29.8.16

Mohamad OMRAN, 2 septembre 2016

A propos de l’exposition
Ma nouvelle expérience ne constitue pas une rupture par rapport à mon ancien travail. L’être humain y est toujours présent. Au cours des années  l’élément humain est passé par plusieurs étapes. Au départ il était souvent solitaire. Puis j’ai commencé à ajouter des éléments atones tirés de l’environnement et j’ai commencé à scruter l’union de ces éléments avec l’être, une chaise ou une chaise roulante qui se fondent plus tard dans cette masse atone. Dans une étape ultérieure  l’être humain est devenu un monstre hybride qui emprunte beaucoup aux animaux fictifs. Actuellement cet être solitaire rejoint la communauté pour former avec elle un public dans une position d’attente éternelle.

L’attente
Dans L’attente nous observons nos corps qui s’amollissent, nos bras qui se  relâchent sur nos bedaines. Nous nous immobilisons dans le temps ; nous sombrons dans l’ennui ; nous inventons le temps ; nous tuons le temps.

Nous attendons le train pour nous conduire vers notre maison lointaine, nous attendons la mort de nos proches pour sombrer dans la tristesse,  nous attendons le nouveau-né pour  nous réjouir, nous attendons la fin de la guerre en attendant qu’une nouvelle guerre éclate, dans les prisons nous attendons la liberté pour rechercher une nouvelle prison.    










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