Johanna Perret cultive l’ambivalence. Si d’apparence chaque œuvre demeure limpide, leur sujet, en revanche, ne se livre pas au regard qui ferait l’économie d’une étude. Les fleurs empoisonnées, les paysages évanescents de pollution ou l’ornementation de sévices ritualisés, ne trahissent pas à première vue la dualité de leur nature. Qu’elle se trouve dans la forme ou dans le choix de l’image elle constitue pourtant un sujet de réflexion.
« L’ambivalence »
est l’apparition d’un double sens contradictoire mais exprimé et visible. Dans
l’analyse elle se distingue clairement de « l’ambiguïté » - qui n’a
pas cours ici car elle implique une confusion du sens.
Ces images témoignant
de notre violence, actuelle ou historique, sanglante ou psychologique, disent
la double façon de voir et de penser qui, bien que porteuse d’une
contradiction, permet la profondeur où s’agite l’âme humaine.
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Son Hublot du soir