5.6.13

Béatrice Guillemet, Christian Lanes, (photos de Fabienne Oudart), 7 juin 2013

Béatrice Guillemet
Mordue du tutu dés l’âge de 7 ans, elle se dirige malgré tout vers des études théâtrales à Paris X et  met un point d’honneur à ne s’alourdir d’aucun diplôme. Elle fait ses premiers pas avec la cie Le verbe au corps puis délaisse Nanterre pour rejoindre la cie Les Fédérés à Montlussons. Comédienne pour J.P. WenzelA. Namiand, Y. Reynaud, elle joue également avec la cie Cassus BelliThéâtre PrimateM. Langhoff, puis danse et joue avec la cie Les Cols Roulés et s’initie aux théatre de rue avec 26000 Couverts. Elle se lance dans la mise en scène avec un spectacle « j’ai fait des exercices violents » pour le Festival du Théâtre Européen à Théssalonique. Elle réalise un court métrage « A vous mon cœur se lie » et fonde avec Christian Lanes la cie Le Vœu du Coquelicot

Christian Lanes 
Il commence la danse avec une grosse accumulation de diplômes et des années d’études : Science de la Nature et de la Vie, Science et Technique des Activités Physiques et Sportives spécialisé en danse, Maître Nageur Sauveteur, moniteur de planche à voile, artificier groupe F.
Il se découvre plutôt « toon » que prof. de gym.
D’abord éboueur cycliste lumino-cyclope avec le collectif Letroiga (ex. cie Lamoureux Fattoumi), Il s’affirme avec les cies : Les Cols RoulésLes Piétons J.M. MaddedduDCA P. Découflé, 26000 Couverts, Le Zerep S. Perez , Volubilis A. Pelletier, Opus P. Rome et il crée avec Béatrice Guillemet Le Vœu du Coquelicot.     





28.5.13

Sophie BOISTEAU, 31 mai 2013




Ma recherche photographique tente d’aller à l’essence de la notion de paysage en l’abordant dans sa dimension sensible, dans sa capacité à faire passer un ressenti, une émotion ambivalente à la fois intime et universelle.

Plage est un travail qui propose une représentation autre de l’archétype du paysage de plage ; non idéalisé où il n’est pas à son acmé mais où la photographie tente de s’approcher au plus près de son essence. Une étendue qui paraît infinie, une plage de couleur qui se décline et tend vers l’abstraction. 

Dans la continuité de ce travail sur la plage, j’ai réalisé (pour Le Hublot) en détournant un objet banal, un paysage de mer qui tente de faire passer l’essence de ce paysage sans réellement le représenter.

S. B.

Son accrochage dans Hublots du soir

22.5.13

Léila PAYET, 24 mai 2013



"L’échec est un ingrédient primordial, qui fait partie intégrante des mises en scène que je construis. L’absurdité des gestes qui échouent, s’échouent et se donnent en spectacle (...)"
L.P.

L'Instgram de Léila PAYET est ici et son installation pour le Hublot .

14.5.13

Nathalie TACHEAU, 17 mai 2013






Le corps occupe dans le travail de Nathalie Tacheau une place centrale : il est à la fois le vecteur, le motif et le sujet. Sa pratique artistique trouve son origine dans le flux de la vie quotidienne et interroge le corps – au dedans et au dehors – comme un espace à découvrir.
De l’installation au dessin, du monumental à l’intime, l’artiste met en scène des scénarios poétiques caractérisés par une impression de cyclicité et d’inachèvement.
Utilisé à l'origine pour matérialiser une pensée en train de naître, le dessin est aujourd'hui pour Nathalie Tacheau une pratique artistique à part entière. Elle traite ses personnages tantôt de manière naïve, volontairement malhabile et sans perspective, tantôt avec une grande précision du trait.

C’est à travers une réflexion constante sur la relation à l’autre que le sens se dévoile, par strates, au spectateur. Il s’articule autour du souvenir, du regard que l’on porte sur l’univers de l’enfance et la complexité des rapports humains.
Avec force, Nathalie Tacheau montre les pleins et les creux d’un corps en suspens, nécessairement flou, où semble se diluer l’être tout entier.

Nathalie Tacheau nous dit : « Je construis en profondeur une architecture de l’intime qui rend un corps visible par les strates de vie qui le composent. Un corps dont l’identité se construit grâce au récit de l’autre.  Cette composition devient le point d’encrage d’une narration qui m’échappera par le regard de l’autre également. Mon travail interroge  le corps, sa place, sa perception, ce qui peut faire lien et qui est à l’œuvre, entre le particulier et l’universel.
Je souhaite représenter un corps, lieu de narration pour tous, que chacun peut endosser et habiter comme il lui plaira, ou pas. ».

Marie-Cécile Ruault Marmande, Dedans-dehors (extrait) 


D'autres réalisations de Nathalie TACHEAU sur son site.