13.4.15

Sophie DUSSIDOUR, 17 avril 2015

LIGNE DE FAILLE

A la limite de la cassure, synonyme d’un passage étroit, d’une rupture et d’une brèche dans lequel on se faufile,  peut être est-ce dans ce dispositif  que s’engage l'acte de la création ?
 Point de départ, un espace à peindre, une surface à graver, un lieu d’accueil, un itinéraire mental et plastique qui va évoluer au cours des mois entre la peinture, la gravure, le dessin  avec toujours le sentiment d’être un équilibriste au bord du vide.
Un  fil est tendu, tension entre le dessin, la couleur, la matière, le jeu des surfaces qui se fragmentent, se superposent, des gestes connus que je répète inlassablement, où le hasard et la volonté vont se croiser dans l’acte de peindre et de graver.
Conclure quelque chose qui n’est jamais fini, une pensée vertigineuse où  l’acte pictural entre dans un univers sûrement abstrait et tellement figuratif dans un questionnement sur le monde qui nous entoure.









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