner la vie, la fierté, la puissance à tous les rejetés, opprimés, violentés, violés, fracassés, massacrés, ignorés, déprimés, disparus.

C’est voué à l’échec, il faudrait une vie pour chaque peinture, et ce qu’on voit à la fin, c’est le moment où j’ai rendu les pinceaux, en laissant (j’espère tellement) quelque chose, quelqu’un d’à nouveau vivant sur la toile…

 

Mais tout est là, dans cet espoir, sinon il n’y a rien nulle part…

 

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Son HUBLOT du 01.12.2023
Son HUBLOT du 08.12.2023



11.11.23

Etienne de BARY du 17 novembre au 01 décembre 2023

Au début de mon travail, dans les années 80, j’ai réalisé des peinture et des estampes 
«unistes», sans aucun motif. Cela m'a pris quelques décennies. 
Cette peinture était une figuration laconique et non pas un travail conceptuel, comme, je crois, les dernières peintures de Mark Rothko.
Dans les années 2000 j’ai fait de nombreuses séries de dessins automatiques, alors que j'avais commencé d’enseigner régulièrement cette discipline.
Enfin je me suis mis à peindre d’après mes photographies. Des artistes comme van Eyck, Vermeer ou Degas, qui me sont particulièrement chers, utilisaient eux aussi des procédés optiques dans leur mode opératoire.
J'observe en travaillant comment ces outils induisent, ou n’induisent pas, un caractère intime dans leurs travaux comme dans les miens.

Sur papier j'alterne dessin aux crayons de couleurs et gouache. Sur toile je fais le glacis aux résines naturelles en alternant émulsion au vernis gras et vernis gras en solution. C'est très similaire. La place du dessin dans mon travail sur toile peut surprendre ; mais en vérité ma peinture relève sensiblement de l’archéologie expérimentale.

C’est une pratique où le pictural va de soi dans l’effort de représentation. Pour paraphraser Barnett Newman « J’ai dû partir de zéro, comme si les avant-gardes n'avaient jamais existé, autre manière de dire que le modernisme était mort. 


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                     Son HUBLOT du 17.11.2023
                      Son HUBLOT du 24.11.2023

27.10.23

Roy FORGET du 03 au 17 novembre 2023

Les deux tableaux exposés au Hublot d’Ivry, 不可能的家 Impossible Home (le titre du tableau est en chinois traditionnel) et La Réapparition, ont eu un parcours long et compliqué. Commencés avant l’épidémie de Covid-19, les toiles ont été marquées par les périodes successives disolement et elles ont parcouru des chemins peu courant dans ma pratique picturale pendant les deux années de leurs réalisations.

 

Souvent, les compositions figuratives sur lesquelles je travaille se réalisent étape par étape, les éléments d’un tableau prennent formes et deviennent plus précis et définis.  

Une sorte de raffinement pictural s’impose dans l’ordre de la composition et les formes peintes arrivent à une définition plus assurée.  

 

Dans les toiles exposées au Hublot, le parti pris inhabituel pour moi, était de ne pas résoudre la question des formes et de ne pas chercher à reconstituer chaque élément en tant que tel.  Au lieu de vouloir créer un lieu pictural avec ses formes et ses éléments définis, le mouvement du vent et de la lumière est mis en avant et, l’impossibilité de la résolution mimétique des éléments devient le thème central de ces deux tableaux.  

Ces derniers aboutissent à un lieu fracturé, mouvementé, et ambigu, impossible à saisir complètement et, où la figuration apparaît, disparaît avant de réapparaitre.


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                      Son HUBLOT du 03.11.2023
                      Son HUBLOT du 10.11.2023



14.10.23

Esther WUHRLIN du 20 octobre au 03 novembre 2023

Mes dessins réalisés à l'encre décrivent un univers protéiforme et allégorique. 

Ils s'inscrivent dans une recherche plastique et sérielle. 

Le projet "W.System " par exemple, commencé en 2014 comporte 265 dessins .

Les personnages et décors créés de toutes pièces ou piochés dans le réel et la fiction populaire, sont transformés, reliés entre eux de manière à réinventer une légende, un rêve, une histoire, un monde. 

