13.6.25

Pierre DELCOURT du 20 juin au 04 juillet 2025

Pierre Delcourt vit et travaille en Bretagne et à Paris. 

Dans ses peintures abstraites et intimistes la réduction des moyens et la simplicité du langage ouvrent un espace poétique qui se dévoile et se dérobe à l’infini. 

Il puise son inspiration dans la nature et la lumière bretonne mais aussi dans le dialogue avec la poésie, réalisant depuis plusieurs années de nombreux livres d’artiste. 

Dans une monographie publiée en 2021 aux Éditions Ombre et Lumière, il parle de son parcours en ces termes :

« À 18 ans, après quelques mois en fac de philo, je suis parti sur les chemins de mes rêves. Avec l'impatience de tout voir, tout faire, tout découvrir, tout apprendre, la pêche d’abord, les cargos ensuite, comme matelot, mécanicien, radio. La mer représentait cet espace ouvert, creuset inépuisable de tous les possibles. Pendant toutes ces années, le dessin et la peinture m’ont accompagné et m’ont ouvert à une réalité sensible qui a remplacé peu à peu la nécessité d’éprouver ma présence au monde à travers le voyage. Grâce à la peinture et au dessin, cette recherche d’unité, cette possibilité d’un lien à moi-même et au monde est enfin devenue accessible [...] ».  



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                                                                  Pierre DELCOURT expose actuellement à 
                                                                  Espace Art et Liberté Charenton-le-Pont 
                                                                  Centre commercial La Coupole Métro Liberté
                                                                                  jusqu'au 1er juillet 2025
                                                                          (Galerie UNIVER hors les murs)

                                                                                Exposition collective


                                                                                         ET À VENIR...








7.6.25

Bernadette GUILLAUME du 13 au 20 juin 2025

 Cheminement d'une pensée, d'une vie, d'une parole...

                                 TAO TIEMPO 


24.5.25

Ramzi GHOTBALDIN du 30 mai au 13 juin 2025

Ramzi Ghotbaldin est né en 1955 à Khanaqin, entre le Kurdistan iranien et le Kurdistan irakien, dans une famille de photographes. 

Très jeune, il participe aux activités du studio familial et cet univers l’oriente naturellement vers l’École des Beaux-Arts. Il obtiendra son diplôme en 1975, section graphisme/gravure. 

De 1982 à 1990, il s’engage dans la résistance kurde. En 1988, après le gazage du Kurdistan irakien, il part vivre au Kurdistan iranien. Il y fera ses premières expositions. 

C’est en 1990 qu’il est invité à Paris à l’occasion d’une exposition d’artistes kurdes. Il obtiendra l’asile politique et la nationalité française quelques années plus tard. 

Cette double appartenance détermine la singularité de son univers. Son Œuvre se situe au croisement de l’observation, du souvenir et du rêve, aux confins de la mémoire et de l’imaginaire. 

Arrivé en France il y a plus de 30 ans, Ramzi Ghotbaldin âgé aujourd’hui de bientôt 70 ans, en pleine maturité, traduit dans une synthèse généreuse, une richesse intérieure et un regard émerveillé sur son environnement. 

Il vit et travaille à Paris. Depuis 1996, il expose régulièrement à Paris, en province mais aussi en Belgique, au Kurdistan et à Sofia.


                   Le site de Ramzi GHOTBALDIN ici

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                      Le HUBLOT du 30.05.2025
                     Le HUBLOT du 06.06.2025



9.5.25

Corinne JULLIEN du 16 au 30 mai 2025

Corinne Jullien travaille instinctivement à partir de la couleur et de cette spontanéité nait des formes. C’est un processus très automatique qui peut rappeler l’expressionnisme abstrait, c’est une énergie pure en action, des rythmes figuratifs apparaissent comme des patterns. 

Ces formes récurrentes sont comme des archétypes qui émergent de l’inconscient, ce sont souvent des modèles primitifs, des symboles. 

Cette manière de faire qui allie spontanéité et motifs rappelle les origines de la création : au début était le chaos, puis un ordre se mit en place. On est dans ce travail à la source de l’humanité : le ciel, la terre, puis viennent les éléments : la nature, les bêtes, les éléments, les abris. 
Tout est dans ses œuvres à l’état primordial qui est aussi celui de l’enfance.  
C’est ce qui permet aux contes d’êtres universels. L’histoire se révèle sous nos yeux car la peinture est un langage. 

