Détail de la couverture de Je suis un piéton, rien de plus... Editions GANG, 29 x 32 cm, 160 pages, relié. |
Éric Guglielmi est né à Charleville-Mézières en 1970. Autodidacte, il est engagé dans un labo photo à Paris puis il travaille en tant qu’assistant de mode. À la suite de ses premiers reportages photographiques en Amérique du Sud, Éric devient correspondant pour la presse française au Mali. Il y fonde une agence de photo africaine. De retour en France en 1998, Eric rompt avec le photojournalisme. En 2005, il décide de se consacrer à sa carrière artistique et s’engage dans des projets photographiques au long cours avec l’Afrique et le voyage en background. Les photos d’Éric Guglielmi ne relèvent pas du documentaire, leur nuance esthétique s’apprécie de son intention. C’est dans cet apparent paradoxe, entre le traitement décalé du sujet et l’acuité délicate de l’oeuvre, que réside la force de son travail.
En Mai 2010, création de GANG, éditeur de livres de photographie contemporaine :
"Temps de la réflexion et travail bien ourlé ; GANG est une petite structure au business model suranné.
Nous portons notre dévolu sur des oeuvres photographiques qui nous séduisent, nous piratent ; nous contraignent. Ce n’est pas tant le propos qui s’impose que la singularité du regard. À l’éclectisme des sujets répond l’acuité de leur traitement. Nous sommes à la recherche de la décoction, du précipité ; d’une émulation entre l’identité de l’oeuvre et son support.
Nous restons sur la brèche.
La création de notre maison d’édition de livres de photographie contemporaine est le fruit de deux ans de réflexion sur les capacités de viabilité d’une telle entreprise. C’est pour réduire les coûts que nous assurons nous même la distribution et la diffusion de notre production.
Nous sommes une maison d’édition indépendante à la démarche expérimentale : comment transcender une oeuvre photographique contemporaine par le média livre ?
Nous sommes très attachés à la qualité matérielle du livre : nous utilisons des trames d’impressions staccato et afin d’obtenir un rendu optimal des photographies tous nos ouvrages sont imprimés en 600 dpi. Nous donnons un sens particulier à notre travail en mêlant l’artisanat à ces techniques d’impressions de pointe : par exemple, dans deux de nos premiers ouvrages (Shebeen Blues et Correspondances indiennes), nous avons fait coller sur la couverture de vrais tirages photo produits par nos soins."
Merci à Quentin Cardon.