De la naissance à la mort notre corps est en mutation perpétuelle. 

Traversé par le cosmos, la nature, la société, les événements que nous vivons...

Si le dessin est la trace visuelle issue du processus créatif, les créatures hybrides résultent de résidus d'histoires, de sensations, de souvenirs. 

Chaque dessin est constitué d'un système narratif autonome. 

Des personnages inspirés de faits réels ou imaginaires où nés suite à une analyse sur la société contemporaine évoluent dans des architectures ou paysages fictifs.

Un scénario et une organisation interne prennent place.

Les influences stylistiques qui accompagnent une réflexion en arborescence, vont de la gravure ancienne à Star Wars en passant par Walt Disney, le cinéma, la culture populaire. 

Les monstres et héros galactiques ont instillé des visions fantasmagoriques dans les strates de mon inconscient et produisent une sorte d'harmonie chaotique, inventent une mythologie personnelle. 

Ces systèmes plastiques me permettent de survivre au sein d'une société ressentie comme aliénante, dans laquelle je ne me sens pas à ma place et répondent à la question : Comment s'en sortir sans sortir.

Dessiner quotidiennement devient acte de résistance.

 L'Instagram de Esther WUHRLIN ici

Son HUBLOT du 20 octobre 2023
Son HUBLOT du 27 octobre 2023


29.9.23

Paolo BOOSTEN du 06 au 20 octobre 2023

Paolo Boosten, Goûter l’harmonie du chaos


Par Licia Demuro


Peintre du noir et du blanc, Paolo Boosten a adopté les “quatre trésors du lettré” chinois: l’encre, le pinceau, le papier et la pierre à encre. Avec ces outils épurés et naturels, faits de suie, d’eau, de végétaux et de poils d’animaux, il donne vie à un vocabulaire visuel foisonnant, composé de motifs figuratifs monumentaux et densément imbriqués. 

Sensible à la lumière qui se dégage de la blancheur du papier, l’artiste développe une pratique fondée sur une dialectique du contraste où la matérialité de l'œuvre vient résonner avec le sujet représenté. 

Il élabore ainsi une gamme de noirceurs dont les intensités varient du gris clair au noir poix pour venir déposer ensuite, dans un geste précis et maîtrisé, la matière diluée sur son support posé à plat. Dans cet espace-temps du dessin, il procède par strates, du plus clair au plus foncé, jusqu’à ce que les formes prennent vie et émergent depuis les profondeurs de la fibre végétale. Composées de la sorte, à la manière d’une calligraphie méditative, ses images livrent aux spectateurs une symbolique crue et ambivalente tirée du réel, que seuls l’imaginaire et le subconscient sont à même de déchiffrer. Parmi les figures récurrentes, d'innombrables silhouettes animales et humaines se déploient dans l’espace pictural sous un trait réaliste et harmonieux, donnant lieu à de véritables dramaturgies à l’ambiance apocalyptique dont l’issue s’avère toutefois incertaine. Représentés tantôt inertes ou dormants, tantôt souffrants et tendus, les corps se heurtent à des éléments hostiles, tels que des troncs aux branches épineuses ou des carcasses automobiles. Les symboles du progrès et de la puissance arborent un statut paradoxal : des sacs plastiques emprisonnés dans les arbres sont ballotés par le vent tandis que des voitures accidentées ou des chevaux échoués peuplent ses décors désenchantés. L’actualité et le flux d’images qui traversent la société contemporaine participent indirectement à nourrir son répertoire formel. Entre les lignes plus ou moins épaisses et les tâches d’encre, on reconnaît des scènes de chasse à la glu ou d’élevage intensif, des paysages catastrophés ou des vues stellaires façonnées par les satellites “starlink” d’Elon Musk. Montrées à la manière de prises de vue cinématographiques, ces scènes font glisser l'œil à l’intérieur de perspectives pivotantes où le hors champs interfère constamment avec le plan principal, en créant un jeu de profondeurs divergentes et entremêlées qui s’amuse du confort troublé du regard. 