C’est en regardant ses œuvres que tout un chacun trouve matière à correspondances, à narrations et à rêveries exponentielles. Sa peinture est sans fin, elle s’accorde avec l’infini de notre imagination.

Ce qui se raconte dans chacune des pièces de Corinne Jullien est une représentation composée de strates comme un mille feuilles. En extrapolant, ses œuvres peuvent s’apparenter au test de Rorschach, elles sollicitent la sensibilité et l’inconscient du visiteur.

L’interprétation de ses toiles et des œuvres sur papier en révèle plus sur le regardeur qui les commente que sur la peintre elle-même.  

De ses peintures émergent des éléments grossis ou réduits comme nous les fournissent les rêves ou les fantasmes. Des rencontres ahurissantes se produisent. Le rêve est l’expression d’un désir, soit clair, soit dissimulé. Désirs de fuite, désir d’échapper à un piège, désir de rencontre. Nos désirs masqués se situent à la limite de la figuration et travaillent notre mémoire, nos souvenirs. Souvenirs réels ou faux souvenirs, l’esprit reconstruit le passé, l’imagine parfois.

Le travail de Corinne Jullien, y compris dans les titres de ses œuvres, exprime des ambivalences : une lutte entre le bien et le mal, entre la cruauté et une impression enfantine et joyeuse, entre le presque figuratif et le presque abstrait. C’est une pulsion de création, comme si la peinture était la vie, mais une vie plus prégnante et plus intrépide que l’autre.


Extrait du texte de Laurent Quénéhen, critique d'art, commissaire d'exposition, 

             écrit à l'occasion de l'exposition Figure augmentée, galerie Le Trapèze. 2024.


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                      Le HUBLOT du 16.05.2025
                      Le HUBLOT du 23.05.2025




25.4.25

Nadia TOUAMI du 02 au 16 mai 2025

Nadia Aksouh est née en 1974 à Paris. Suite à des études universitaires dans le domaine cinématographique, elle entame une carrière de monteuse pour la télévision. Et depuis plus de vingt ans, en parallèle, elle se consacre à la peinture, sous le nom de Nadia Touami. 

Après des essais dans différents domaines tels que l’aquarelle et la peinture à l’huile, elle trouve un médium approprié, afin de se créer un univers non figuratif. L’usage de la peinture blanche et de l’encre de chine sur papier kraft ou sur toile donne un caractère résolument graphique à son travail. 

Au lendemain d’une première exposition personnelle en 2003 à la Galerie Mireille Batut d’Haussy à Paris, Nadia Touami participe à diverses expositions collectives et individuelles. Depuis 2004, elle expose régulièrement au Salon des Réalités Nouvelles et obtient le prix Marin en 2007 et 2014. 


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                      Le HUBLOT du 02.05.2025
                      Le HUBLOT du 09.05.2025












12.4.25

Delphine MONNEREAU du 18 avril au 02 mai 2025

 « You’re wearing a mask / You look better that way » *

 On ne cache pas son visage derrière un masque, on le réduit à son essence : le regard. Nous regardons à travers le masque mais lui-même, une fois posé sur une table ou accroché au mur, ne cesse jamais de nous observer. C’est alors qu’apparait, de manière paradoxale, le vrai visage du masque. Celui de notre étrangeté.   

 

La peau n’est plus que matière, minéraux, terre et verre réunis par la fusion du feu. L’humain, enfin, se soude à la véritable nature du monde, l’épouse, devenant à son tour sédiment, coquille, carapace, moulage laissé par la lave.  

 

L’être humain masqué se souvient de lui-même. Souvenir confus, comme rêvé, d’ancêtres face à leur peur primitive, conjurée par le Rite. Ancêtres encore en nous, par la trace de leurs mains sur la paroi des grottes, par la peinture de leurs visages – tout ce qui pourra les aider à affirmer leur existence face aux éléments que manipulent des divinités hostiles, dont il faut se protéger par des leurres, des mythes, des masques grimaçants. Les aurochs et les tigres ne s’attaqueront pas aux hommes masqués, aux hommes désormais symboliques, qui bientôt s’affubleront des masques d’animaux et gagnerons, du moins le croyaient-ils, le combat de l’animalité. 

 

Masque masquant.  

Masque révélant. 

Masque démasquant. 

