Il arrive qu’un parfum ou une odeur nous plonge instantanément dans un lieu précis de notre mémoire. Un formidable précipité de données sensibles s’impose alors à nous, avec la même force qu’une poésie. C’est ce vers quoi je tends : je propose des rencontres…
En point départ, il y a la matière-vie dont la qualité est de se dérober. Il y a le doute. Il y a le désir de donner forme à autre chose…
Le dessin m’accompagne. La terre est le matériau complice. Les autres matériaux s’insinuent, s’amusent… Je bouture, je recycle, j’hybride, je réinterprète, j’ajoute, je reprends des travaux antérieurs ou des fragments. L’intime et l’écho du monde, les petites vérités d’atelier et les questions insondables se rencontrent…
Je ne peux croire en ma perception des choses que lorsque la forme finie me fait face. Une certaine familiarité peut alors se dévoiler sous des allures étranges.
Hélène Mougin. Octobre 2025
Le site de Héléne MOUGIN ici