4.4.16

Dorota BAER, 8 avril 2016



Connaissez-vous l’épouvantable, au sens le plus fort du mot, « démon emporté » de Mikhaïl Vroubel - toile symboliste du début du siècle dernier, au Musée Pouchkine, à Moscou- ?
Si je mets cette œuvre, et pourquoi pas, en voisinage avec le travail présenté ici c’est que je suggère une parenté dans ce que je vois :
Dorota Baer, polonaise à Paris, femme slave et peintre de tout son être a transfiguré les mémoires douloureuses et extrêmes de sa race.
Elle a converti le démon, il était emporté et elle l’a retourné comme un gant. Elle l’a métamorphosé et fait se mouvoir, tout autre, sur la toile. Dans un geste vital et magnifique. Elle nous offre alors le flux joyeux de la vie. Elle l’étale généreusement et celui-ci chante en bleu, en jaune, scorpion de pluie, rencontre astrale, arabesque ou la Résurrection.

Thierry Kédinger








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