26.1.15

Magali RIZZO, 30 janvier 2015

L'intérêt que je porte à l'image documentaire et à l'archive est à l'origine du processus qui définit ma démarche artistique. A l'aide d'un travail sériel mettant en regard des médiums tels que la photographie et le dessin, j'explore et investis la relation entre mémoire collective et expérience individuelle.
Depuis 2006, j’utilise la broderie comme dessin, le geste de coudre étant ici une forme d’écriture. Se référant aux pratiques domestique et chirurgicale, ce geste est également un acte symbolique de réparation qui participe à un processus de reconstruction de la mémoire.
Influencée tout d'abord par les travaux sur l'expression des passions de Charles Le Brun, puis, par la théorie développée par Roland Barthes sur l'acte photographique, j'ai choisi le portrait comme représentation privilégiée dans le cadre d' une réflexion sur l'image et sa reproduction.
Réunissant personnages célèbres et anonymes, cette galerie de portraits constitue l'album d'un inconscient collectif, où la traduction et la ré-interprétation font œuvre.

Dans ce travail de mise en abime de l'image, je souhaite reformuler le modèle pour l'emmener ailleurs, au delà de sa simple représentation.



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