 

« You’re wearing a mask / Wich mask are you ? »


*Iggy Pop (Mask)

 

Milan Dargent (Extrait)






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                      Le HUBLOT du 18.04.2025


28.3.25

Laure DJOURADO du 04 au 18 avril 2025

Inspirée de photos personnelles et de documents d’archives empruntés à la presse, à l’histoire de l’art et de l'architecture, Laure Djourado recompose une réalité-fictive en laissant une place à l’arbitraire. 

« Laure Djourado explore le contour de nos postures et de nos impostures, les jeux de rôle, les jeux de regards, les jeux de miroir jusqu’à questionner notre besoin de validation, notre narcissisme. Elle fracture les séquences de l’été pour nous donner à voir tout ce qui les compose ou les décompose.

L’époque regorge de nouveaux Narcisses, intimité offerte et selfies à la pelle, mise en scène de nos vies et poison de la comparaison. Laure interroge la façon dont on se dévoile, la conscience du regard de l’autre, la tyrannie de l’apparence. Elle met en abyme les regards croisés, personnifie les objets qui deviennent des acteurs ou des spectateurs. Depuis toujours, elle est fascinée par l’impudeur affichée au bord des piscines, sur les plages, dans la langueur du sud. Elle observe les corps dans la lumière de l’été, le bleu miroitant des piscines, l’azur éclatant des ciels de la Riviera, les reflets scintillants de l’eau, la clarté éblouissante.

Derrière les façades, il y a les peaux nues et sensuelles, offertes, les corps qui prennent la pause et le soleil, s’exposent, les nageurs qui se prétendent indifférents et libres. Irrévérencieuse, l’artiste se joue des codes classiques et n’aime rien tant que les surfaces, les lignes, la géométrie, rémanence heureuse de sa formation d’architecte. Elle nous offre ainsi un miroir façon période bleue. Le bleu qui déshabille, qui écrase tout comme la chaleur d’été, couleur barbare pour les Romains, monochrome opulent pour les peintres modernes, promesse de beauté nécessaire à l’humanité. »

Elisabeth Cadoche


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Laure DJOURADO participera à l'exposition collective 
AMOURS VI galerie Espace temps  98 rue Quincampoix 75003
 du 09 au 13 avril 2025

Le HUBLOT du 04.04.2025
Le HUBLOT du 11.04.2025


15.3.25

Jean-Luc JEHAN du 21 mars au 04 avril 2025

Anges, arbres, montagnes, cavaliers : ces figures sont, pour la plupart, empruntées à des peintures de la Renaissance italienne, qui, dit l’artiste, « fait fond » dans tout son travail, l’habite constamment. Elles évoquent et invoquent une autre époque, un autre temps. « Par le lien de la référence et aussi par celui de l’imagerie, elles instaurent une pensée du temps, à rebours. Peut-être même elles repensent notre rapport au temps, notre situation », écrit Élisabeth Amblard. Jean-Luc Jehan déclare volontiers qu’il ne se sent pas de son temps. Mais s’il s’échappe vers les images de la Renaissance, ce n’est pas pour autant pour échapper au présent : se tournant vers le passé, il y puise des images qui font ensuite retour vers l’aujourd’hui. Il ne s’agit pas d’inverser ou de ralentir le cours du temps, mais plutôt d’explorer ce que pourrait être un temps non linéaire, qui agrège et enchevêtre différentes temporalités, un temps fait, selon ses mots de « stratifications mentales qui s’entrechoquent, se superposent, se télescopent ». Ces myriades de points sont des particules de temps, qui se déposent avec lenteur sur la surface de la feuille, où l’espace, peu à peu, se convertit en temps. Chaque dessin porte ainsi en lui, inscrit, indiqué, caché entre ses points, le nombre de jours qu’a duré son exécution. 42, 27, 56… De même que chaque dessin porte en lui, à travers une figure empruntée à Fra Angelico ou à Simone Martini, un peu de l’époque à laquelle il a puisé. Ce que ces œuvres interrogent fondamentalement, c’est ce que Jean-Luc Jehan appelle « le temps à l’œuvre, le temps d’une œuvre, l’œuvre du temps. »

Extrait d’un texte de Diego Rivéro

Le site de Jean-Luc JEHAN ici

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   Exposition de Jean-Luc JEHAN à venir

 Galerie INGERT 46 rue Madame 75006 Paris, du 25 avril au 6 juin 2025

   Vernissage le 29 avril


                       Le HUBLOT du 21.03.2025
                       Le HUBLOT du 28.03.2025

                

28.2.25

Edith DUFAUX du 07 au 21 mars 2024

 

Mon travail plastique se décline en 3 catégories majeures, la photographie, le dessin, et le monotype.

