Ça commence par une question: comment faire pour passer du plan à l’espace… quand on est un fil ?
Comme un écho à la sortie des eaux par le vivant: le passage d’un monde horizontal d’algues projetées par les marées jusqu’à l’invention de la verticale par le monde végétal.
J’ai commencé à travailler le fil en partant d’un double processus: conquérir un territoire et se défaire du plan.
Mes territoires: une pierre, un morceau de bois, et puis le fil qui s’enroule autour, se noue, se croise, se multiplie, s’amoncelle, se complexifie. Tout faire pour croître.
La sculpture qui en résulte est alors potentiellement infinie.
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