Alors que la technique s’ancre dans les arts asiatiques, le style, les poses et les compositions sont, quant à elles, amplement inspirées par l’histoire de la peinture occidentale que l’artiste observe depuis son enfance, baignée dans l’atelier de son père, peintre lui aussi. Fasciné autant par les peintures rupestres découvertes dans les grottes préhistoriques que par les maîtres figuratifs de l’Art Moderne, il navigue entre l’expression existentialiste des premières et l’audace stylistique des seconds. Les deux sont savamment alliés pour donner à voir la réalité dans toute sa brutalité, sans fioritures, et dans la démesure de son dénouement souvent absurde. 

Chaque élément représenté semble participer à l’écriture d’une mythologie contemporaine où les allégories d’injustice et de violence se confondent avec celles de poésie et de beauté dans un dialogue à la tonalité mélancolique. Par ses compositions métaphoriques, Paolo Boosten livre une vision du monde actuel qui, tout en lui étant propre, révèle de drastiques vérités universelles.

Avril 2023



                  Le site de Paolo BOOSTEN ici
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                        Son HUBLOT de 22h40

15.9.23

Charline BOURCIER du 22 septembre au 06 octobre 2023

Si mes dessins et peintures soulèvent divers sujets sociétaux et environnementaux tels que les flux migratoires en méditerranée, les enjeux énergétiques de notre siècle, les catastrophes industrielles et les diverses pollutions engendrées par les activités humaines, ils donnent surtout à voir des scènes ambiguës, empreintes de folie, de décalages chronologiques, de jeux d'échelle, d’associations imprévues tout droit sorties d'un rêve. 

Je travaille une figuration qui se revendique de l’image tout en l’altérant par l’affirmation de procédés plastiques (recouvrements, frottements, effacements, inachèvements, réserves, coulures). Différentes assises photographiques sont ainsi mises en tension avec les procédés picturaux et graphiques. Cela crée des failles dans la logique de la figuration. Les notions de vacillement et de dislocation sont ainsi chères à ma recherche. En définitive, je souhaite que l’œil du spectateur chemine dans un espace pictural ou graphique dans lequel s’imbriquent différentes strates, entre figuration, l’illusion d’un espace en profondeur et l’affirmation de la matérialité de la peinture ou du fusain, la planéité de la toile ou du papier.

                  Le site de Charline BOURCIER ici
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                 Son HUBLOT du 22.09.2023 à 22h02


21.8.23

Céline GUICHARD du 08 au 22 septembre 2023

Céline Guichard est une artiste visuelle qui produit des images étranges, surréalistes, fantastiques et grotesques inspirées de ses obsessions pour la biologie humaine, l’anormalité, le rêve, la nature, et la transgression. Elle a surtout pratiqué la peinture jusqu’à la fin des années 90 avant de se consacrer au Web-art et au dessin début 2000.                                              Depuis une vingtaine d’années, elle est très active sur la scène mondiale du dessin contemporain à travers ses participations à de nombreuses revues, comme Hôpital brut, La tranchée Racine, Minchõ, Hey!, AX magazine, etc. Elle a exposé à la galerie Da End, chez Arts Factory, au Miam, à l’Espace Topographie de l’Art, au Sterput… Elle a signé à ce jour plus d’une vingtaine de monographies chez divers éditeurs.trices, comme De l’Amour, Ed. Strane Dizioni, YokaÏ, Ed. Le dernier Cri, Feutre, Ed. Marguerite Waknine, Sylviane, Ed. Crocuta Crocuta, et collabore régulièrement avec des graveurs et graveuses, des sérigraphes, des poètes et des écrivain.nes. En 2018 elle est lauréate de la résidence croisée Villa Médicis / Maison des Auteurs – Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image…



                  Le site de Céline GUICHARD ici                                   Son Instagram

                        le 08.09.2023 23h01
                        le 15.09.2023 22h10



1.7.23

Roxanne HEMERY du 07 juillet au 08 septembre 2023

Pour Roxanne Hemery, la toile devient une arène où couleurs, et formes s'entrecroisent, et les médiums s'entremêlent pour former une unité. Lorsqu'elle peint son geste est libérateur, dynamique, et corporel avec la toile. Du geste à la couleur, elle nous donne à voir une peinture primitive ou la figuration et l’abstraction s’entremêlent pour créer un flux vivant.