 

Dans le processus photographique, j’utilise la boite, à la fois comme contenant (théâtre d’optique) et comme élément initial d’un « jeu de construction », unité minimale à laquelle j’ai, au fur et à mesure des besoins, rajouté d’autres éléments, tous fabriqués par mes soins. 

Ils me permettent ainsi d’entrer dans un processus graduel d’agencement architectural. 

 

Dans la maquette, grâce à l’objet, en procédant par addition et soustraction, je construis des lieux, brouillant les échelles et la perception.

 

Monter, démonter, remonter, j’écroule le monde pour le rebâtir aussitôt. C’est aussi, par le geste, à travers l’objectif photographique, un travail d’exploration physique et spatiale.

 

Le récit se co-construit dans un va et vient permanent entre la représentation des mondes fictionnels proposés et les interprétations personnelles suggérées par toute personne y étant confrontée.

 

Les dessins et les monotypes prennent leurs sources dans des « notes photographiques », soit à partir d’installations que j’ai mises en scènes dans mon théâtre d’optique, soit à partir d’informations incomplètes et fragmentaires trouvées dans la photo de presse.

 

Ils explorent un insolite prenant place dans le champ commun de l’ordinaire et du quotidien pour l’amener vers un registre onirique ou symbolique.

 

 Les photos, les dessins et les monotypes s’inscrivent dans une histoire collective et intime, explorant le rapport hallucinatoire qu’entretiennent le corps, l’espace et la mémoire.

 

                   Le site de Edith DUFAUX ici
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                      Le HUBLOT du 07.03.2025
                      Le HUBLOT du 14.03.2025



15.2.25

Lya GARCIA du 21 février au 07 mars 2025

Crochet dans une main, pelote de laine dans l’autre, et des idées plein la tête : voilà comment Lya Garcia donne vie à un bestiaire fantastique. Excroissances d’éléphants, silhouettes de loups, dromadaires, escargots, pigeons ou papillons : ses sculptures, minuscules ou monumentales, se posent sur les têtes comme des coiffures sorties d’un carnaval intergalactique.

Sa méthode ? Aussi originale que son parcours artistique débuté en 1985. Il y a quinze ans, elle s’est amusée à démonter en quatre morceaux son fameux bonnet bicorne, ce modèle aux deux grands cercles près des oreilles et une pointe frontale rappelant un taureau. Ce jour-là, une révélation : elle tient sa matrice, qu’elle a surnommée avec malice « Start from the end ». Depuis, avec ces quatre éléments, elle explore des possibilités infinies. Sous ses créations, aucune tête n’est ordinaire : Lya transforme chaque personne en un mythe unique.

  Mathieu Perez


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Le HUBLOT du 21.02.2025
Le HUBLOT du 28.02.2025



1.2.25

Gaetano PERSECHINI du 07 au 21 février 2025

Nous ne sommes pas seuls. Et pourtant la solitude existe bien, elle nous cerne dans notre quotidien.

Peindre, c'est lutter constamment contre un sentiment d'échec, tenter d'être présent à soi-même, sortir du chaos*, faire ce bond en avant hors des conventions, ce pas de côté vers une quête d' harmonie.

La peinture recommencée. Rien n'est achevé.

Il y a la rencontre des êtres, celle des paysages et de la nature. Dans ma pratique de l'art, je les tiens sur un même plan de valeurs, elles ont une égale importance. C'est ce qui me constitue et c'est le fondement de ma peinture.

L'Abstraction c'est la réalité refaçonnée, la réalité est constituée par la chose vue et l'émotion qu'elle fait naître.

Que je foule la terre labourée dans un champ ou aux pieds des oliviers, que je contemple l'océan et ses variations de gris, de bleu et de vert, c'est toujours la même puissante émotion qui en moi résonne. Un élan vers la vie. Peindre c'est ordonner le chaos en soi et sur la toile.

On est toujours tenté de faire du neuf. Faire du nouveau, c'est se tenir face à l'inconnu. Cet inconnu, c'est lui qui me pousse chaque jour à me remettre à l'ouvrage.


Gilles Deleuze


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Le Hublot du 07.02.2025
Le Hublot du 14.02.2025