« On connaît Killoffer pour ses publications en bandes dessinées, pour ses illustrations dans Libération et autres magazines puis, depuis quelques années, pour ses dessins exposés dans la galerie d’Anne Barrault.
De toutes ces collaborations et pensées diverses, on peut constater que, cet artiste peut et sait développer plusieurs styles, plusieurs manières, très différentes tout en restant "du Killoffer" et sans ressembler à autre chose.
On peut lui trouver des affinités électives avec d’autres artistes présents ou passés, mais Killoffer a su imposer sa marque de fabrique sans en faire un logotype. Il ne répète pas inlassablement le même truc, fait assez remarquable de nos jours.
Killoffer sait et aime mettre en danger ses acquis, meilleure manière d’évoluer et accessoirement, de ne pas s’emmerder une vie entière à gérer en bon père de famille un petit capital caché sous le matelas.
Il ne se repose pas sur ses lauriers, comme on dit. Killoffer, c’est un peu comme cette fameuse ritournelle : il est passé par ici, il ne repassera pas par là. »
Philippe Ducat
extrait d'un texte écrit à l'occasion
d'une exposition à la Galerie Anne Barrault
Retour sur l'accrochage dans Hublots du soir.