Tentant de créer ce flux non censuré de l'inconscient vers la toile elle-même, Roxanne Hemery aborde la performance physique de la peinture avec une impulsivité volontairement jamais préconçue. Les corps anonymes représenté par l’artiste sont une illustration de son imaginaire et sa représentation des rapport humains dans cette société contemporaine.

Les rapports humains la passionnent, se sont d’ailleurs eux qui sont au centre de ses recherches artistiques. 

L’humain comme sujet, c’est via le corps qu’elle l’aborde. Le corps y est représenté fragmenté. Ses figures disloquées capturent la lutte humaine collective, aboutissant à une observation animée de la société actuelle frappée par la violence et les injustices sociaux-culturel.


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                        Son Hublot de 22h23
                       1er août 2023 23h34
                        14 août 2023 23h01





16.6.23

François ANDES du 23 juin au 07 juillet 2023


Entrer dans l’univers de François Andes revient à s’aventurer dans une plongée dans le temps. Puisque l’on sait – si l’on ose la métaphore des travaux – quand on démarre mais pas quand on en sort, tant son imaginaire est foisonnant, riche et merveilleux dans le sens du mot latin mirabilia qui caractérise les choses étonnantes et admirables. Le monde qu’il nous offre à sillonner du regard n’appartient pas tout à fait au nôtre, tout au moins ce ne sont pas les mêmes règles qui le régissent. Le surnaturel y a droit de cité. Au cœur d’une forêt fantastique se croisent des êtres hybrides mi-humains, mi-animaux, dans un ailleurs intemporel. On y rencontre des personnages sortis de contes de fées, de mythes ancestraux, de fables, de légendes, d’épopées et de fantasy… Dans cette imprécision sur le plan géographique, mais avec une récurrence de certains motifs: la forêt, la cabane ou la construction, le chevalier, les lutins, des monstres, … nous progressons en territoire magique peuplé de chimères étranges. Le rapport de François Andes à la forêt semble proche de la croyance en l’existence d’une âme propre à la nature qui se fait jour dans les rites du candomblé. De ce  foisonnement végétal sourd une fascination terrifiante qui nous plonge avec délice dans les rêves cauchemardés de notre enfance. S’y mêlent les ambiances propres aux primitifs flamands Jérôme Bosch, Pieter Brueghel l’Ancien, aussi bien qu’au réalisme magique de Jorge Luis Borges ou de Gabriel Garcia Marquez ou encore au cinéma de Fellini ou de Alejandro Jodorowsky…. On sent dans les dessins de François Andes ces croisements de cultures au sein de récits issus de la tradition orale, religieux ou païens, truffés de références non citées, marqués par l’absence totale de frontière entre le rêve, l’imaginaire, l’hallucination et le monde de la réalité. Mais on perçoit également un syncrétisme plus vaste qui amène au spectacle, la mise en scène, la danse, le monde des mangas comme celui du cinéma, de l’opéra.

Le dessin représente pour François Andes une pratique quotidienne. Il ne s’arrête jamais de dessiner et y voit même un aspect ouvrier. Il s’agit de ne pas perdre la main, comme un pianiste fait ses gammes. Insomniaque, il nourrit ses nuits blanches de feuilles de papiers immenses qu’il noircit patiemment de son univers personnel. Il revendique un travail non maîtrisé qui croît au gré de son imagination et accepte les erreurs techniques et les invraisemblances en refusant la virtuosité. Et pourtant son trait se fait précis, insistant, fouillant sans cesse dans la profondeur du végétal pour y faire surgir les personnages qui le peuplent. La composition n’est pas pensée au préalable cependant son équilibre s’établit  au fur et à mesure, par l’action de la mine de plomb qui se déploie sur le papier suivant les méandres de son auteur. Viennent alors dialoguer les pleins et les vides, les noirs et les blancs pour faire naître des rencontres entre êtres et plantes. 

Isabelle de Maison Rouge


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                        Son HUBLOT de 21H55


             
                      FRANÇOIS ANDES : EXPOSITION EN COURS