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Acryliques sur toile, 55 x 38 cm, 2011
Ces formes flottent dans l'espace telles des approximations de figures, de vagues remémorations, dont l'artiste précise le modelé, les vides et les pleins, comme autant de lieux à la fois distincts, et déterminant les étapes d'un ensemble de signes élus. Poésie silencieuse, écriture de retenue et d'élan, balises sans amarres du temps aux couleurs des saisons. Parfois c'est la forme qui s'impose, ou bien le vide devient le centre de la recherche. L'une et l'autre s'identifie au regard, imagent la pensée, suggèrent dans un espace réversible l'appréhension d'un monde en train de commencer à vivre. Françoise Roy a emprunté à la gravure, son premier "métier", qu'elle pratique toujours d'ailleurs, cette notion d'états différenciés, où la peinture se situe dans des intervalles, un aller et retour réfléchit de l'œil et de la main, des marges de silence ou d'hypnose, mais aussi, à travers les rêves, dans la respiration de la vie.
Pierre CABANNE, 1991
pour l'exposition La transparence des choses
Galerie de l'Institut Français, Madrid, 1992
D'autres travaux de Françoise Roy sur son site,
dans Hublots du soir et dans cet album :
