24.10.25

Hélène MOUGIN du 31octobre au 14 novembre 2025

Il arrive qu’un parfum ou une odeur nous plonge instantanément dans un lieu précis de notre mémoire. Un formidable précipité de données sensibles s’impose alors à nous, avec la même force qu’une poésie. C’est ce vers quoi je tends : je propose des rencontres…

En point départ, il y a la matière-vie dont la qualité est de se dérober. Il y a le doute. Il y a le désir de donner forme à autre chose…

Le dessin m’accompagne. La terre est le matériau complice. Les autres matériaux s’insinuent, s’amusent… Je bouture, je recycle, j’hybride, je réinterprète, j’ajoute, je reprends des travaux antérieurs ou des fragments. L’intime et l’écho du monde, les petites vérités d’atelier et les questions insondables se rencontrent…

Je ne peux croire en ma perception des choses que lorsque la forme finie me fait face. Une certaine familiarité peut alors se dévoiler sous des allures étranges.

Hélène Mougin. Octobre 2025




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10.10.25

Mariana BANKOVA du 17 au 31 octobre 2025

Depuis mon plus jeune âge, je suis habitée par une relation énigmatique au dessin, aux couleurs et à l’art. Très jeune, je pressentais déjà que ces langages résonnaient profondément en moi.

Arrivée à Paris, on m’a souvent décrite comme une « nomade culturelle ». Je traverse les disciplines artistiques comme je traverse les pays et les langues, chacune devenant un nouveau territoire d’expression. Une constante demeure : mon intérêt pour les relations humaines, pour le corps et son langage universel. Entre mes performances théâtrales, mes créations de bijoux, mes dessins et mes toiles, un fil invisible se tisse : l’humanisme est au cœur de ma démarche. Le vivant y tient une place essentielle. Je représente les animaux avec leur âme et leur sensibilité, au même titre que les êtres humains.
Mes influences se nourrissent de la littérature, de l’histoire de l’art et des grands thèmes de la peinture classique, des figures bibliques comme Judith, mais aussi du quotidien.
Mes travaux récents s’attachent surtout à des compositions figuratives où la femme occupe une place centrale, qu’il s’agisse des femmes de ma famille ou de mon propre reflet. 

 

Mariana Bankova, artiste peintre franco-bulgare née en 1971 en Bulgarie, explore depuis l’enfance le dessin, la couleur et le mouvement. Formée à l’Académie des Beaux-Arts de Sofia et à la New Bulgarian University en scénographie, elle perfectionne son expression plastique et découvre diverses techniques picturales. Mariana s’installe à Paris en 2008, où ses dessins sombres et puissants interrogent le corps et le mouvement, tandis que ses peintures, brutes et étrangement figuratives, explorent une féminité contemporaine et vibrante. 


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                       Le HUBLOT du 17.10.2025
                  Le HUBLOT du 24.10.2025

26.9.25

Jing WANG du 03 au 17 octobre 2025

Je suis une artiste plasticienne d'origine chinoise vivant à Paris depuis 2014. Ma création évoque la mémoire collective et individuelle. Nourrie par l’histoire de ma terre natale et celle de ma mère biologique, influencée par la spiritualité et les traditions chinoises, je partage un univers poétique et onirique hors de notre espace-temps. Ma pratique est multidisciplinaire et j’utilise photographie, performance, sculpture, installation, vidéo et dessin…, comme des outils selon ce que je veux exprimer. Actuellement, mon travail se déploie autour de deux axes essentiels : l’origami (art traditionnel chinois et japonais du pliage de papier) et le Nihonga (peinture japonaise traditionnelle influencée par l’art chinois). À travers ces deux pratiques, mon objectif est de renouveler les langages artistiques afin de créer un dialogue entre l’Orient et l’Occident, ainsi qu’entre héritage culturel et modernité. 


Fragments Rêvés est une série de sculptures et de macrophotographies débutée en 2020. 

Les sculptures associent des pierres semi-précieuses brutes et des origamis confectionnés en papiers variés. Chaque pièce est unique, présentée sur un socle en laiton et bois patinés, et protégée sous un globe en verre soufflé artisanal.

Les macrophotographies sont réalisées à partir des pièces de sculpture isolées, avant qu’elles soient fixées sur leur socle. Chaque image est fusionnée de vingt à cinquante mises au point, afin d’obtenir une netteté optimale. Ce procédé me permet d’explorer le sujet sous un autre angle. En utilisant un fond noir ou blanc, avec plusieurs sources lumineuses, j’invite à un voyage poétique et onirique hors de notre espace-temps.

Par association de ces deux éléments se crée un dialogue entre mémoire individuelle et collective, qui interroge les relations entre l’humain et la nature.

 

La série de Nihonga Au cœur du Royaume présente des paysages extérieurs — de montagnes et d’eau. À la différence des peintures traditionnelles shanshui à l’encre de Chine, où la présence humaine est discrète et humble, mes tableaux privilégient des espaces entièrement dépourvus d’homme.

En créant du brouillard ou de la brume, je dissimule et estompe certaines parties du tableau, laissant place à l’imaginaire. Le vide est aussi important que le plein ; l’invisible occupe autant d’espace que le visible.

Du bleu turquoise au bleu nuit, les nuances évoquent à la fois l’immensité du ciel et la profondeur de l’océan. Les tableaux deviennent alors des hublots de vaisseaux ou de sous-marins, invitant à la découverte de mondes surréels.


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                           Le HUBLOT du 03.10.2025
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16.9.25

Sofi VINCENT du 19 septembre au 03 octobre 2025

Après avoir travaillé autour de l’intime et l’extime, de l’expression des mémoires émotionnelles, j’aborde ici l’apprivoisement de mon ombre, de ma réalité psychique inconsciente.

L’ombre est la part de soi ignorée voire dénigrée. Elle peut surgir, rugir, créer le chaos quand elle n’est pas encore apprivoisée. Il s’agit alors de s’en approcher pour l’apprivoiser. La reconnaitre et l’intégrer pour se sentir libre à l’intérieur.

Je présente ici tout d’abord « DÉNI », déni de la lumière, du vivant, du vibratoire. 

Puis « Émergence I » qui donne à voir le chemin hasardeux parfois douloureux choisi par la lumière.

 

Je joue et me laisse jouer par la fluidité de l'encre sur le papier. J’accepte la trace comme état final et j’accueille l'empreinte du geste comme juste expression de mes émotions. Je choisis la verticalité


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                      Le HUBLOT du 19.09.2025
                      Le HUBLOT du 26.09.2025