5.12.13

Nathalie HURTIER, 6 décembre 2013


Un travail en suspension entre ciel et eau dans le fragile équilibre de la vie en mouvement.

Architecture de lignes qui tracent les chemins où l’imaginaire ouvre ses portes.

Vagabondages poétiques qui changent la perception de notre vision, aux détours desquels un bestiaire chimérique où les chrysalides et les personnages parfois rencontrés ne sont que d’inoffensifs, frêles et majestueux gardiens de l’esprit qui écument l’océan de nos lointains souvenirs disparus.

Dans cet univers qui m’est propre, je travaille le papier… papier journal déchiré, froissé, noué, plissé, torsadé, tournillé, tressé, entrelacé, compressé…

Métamorphose de la matière qui, grâce à ses qualités plastiques entre rigidité et souplesse, joue avec les volumes dans l’accroche de la lumière et les apparences colorées.
Métamorphose du sens dans la transformation des mots imprimés en signes graphiques lisibles, inintelligibles… comme un murmure du temps qui passe.

C’est ainsi que je génère mon travail de mémoire, métissage de l’être et de la nature, entre matière et enluminure, macrocosme écologique et production industrielle (source de recyclage…). Une palette inépuisable !

NH.




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