Mes
installations exposent son spectateur au
beau milieu de fictions aussi poétiques que dramatiques. Les
sculptures, images fixes ou projetées, prennent appui sur les spécificités du
lieu et s’inscrivent dans la topologie de l’espace pour créer des événements et
des parcours contemplatifs.
« L’univers géo-poétique de Michelle Héon se construit à partir
d’explorations d’espaces physiques plus imaginaires qu’inachevés.
L’artiste conçoit son espace comme
un vaste territoire maritime, vu d’en haut, une espèce de cartographie
flottante constituée d’archipels d’îles, désertes bien sûr, et d’embarcations
chancelantes. La vidéo d’un petit bateau sur l’eau, projeté comme à travers un
hublot, donne l’occasion de méditer à ces lieux vagues où se mêlent la
fragilité de l’incertain à la frivole illusion d’une permanence et renvoient à
la conscience d’un drame sous couvert de formes légères. »
Sabine Barbé, historienne de
l’art.
A propos de
l’installation, Quarante et un degrés,
vingt-trois minutes, dix-neuf secondes Nord. Deux degrés, neuf minutes,
trente-deux secondes Est, réalisée à la galerie d’art de l’Alliance
française, Sabadell, Catalogne.
Son Hublot du soir