25.2.15

Pierre RABARDEL, 27 février 2015

Tes Êtres-G n'imposent rien, c'est la force de leur présence.
Silencieux, ils nous observent sans même nous demander attention.
Sans rien dire, ils témoignent. Mais de quoi ? Ils décalent. Leur exigence est grande, ronde et infiniment patiente.
La présence du sculpteur s'est effacée pour que leurs formes nous appellent sans un geste, par le temps mystérieux qu'ils enferment en eux, par les liens fluctuants qu'ils tissent entre eux, sans bouger.
Leur discrétion m'invite à l'attention, ce n'est pas parce-qu'ils sont beaux que je les regarde. Je tends l'oreille, je perçois comme un chuchotement profond, intense et compact. La vie minérale et végétale s'embrasse dans leur sein. Ils attendent peut-être que notre regard d'humain mette leur cœur en route.

                                                              Françoise Wittmann








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