24.4.12

Anaïs LELIEVRE, 27 avril 2012


Erika, 2010
Indigestion, 2011

"Paroles et textes deviennent illisibles ou inaudibles. Leur structure s’informe en un magma inaccessible dont l’agitation suggère une inquiétude en latence, qui tend à se dire, qui excède toute mise en forme. Défaire le langage absorbé de l’extérieur, recracher la matière du corps premier. Placer au centre ce que le texte rejette – la déchirure d’une page blanche, l’erreur mise en boule, la souillure de la tache d’encre – comme traversé de quelque chose qui se dit, voire un autre langage, une autre forme, celle de l’insaisissable, l’expression de ce qui n’existe que dans le réel, hors des mots. Redonner une positivité à l’indicible qui hante ou transpire de la réalité, comme un bruissement silencieux."
A. L.


Pour le Hublot, Anaïs LELIEVRE a adapté à l'espace public son installation Mille et une petites boules noires à ramasser, 2010 (boules de papier imprimé noir, bottes bleues marines peintes en rouge):





Dernier gros plan dans Hublots du soir.