Je travaille à déconstruire les symboles de notre environnement commun
en questionnant le
sens des informations, des images qui nous entourent.
Depuis quelques années
j’utilise le matériel urbain en le détournant pour créer
de nouveaux points
de vue en utilisant des champs visuels digitaux ou non.
Sans renoncer aux
expérimentations aux médiums traditionnels (peinture dessins)
je développe, d’autres
recherches où le geste, les matériaux, sont autant
d’éléments qui se
rencontrent et s’assemblent.
Cette installation
pour Ivry sur monde propose aux passants de s’interroger sur le langage urbain
et sur la mémoire
que la signalétique nous expose et sur l’imprégnation qu’elle développe
indirectement dans notre mémoire. Ici, cette mémoire en filigrane renvoie aux
noms des auteurs le nom de leurs propres œuvres.
Pour le Hublot il s’agit
d’une bibliothèque mémorielle ou les noms des auteurs se mélangent à leurs récits.
Sans distinction d’espace
un peu comme dans notre propre mémoire.
Quand un spectateur
regarde la toile il identifie un ou 2 noms en fonction de son vécu, de sa
culture.