18.12.17

Hubert de LARTIGUE, du 22 décembre 2017 au 12 janvier 2018

Le Hublot, un beau mot, une fenêtre de bateau, une fenêtre qui voyage.
Les tableaux aussi sont des fenêtres qui font voyager dans l’univers de l’artiste.
Alors que se passe-t’il lorsqu’on met une fenêtre derriére une fenêtre ?
Elles se regardent, voyagent immobiles.
C’est difficile d’écrire un texte sur soi et son travail, je pense que mes tableaux parlent pour moi. Je voudrais y faire passer ce que j’ai ressenti face au modèle ; l’amour, la beauté, la bienveillance, le
désir.
Je peins, et ne peux qu’essayer de maîtriser mon travail au mieux.
J’avoue avoir du mal avec la spontaneité. Je suis plus à l’aise dans la maîtrise et le contrôle.
D’ailleurs, j’ai du mal à comprendre comment certaines lignes, courbes et points, agencés ensemble, peuvent émouvoir. Alors, je peins des portraits de femmes à l’acrylique sur toile au pinceau et à l’aérographe.
Je travaille d’après mes propres photos.
Mes modèles sont le plus souvent des femmes artistes.
Je veux les figer dans le temps, les rendre, et me rendre immortels. Je veux qu’on les aime et qu’on m’aime, parce qu’à la fin, n’en sommes nous pas tous là, artistes ou non ?

 

 

 

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Ses hublots du soir